Inciter ses parents à voir un psy, comment faire ?
C’est ça le problème que je souhaite pointer, c’est le refus de se remettre en question ! C’est problématique, autant pour eux que pour nous. Nous, les enfants “adultes” nous consultons pour pouvoir nous sortir d’un schéma familial toxique. Eux, les parents, devraient le faire pour, eux aussi, sortir d’une parentalité toxique qu'ils ont subi. Ça aurait pour conséquence de restaurer à la fois le dialogue et à la fois de se débarrasser d’une souffrance intériorisée 😔…
Alors, on fait quoi 😩 ? Je vais vous dire comment j’ai procédé et ce que conseillent, de manière générale, les thérapeutes.
👉 Montrer l’exemple
Le meilleur moyen d’inciter nos parents à commencer une thérapie, c’est de partager notre expérience. Pour ma part, j’ai décidé d’en parler dès le début, y compris de ma prise d’antidépresseurs. J’ai souligné combien je me sentais mieux et comme le dit le psychothérapeute, Yves Alexandre Thalmann, partager son expérience positive à propos de la thérapie est le meilleur moyen de dédramatiser la chose !
👉 Dialoguer avec bienveillance
Une chose que je me suis dite dès le départ, c’est que je ne devais pas prendre l’angle de “je fais de la thérapie à cause de VOUS”. La psychologue, Natahlie Giraud, conseille en effet de ne pas faire de reproches et des critiques, car ça risque de braquer nos parents. Il est normal qu'ils réagissent comme ça, si on adopte ce comportement 🤕. Pour ma part, j'explique comment se passent les séances et je montre mon évolution !
👉 Proposer une séance ensemble
Évidemment, avant de se lancer, il est nécessaire que notre thérapeute soit d’accord et qu’il soit à l’aise avec la thérapie familiale. Cependant, si c'est le cas, il est possible de proposer de faire une séance ensemble pour leur montrer comment cela se déroule. Une première séance peut permettre de déverrouiller des choses enfouies et cela peut avoir bien plus de compétences positives qu’on ne le pense !
👉 Respecter leur rythme et leur choix
Comme le dit Nathalie Giraud, on ne peut pas forcer quelqu’un à faire une thérapie, c’est une démarche personnelle, qui doit venir d’une motivation intrinsèque. On doit donc respecter le rythme de nos parents. On a planté une graine en faisant tout ce qui nous était possible de faire, on doit encourager et pas contraindre.
L'avis de la rédaction : s'éloigner en cas de rupture du dialogueSi vos parents continuent à être fermés et que cela provoque beaucoup de souffrance en vous, alors il est peut-être nécessaire de s’éloigner pour se protéger. Bien sûr, tout cela doit être réfléchi en thérapie individuelle, néanmoins, on ne peut pas sauver des gens qui ne souhaitent pas l’être. On commence par soi-même et si cela signifie rompre le lien, alors il est possible que cela soit quelque chose de nécessaire… 🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! #BornToBeMe Contacter un psychologue |
Mais aussi :
Sources : “S'estimer et s'oublier” de Christophe André // Étude de Frazer, A. L., & Fite, P. J. (2016). Maternal psychological control, use of supportive parenting, and childhood depressive symptoms
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