Comment gérer son deuil pendant les fêtes de fin d’année ?
Même s’il n’y a pas de bonne ou mauvaise façon de gérer son deuil pendant Noël, j’ai quand même quelques conseils à donner. Il s’agit de mon expérience et des petites choses qui m’ont aidé à mieux traverser ce moment, mais il faut garder à l’esprit que chacune gère ses émotions et sa peine comme elle peut ❤️.
Communiquer ses émotions
J’avais peur que ces premières fêtes de fin d’année, sans elle, soient ingérables avec mon hypersensibilité 😥. Le décès était encore trop récent, il datait de quelques mois à peine. Pas assez pour s’en remettre, mon cœur était encore lourd... Mais ce qu’il faut se dire, c’est qu’il ne faut pas avoir honte de ce que l’on ressent. C’est normal d’éprouver de la peine après un décès, il ne faut pas avoir peur de “craquer”.
Ma crainte était de fondre en larmes et c’est arrivé le matin de Noël, lors de l'ouverture des cadeaux. Ma famille m’a soutenu et m’a dit qu’elle comprenait, surtout mon père. On a pu parler de ma mère et partager notre immense chagrin, je me suis sentie moins seule grâce à ça.
Laisser les autres prendre l’organisation en main
C’est ce qui a été le plus bénéfique pour moi. Je n’avais pas envie de gérer l’organisation des fêtes de fin d’année. J’ai pris du temps pour moi, je me suis reposée. Je n'ai eu que les “bons” côtés de Noël. Il est important de pouvoir déléguer et d’être accueillie par son entourage et que la famille prenne le relais. En plus, ça permet de faire autre chose qui est essentiel : changer d’air 🙌 ! En tout cas pour ma part, vu que le reste de ma famille vit dans une autre région.
👉 Encore une fois, ça m’a fait énormément de bien, mais il y a d’autres personnes qui préfèrent prendre les choses en main et s’activer pour s'occuper l’esprit. C’est aussi un moyen d’avoir le contrôle sur des choses qu’on maîtrise, ce qui n’est pas le cas du deuil…
Créer du partage
On peut choisir des moments où on s’isole et des moments où on partage des activités ou des repas avec ses proches. Ils sont importants, car ils nous rappellent ceux et celles qui sont présents et encore vivants. J’ai pu ainsi profiter de mon père, de ma grand-mère et des autres membres de ma famille. C’est un moyen de s’accrocher aux autres personnes qui comptent 🥺.
D’autant plus que, comme je l’ai dit, eux aussi traversent un deuil. On peut donc en parler et se remémorer des moments de joie, avec nostalgie et émotion, de la personne absente.
S'autoriser des moments de bonheur
Ce qui est plus difficile, c’est de se dire qu’on a le droit d’avoir des moments de bonheur, de joie et de rire. Lors de ce premier Noël sans elle, j’ai quand même profité des pitreries de mon cousin, des blagues de mon oncle, d’une partie de jeu de société qui part en fou rire, etc.
Un sentiment de culpabilité nous envahit parfois, mais il ne faut pas s’attarder dessus. Au contraire, on a besoin de ces moments pendant le deuil pour s’accrocher à la vie et pour avoir la preuve qu’elle mérite d’être vécue...
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