Ce que j'aurais dû faire (et ce que je fais maintenant)
Après cette explosion et quelques semaines de silence radio, j'ai réalisé que je m'y étais mal prise. J'ai même consulté une psychologue pour comprendre comment gérer tout ça sans péter un plomb à chaque réunion de famille 😅. Avec le recul et ses conseils, voilà ce que j'aurais dû faire dès le début (et ce que j'applique maintenant pour survivre à ma belle-mère) :
1. Prendre de la distance au lieu d'exploser
Quand elle me faisait ses réflexions sur la manière dont j'élevais mon fils, j'aurais dû éviter de tout garder pour moi jusqu'à l'explosion. Maintenant, quand elle insiste ou devient désagréable, je prends le large discrètement ("ah, j'ai envie de faire pipi tiens !" ou "oh regarde, le bébé a besoin d'être changé"). Je me fais confiance, je sais comment élever mon enfant et ses conseils, même s'ils partent d'une bonne intention, sont souvent un peu datés ou ne me conviennent tout simplement pas 🙄.
2. Sourire et acquiescer (sans forcément appliquer)
"Tu devrais le laisser pleurer, tu vas en faire un enfant pourri gâté.", "Il est grassouillet, non ? Tu es sûre de ne pas lui donner trop à manger"
Avant, ce type de remarques me mettait hors de moi 🤬. Maintenant, j'ai appris à faire mon plus faux beau sourire et à dire simplement : "Merci, c'est une bonne idée, je vais y penser." Et hop, je continue sur ma lancée sans rien changer ! Ma psy m'a fait comprendre que ma belle-mère essaie sans doute de bien faire, même si elle est très maladroite. Elle veut s'impliquer et se rendre utile. Du coup, j'essaie de penser à l'intention louable plus qu'aux propos agaçants (bon, ça marche pas toujours, hein 😅).
3. Poser mes limites, gentiment mais fermement
OK, mon mec est plus famille que moi, mais j'ai fini par comprendre que je devais m'affirmer et dire non aux visites à l'improviste qui empiétaient sur notre intimité. J'ai appris à refuser gentiment tout ce qui me gêne et à proposer une alternative : "Ce week-end ne nous arrange pas, mais on peut se voir dimanche prochain pour le goûter ?" Ça passe beaucoup mieux qu'un refus sec ou qu'un silence qui finit en explosion 💥.
4. Impliquer mon conjoint (enfin !)
C'est la leçon la plus importante que j'ai apprise : j'aurais dû parler à mon conjoint bien avant de craquer. Au début, je me plaignais tout le temps de sa mère, ce qui le braquait. Ma psychologue m'a conseillé de changer d'approche : au lieu de critiquer, je lui demande maintenant de m'aider. Je lui dis "j'ai besoin que tu me soutiennes face à ta mère" plutôt que "ta mère est insupportable". Et ça change tout ! On parle d'une même voix maintenant, et notre couple ne trinque plus à cause de ma belle-mère 😊.
L'avis de la rédaction : mais pourquoi est-elle aussi méchante ?Comment expliquer que votre belle-mère soit une grand-mère si envahissante ? Eh bien la rivalité, tout simplement ! Dès qu'elle voit son fils s'en aller vers une autre, une rivalité plus ou moins consciente s'installe. Surtout si elle traverse en plus une période instable dans son propre couple ou si elle a peur de vieillir. Elle craint que vous réussissiez mieux qu'elle et que, de fait, vous la laissiez de côté. En réaction, elle s'implique donc à fond sur votre enfant, pour montrer à quel point elle était une bonne mère. Sauf que maintenant, c'est chacun sa place, à vous de faire respecter l'ordre ! Et si cette situation génère de grandes tensions, que vous vous sentez perdue et ne savez plus quoi faire, n'hésitez pas à contacter l'un de nos psychologues afin de comprendre pourquoi cette situation vous affecte autant et quels comportements mettre en place pour en sortir.
🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! #BornToBeMe
Contacter un psychologue |
Mais aussi :
Cet article vous a plu ?
Vous voulez en savoir plus 🤔 ?
Ecrivez directement à l’auteurLaurianeRomami !
Poser une question à Lauriane
Envie de partager vos impressions ? Laissez un commentaire