La grossophobie, un fléau que l’on doit dénoncer !

Mis à jour le par Camille Bennett

La grossophobie, j’en suis victime depuis toute petite, car surprise : Je suis grosse. Je le dis haut et fort car je considère que ce n’est pas un mal. Pourtant, certaines personnes en sont persuadées et se cachent derrière des discours médicaux pour laisser aller leur phobie de la grosseur. En plus de cela, c’est la forme de discrimination la plus violente, puisqu’elle est normalisée par la société. Néanmoins, il est prouvé que la grossophobie aggrave les problèmes liés au surpoids. C’est un fléau que l’on doit dénoncer pour changer les comportements. Les gros.ses ont le droit de vivre sans haine de leur corps. Explication.

La grossophobie, un fléau que l’on doit dénoncer !
Sommaire : 

La naissance de la grossophobie

Paresse, fainéantise, manque de volonté et de motivation… Avant d’entrer dans le vif du sujet, il faut comprendre comment sont nés ces clichés. Pour cela, il faut remonter le temps, au moins jusqu’au Moyen-Âge. Auparavant, la grosseur était synonyme de richesse et de force. C’est à partir de la Renaissance, qu’on y a associée de la lourdeur et de la fainéantise, notamment avec la religion qui mettait en avant les péchés. Durant le 16 et 17e, on commence à assimiler des maladies au surpoids. Sauf qu’à l’époque, on n'en était pas à la même avancée qu’actuellement 🤷‍♀️. Beaucoup de fausses croyances vont circuler, ce qui n’a pas aidé l’image des personnes grosses 😅.

Au 18e siècle, on va commencer à avoir une obsession pour mesurer le poids et la graisse d’un corps. C’est à partir de cette époque que le mot “obésité” va apparaître, pour parler de déséquilibre. Sans compter qu’à cette même époque, “le gros” devient un sujet de caricature et de critique politique. Cerise sur le gâteau, avec le 19e siècle, où on commence à chercher des solutions afin d’éviter le surpoids, tant c’est déjà perçu comme péjoratif. C’est à cette époque que les premiers régimes apparaissent. De plus, la mode prend de plus en plus de place et écarte dès le début les personnes grosses pour se concentrer sur une silhouette normée. Puis enfin, arrive le 20e siècle, où on va aussi considérer que les personnes obèses pèsent sur la société. L’état de grosseur est considéré comme un perturbateur pour une bonne productivité 💰…

👉 Besoin d’en apprendre plus sur l’Histoire de l’Obésité à travers les siècles ? N’hésitez pas à visionner la vidéo de Nota Bene à ce propos : 

null

Parlez de vos difficultés, ils vous attendent 🫂 !

Si vous rencontrez une difficulté ou que vous êtes en souffrance, il est important d’en parler 💬. Avec plusieurs centaines de consultations à leur actif, ces thérapeutes font l’unanimité, presque 100% de consultants satisfaits. N’attendez plus pour prendre soin de vous 🥺 :

Cedric Mathon

Cedric Mathon

Psychologue
⭐100% avis positifs

Me contacter
Lynda Maloufi

Lynda Maloufi

Psychologue
⭐95% d'avis positifs

Me contacter
Sandrine Bernard

Sandrine Bernard

Psychologue clinicienne
⭐100% d'avis positifs

Me contacter

Nos conseils bien-être sans prise de tête, directement dans ta boîte mail ! 💌

Les clichés autour de la grosseur

Grâce à ce décryptage historique, il est facile de comprendre que les clichés se sont installés dans le temps et ont vraiment la peau dure. La paresse et la gloutonnerie sont particulièrement mises en avant pour expliquer la corpulence de certaines personnes. Sauf que pour expérimenter la grosseur et échanger régulièrement avec d’autres personnes grosses, cela ne correspond pas à la réalité 🤦‍♀️. Pourtant il est difficile d’échapper à ces clichés qui provoquent maltraitance et discrimination...

Une chercheuse de l’université du Connecticut, Rebecca Puhl, travaille depuis plus de 20 ans sur la stigmatisation liée au poids. Elle est omniprésente, et ce, peu importe l’âge que l’on peut avoir et le lieu où on se trouve. Et ce qui est mis en avant par son centre de recherche, c’est que la grossophobie a des conséquences désastreuses sur les personnes en surpoids. De plus, elle pointe le fait qu’il est très difficile d’éradiquer les clichés existants autour de la grosseur.

Mon témoignage 🗣️

Comme je l’ai dit, de la grossophobie, j’en ai toujours vécu. Mon souvenir le plus lointain remonte à mes 7 ans, quand un petit garçon s’est moqué du fait que j’étais grosse. Ça m’a foudroyé sur place et ça a brisé mon cœur d’enfant, car à l’époque déjà, j’avais compris qu’être gros.se, c’était mal. À partir de cet âge-là, j’ai pris de plus en plus de poids et j’ai eu de plus en plus de moqueries. J’ai même subi du harcèlement scolaire à cause de mon poids. J’étais moquée, car grosse et hors normes aux yeux des autres enfants. Bien sûr, parallèlement à cela, j’ai commencé à faire des régimes, dès très jeunes. Ça n’a fait qu’empirer la situation puisque je m’éloignais de plus en plus de mon poids de forme à cause de ces perturbations dans mon alimentation.

J’ai continué à vivre la grossophobie à l’âge adulte. C’est encore plus violent, car avant on avait tendance à mettre la faute sur mes parents. Maintenant, je prends tout dans les dents 😅 ! Et d’ailleurs, j’ai compris que j’avais internalisé cette grossophobie et que c’est pour cette raison que je n’arrivais pas à aimer mon corps. Même encore à l’heure actuelle, c’est un combat de tous les jours pour prendre de la distance par rapport à ces clichés autour de la grosseur.

Ces clients témoignent de l'aide que leur a apporté la consultation avec un psychologue

Elise

★★★★★

"Je consulte de temps en temps en urgence, à côté de mon suivi régulier, M. Mathon est souvent disponible. À l'écoute évidemment, comme beaucoup de psychologues. De bons conseils et analyses souvent pertinentes."

Pascale

★★★★★

"J'ai été apaisée dès les premières minutes de consultation. La psychologue m'a mis rapidement à l'aise et surtout, elle a mis le doigt sur l'essentiel du problème. Je vous contacterai à nouveau, c'est sûr !"

Marcus

★★★★★

"Merci Mme Bernard pour cet échange, qui me renvoie à mes propres contradictions et pour vos conseils qui me permettront de me sentir mieux. Je vous recommande absolument."

Jeanne

★★★★★

"J’ai déjà consulté plusieurs fois et à chaque fois, le thérapeute a su me donner les clés pour comprendre et réagir face à la situation qui me posait problème. Il est très investi dans la consultation et comprend bien les enjeux.

Quand la stigmatisation fait grossir

Comme l’explique Rebecca Pulh à travers ses recherches, le plus gros problème, c’est que l’obésité n’est pas considérée comme une maladie multifactorielle, ce qu’elle est pourtant. Seule la responsabilité de l’individu est mise en avant et cela entraîne beaucoup de culpabilité ce qui va aboutir à des comportements à risques. Autrement dit, cette stigmatisation entraîne le surpoids, c’est un cercle vicieux 😥. Il faut se défaire du postulat erroné comme quoi le poids corporel est malléable...

Des campagnes accablantes

Malheureusement, cette stigmatisation est renforcée par les pouvoirs publics avec les campagnes de prévention. Pour reprendre la frise historique, à notre époque, l’obésité est considérée comme une épidémie désastreuse. Pour l’endiguer, des campagnes de prévention ont donc été pensées. Et mon dieu qu’elles ont été mal faites 😭 ! Elles contribuent à la stigmatisation en faisant croire aux individus qu’ils sont responsables de leur poids. Vous savez, c’est les messages du type “mangez, bougez” ou encore “5 fruits et légumes par jour” 😓.

👉 Elles nous disent clairement que notre alimentation et notre activité physique sont les clés pour nous libérer du surpoids. Encore une fois : l’obésité est provoquée par des facteurs environnementaux qui sont en dehors du contrôle des individus.

Un marché trop juteux

Les clichés ont tellement la peau dure que ces campagnes aggravantes ne sont pas près de disparaître. Sans oublier qu’il y a une industrie qui ne veut surtout pas que la grossophobie disparaisse : celle des régimes alimentaires ! Eh oui, les gens ont tellement peur d’être gros, que c’est un marché très fructueux ! Sauf que je peux vous garantir que ce n’est pas la solution, après avoir fait 15 ans de régime et de poids yoyo 😑… Cependant, tout cela est renforcé par l’une des pires choses à laquelle on peut être confrontée quand on est une personne grosse, c’est la grossophobie médicale.

La grossophobie médicale

Comme je l’ai dit, de plus en plus d’études et de recherches montrent que la grossophobie aggrave l’obésité. Pourtant, le milieu médical n’est pas encore assez bien sensibilisé puisqu’un bon nombre de médecins font de la grossophobie. Je crois bien que c’est le pire, car cela entraîne davantage de problèmes de santé. Quand on est gros, on a peur d’être maltraité par le corps médical et donc on ne se soigne pas. C’est comme ça que d’autres maladies peuvent apparaître et avoir des comorbidités. Je ne dis pas que le surpoids n’a aucun impact sur la santé, mais ce n’est pas la raison à tous nos maux 😤. On peut être grosse et en parfaite santé, tout comme on peut être mince et avoir du diabète et du cholestérol 🤷‍♀️.

perdre du poids, la solution à tous nos problèmes de santé selon les médecins

Image du compte Instagram Corps Cool pour illustrer la grossophobie médicale

Marion Leroy

Marion Leroy, coach, est là pour vous !

Vous avez besoin de parler à quelqu'un ? D'être aidé·e, conseillé·e, compris·e ? Écrivez un mail à notre coach, Marion !

  • ✨ Réponse sous 24h en semaine
  • 🚀 Disponible pour les urgences
  • 💫 5 euros seulement
Contacter Marion

Les conséquences de la grossophobie

La grossophobie ne nous aide pas à maigrir, bien au contraire. Elle dégrade notre santé et notre qualité de vie. Elle nous met dans une détresse émotionnelle et psychologique. Elle nous détruit et nous plonge dans la haine de nos corps gros. Une médecin canadienne, Theresa Tam, a expliqué la grossophobie avait plusieurs conséquences néfastes, comme :

  • Une diminution de l’obtention des soins de santé et de leur qualité,
  • Une différence de salaire, les personnes grosses sont payées 18% de moins que les collègues minces,
  • Des stratégies d’adaptation nocives pour la santé comme avec les troubles du comportement alimentaire, notamment l’hyperphagie ou la boulimie,
  • Un stress aigu et chronique,
  • Une réaction physiologique du corps avec le maintien du surpoids,
  • Une anxiété généralisée,
  • De la dépression,
  • Un manque de motivation (à cause des stigmatisations),
  • etc.

En fait, notre vie est totalement impactée par la grossophobie, on sait notamment que l’on a 37 fois plus de risque d’être discriminée au travail par exemple 😟. C’est épuisant de faire face aux conséquences et à la haine de la grosseur. Vivre avec un surpoids est compliqué, non pas à cause de problèmes de santé, mais à cause des préjugés violents qui y sont associés. D'autant plus dans une société qui a dicté le corps mince comme beau et le corps gros comme moche et repoussant... 

Intériorisation des préjugés

Le pire avec la grossophobie, c’est qu’elle nous contamine, même lorsqu’on vit la grosseur. Les propos sont tellement violents envers le poids qu’on les intègre et on finit par trouver normal la réprobation de la société.

On intériorise les préjugés et plus on le fait, plus nos corps vont développer des soucis de santé. C’est ce qu’a constaté Rebecca Pulh, lors de ses recherches, elle a interrogé plus de 13 000 personnes à travers 6 pays européens, dont la France. Plus la grossophobie est intériorisée par la personne, plus elle aura une mauvaise santé à cause de la honte liée à son corps. Cela va entraîner un mauvais suivi médical et des compulsions alimentaires… Pire encore, cela va changer profondément la personne et lui faire développer une quantité de croyances limitantes 😔.

Les croyances limitantes

Je dirais que c’est l’une des pires conséquences du surpoids. Du moins, je corrige, c’est l’une des pires conséquences de la grossophobie. À cause de la stigmatisation, j’ai développé des croyances erronées à propos de mes propres capacités. J’ai peu confiance en moi, j’ai développé un syndrome de l’imposteur et je me suis longtemps dit que je n'étais bonne à rien. En fait, cette dévalorisation constante nous enferme dans les clichés qui nous sont attribués. On n’arrive pas à avancer car on est empêtré dans une rumination mentale qui provoque énormément de souffrance 🤯.

Un post instagram de Corps cool sur les croyances limitantes

Le post complet sur les fausses croyances

L'importance de se faire aider 🫂

Sentiment de solitude, baisse de moral, envie de rien faire... Autant de signes alarmants qui montrent une souffrance. Si vous êtes concernés, il est urgent de vous faire aider !

👉 N'attendez plus pour vous libérer avec nos thérapeutes ! 👈

Quelle(s) solution(s) face à la grossophobie ?

Je dirais bien qu’il faut l’éradiquer mais malheureusement, elle a de beaux jours devant elle, surtout quand on voit les commentaires que les personnes grosses peuvent recevoir sur internet… Cependant, il y a de plus en plus de mouvements de “fat acceptance” depuis quelques années. Même si on peut remettre en question le mouvement body positive, il y a une véritable mobilisation d’associations et de militantes féministes pour faire comprendre au plus grand nombre que la grossophobie est néfaste et qu’elle contribue à empirer la vie des personnes en surpoids.

Une prise de conscience médicale

De plus, du côté médical, cela évolue aussi. Certains médecins ont compris que le discours culpabilisant ne servait à rien, si ce n’est, à contribuer à l’obésité. Depuis 10 ans, j’ai moi-même observé une évolution dans le domaine des soins. En 2010, la grossophobie médicale était systématique, désormais, elle n’est pas automatique, même s’il arrive encore que j’en vive. Le plus important est donc de s’entourer des bons médecins, bienveillants et non jugeants, pour avoir de véritables soins qui peuvent faire toute la différence.

Pointer du doigt cette discrimination

Le chemin reste encore ardu, puisqu’il y a encore les médias et les pouvoirs publics qui ont du mal à évoluer sur la question. Mais la discrimination basée sur le poids est de plus en plus pointée du doigt, ce qui tend à changer un peu les comportements. Les recherches de Rebecca Pulh montrent d’ailleurs que, 70% de la population nord-américaine souhaite que le poids ne soit pas une discrimination dans les droits civils, au même titre que l’origine et l’âge

👉 Il est vrai que cela pourrait faire considérablement évoluer le rapport à la grosseur, puisque la grossophobie deviendrait une injustice sociale et un problème de santé publique avec une considération de tous les facteurs.

Sensibiliser à la grossophobie

Une mobilisation collective est l’une des solutions pour s’attaquer au problème qu’est la grossophobie. Il ne faut rien lâcher et faire comprendre au plus grand nombre combien cela peut être impactant et grave. C’est d’ailleurs ce que j’essaie de faire à travers cet article, sensibiliser et faire comprendre. Même si j’ai encore un peu de grossophobie internalisée envers mon propre corps, j’essaie de mettre en sourdine ces vilaines croyances. 

Surtout que ce ne sont pas des pensées que j’ai auprès de mes adelphies, je ne veux plus qu’il y ait de pensées et de discours culpabilisants. Nous méritons respect, dignité et égalité de traitement, notre poids ne devrait pas être une honte et une critique ✊.

L'avis de la rédaction : stop à la grossophobie !

La grossophobie n'est plus acceptable ! Nous espérons que les mots de Camille vous auront permis d'en prendre conscience et de vous permettre de la repérer et jouer un rôle à votre niveau. Peut-être êtes-vous vous-même grossophobe sans le savoir tant ces fausses croyances ont été ancrées en nous ? Peut-être recadrerez-vous un proche s'il tient des propos grossophobe ? Si vous souffrez de ce regard grossophobe, que vous ne supportez pas votre corps ou que vous souffrez de troubles alimentaires, n'attendez pas pour prendre rendez-vous avec un psychologue compétent. 

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe

Contacter un psychologue

Mais aussi :

Sources : theconversation.com / Corps cools / axellemag.be

Article proposé par
Camille Bennett

⭐ Mon rêve de bonheur : Me sentir libre dans ce que je fais.

Plus d'articles psycho

Anxiété d'anticipation : pourquoi je pense toujours au pire ?

Je stresse toujours en pensant au futur, que ce soit pour mon avenir professionnel ou juste pour l’organisation d’un repas familial. Mes proches me disent que j’angoisse pour un rien et ils ont raison ! C’est ce qui s'appelle souffrir d'anxiété d’anticipation. Elle fait partie de moi et je pense toujours au pire. Mais pourquoi je ne peux pas m’empêcher d’appréhender en permanence l’avenir, qu’il soit proche ou lointain ? Comment se défaire de l’anticipation anxieuse pour vivre plus sereinement ? Éléments de réponse de la part d’une angoissée de l’avenir qui essaie de se soigner.

Qu’est-ce que l'anxiété sociale et comment la soigner ?

“Faudrait que tu viennes, tu vas voir, comme ça, tu pourrais être présenté à tout le monde !”. Rien de pire que d’entendre cette phrase pour moi. Peu importe le contexte, pro ou perso, c’est quelque chose qui me fait fuir, car ça active mon anxiété sociale. Oui, être confronté aux autres, en particulier quand ils sont nombreux, ça me fait stresser. Vous vous sentez concerné aussi ? Alors parlons-en.

Se sentir socialement inadaptée : pourquoi ? Comment gérer ?

Éviter les grosses soirées, être mal à l’aise lorsqu’il y a plus de deux personnes dans une pièce, ne pas savoir quoi dire aux gens, préférer être seule… Autant de choses qui m’ont fait me dire que j’étais socialement inadaptée. Et je sais que c’est le lot de beaucoup de gens, sauf que c’est encore mal perçu de dire cela. Pourquoi peut-on se sentir si différente ? Y a-t-il des moyens d’être mieux adapté socialement ? Voici quelques pistes de réflexions…

Les SMS du pervers narcissique, ces armes de destruction

Votre téléphone vibre et tout ce que vous faisiez n’a plus d’importance. Vous savez. Vous savez que c’est lui et qu’il vous a envoyé un message. Peu importe où vous en êtes dans la relation mais ses messages vous retournent la tête. Eh oui, il est fort ce pervers narcissique… Il use de mots pour mieux vous manipuler et faire de vous son pantin. Alors, pour ne pas tomber dans son jeu malsain, voici quelques exemples types de SMS qu’un pervers narcissique pourrait tout à fait vous envoyer.

Comment sortir du triangle de Karpman ? 5 étapes à connaître

Dispute, prise de tête, vouloir aider, râler… Les relations sociales ne sont pas simples ! Et ça, un psychologue l’a bien compris, à tel point qu’il a théorisé un modèle de relation, c’est le triangle de Karpman. On s’enferme dans 3 rôles inconsciemment : bourreau, victime ou sauveur. Mais comment sortir du triangle de Karpman ? Comment retrouver des relations plus apaisées ? Explications.

Syndrome de Diogène : que cache l'accumulation d'objets ?

Vous avez sûrement vu au moins une fois l'émission "C'est du propre !" diffusée sur M6 il y a 10 ans. On y voyait des appartements ou des maisons avec une accumulation d'objets en tout genre, au point que les personnes avaient du mal à y circuler, sans parler de la crasse et de l'insalubrité... En fait, cette émission mettait en avant des personnes atteintes du syndrome de Diogène. C'est une vraie pathologie, qui est difficile à soigner, surtout lorsqu'on méconnaît ce syndrome et qu'on n'en comprend pas les causes. Explication.

Anxiété, trouble anxieux généralisé : tout savoir pour en guérir

L’anxiété, je la connais bien, car j’ai fait ma première crise d’angoisse il y a 15 ans. Depuis ce jour, l’anxiété m’accompagne au quotidien. Au moindre coup de stress ou contrariété, des symptômes physiques ou psychiques se manifestent. Être stressée, anxieuse ou inquiète sont des émotions normales tout comme la joie et la colère, mais chez certaines personnes l’anxiété prend une place trop importante, allant même jusqu’au Trouble de l’Anxiété Généralisée (TAG). L’anxiété est présente en permanence, ce qui nous empêche de vivre sereinement. Néanmoins, il existe des solutions pour mieux maîtriser cette anxiété et la comprendre. Comment la traiter pour retrouver un quotidien apaisé ? Explications.

Le nudge : une technique pour se faire influencer ?

On pourrait croire qu’il s’agit du nouveau mot à la mode pour un selfie "oléolé" ou encore une nouvelle tendance fashion, mais pas du tout 🤪. Le nudge, c’est quelque chose de très sérieux. En effet, c’est une théorie issue des sciences comportementales sortie des recherches de l’économiste, Richard Thaler. Démocratisée depuis 2017, elle propose d’inciter un individu à agir, sans aucune contrainte, mais comment ça marche concrètement ? Explication

Les thérapies de conversion, l'horreur enfin interdit en France

S’il y a bien quelque chose que je trouve normal, c’est d’aimer qui on veut, peu importe son sexe et son genre. Malheureusement, beaucoup de gens ne pensent pas comme moi... À tel point qu’il existe des thérapies de conversion, afin de forcer des personnes homosexuelles ou trans à abandonner leurs orientations sexuelles ou leurs genres. Un projet de loi est voté pour interdire ce genre de “thérapie” et il est urgent de le faire.

Les 5 blessures de l'âme : tout savoir pour ne plus souffrir

Rejet, abandon, trahison, humiliation, injustice… Autant de mots qui n'évoquent pas quelque chose de positif et qui correspondent aux 5 blessures de l’âme. L’autrice canadienne, Lise Bourbeau, a publié un livre à ce propos et elle explique en quoi les blessures émotionnelles nous affectent et nous perturbent. À cause d’elles, on s’empêche d’être nous-même, c’est pourquoi, il faut les connaître et les décrypter pour se débarrasser de sa souffrance.

Les podcasts Wengood

Les 5 blessures de l'enfance : le rejet par Jean Doridot Docteur en psychologie

12 février · Wengood

18:06