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Face à une blessure, deux solutions existent. Dans le meilleur des cas, le temps qui passe nous aide à nous faire une raison et à accepter de prendre les gens avec leurs qualités et leurs défauts. Mais quand la rancœur est trop grande, cette boule dans notre ventre nous ronge au fil des mois, des années, et le besoin d’exploser se fait ressentir 🤯. Quelle voie faut-il prendre ?
Identifier le véritable problème
Le sentiment d’injustice que je ressens est réel. Chaque fois que je pense à mes parents, je n’invente pas cette boule dans mon ventre. Mais pourquoi au juste ? Suis-je capable de mettre le doigt sur ce qui me pose véritablement problème ? 🤔 Il y a tout de même une différence entre des rancœurs de longue date et une parole mal interprétée le mois dernier… 👉 Par exemple, je ne peux traiter ma mère de parent indigne parce qu’elle m’avait perdue dans les rayons d’un supermarché, et que je ne me suis pas rendu compte qu’elle me cherchait. On ne m'a jamais expliqué cet événement que j'ai si mal vécu. De ce fait, le traumatisme a pris une ampleur telle qu’aujourd’hui l’abandon est ma pire crainte...
En revanche, comparer ses enfants est un reproche légitime. Combien de fois ai-je répété enfant « Mon frère, ce chouchou » ? Aujourd’hui, j’ai arrêté de me battre mais pas de souffrir de cette comparaison qui m’a totalement fait perdre confiance en moi. Avant de me pencher sur le sujet, je me trouvais susceptible. Mais après réflexion, mes réactions d’aujourd’hui sont des réponses à des actions du passé, d’où l’intérêt de remonter à la source du malaise pour mieux le traiter.
💬 De mon point de vue, je pense qu'on ne se trompe jamais en communiquant sainement, en exprimant ce qu'on ressent et en échangeant sincèrement. Par contre, s'il est question de déverser sa bile sans réflexion en amont, en blessant l'autre, ça ne fait pas sens et ça ne fera du bien à personne. Pas même à vous, au contraire. Après une longue phase de réflexion personnelle, j'ai pu ouvrir le dialogue avec mes parents, ce qu'on s'est dit restera entre eux et moi, j'en suis sorti apaisée même si ça n'a pas été facile pour mes parents qui ne sont pas vraiment du genre causant. |
Bonjour, Merci pour cet article mais pour moi il arrive « trop tard » ... bonheur - malheur, dirai- je ... J’ai eu un jour en 2017 un déclic, avec une sorte de trop plein de tout faire ressortir les comportements intolérables, les phrases inadmissibles, la violence physique et psychologique. Je me suis mise à dos ma famille, tous coupables et se serrant les coudes face à leur absence d’intégrité et de valeurs morales défendant le pire comme ma faute même ma maladie... Avec certains membres de ma famille, le contact est rompu et pour les autres, ils se contentent de me garder à l’écart. Avec des rapports banales de la pluie et du beau temps comme la relation avec le facteur .... (sauf mes parents qui ne valent vraiment rien) J’ai pleurée mes frères et sœurs de longs mois ... et puis j’ai réalisée que toutes ces années j’ai aimé des gens qui ne valaient rien, Leur comportement me confirme que je n’ai rien perdu de précieux... J'avais une famille pendant plus de 20 ans parce que je fermais ma bouche comme un bon petit soldat, une moins que rien dépressive juste bonne à rendre service, donner de l’argent ou à offrir des cadeaux et encaisser les coups physiques ou verbales. Aujourd'hui Je ne regrette plus rien tout, je me dis qu’ il n’y a rien à sauver vu que nos relations étaient fondés sur de mauvaises bases... ces gens toxiques m’ont pourries la vie. J’espère refaire ma vie et disparaître bientôt .... Bon courage à tous ceux qui vivent cette situation ...
Lisand, il y a 4 ans