Parent parfait : quand la pression est trop forte
Quand on devient parent, force est de constater qu'il n'y a pas de mode d'emploi, pas de guide du parent parfait. On se jette alors sur tout ce qu'on peut trouver pour essayer d'avoir le petit être le plus équilibré possible. Éducation bienveillante (et sa culpabilité), Montessori tout y passe pour devenir un bon parent et avoir un peu de chance de ressembler aux parents des réseaux sociaux qui rayonnent avec leurs enfants étincelants. Eh oui, la compétition est lancée et la remise en question est permanente. Mon enfant n'est pas obligé d'obéir, si je lui explique simplement les choses ça devrait fonctionner... sauf que ça ne fonctionne pas et mon cerveau bourré d'idées toutes faites sur l'éducation vrille complètement !
🫸 Il faut arrêter tout de suite de chercher à atteindre la perfection. Quand on se rendra compte que cette dernière ne sera jamais atteinte, on finira par rejeter la faute sur son enfant. On a connu plus parfait !
Pas un parent parfait, juste un parent qui dédramatise
Vous savez quoi ? Je crois que l'on a le droit de commettre des erreurs avec ses enfants. Plein d'erreurs même. Vous pouvez crier, parfois, dire que vous ne voulez pas faire de la pâte à modeler, de temps en temps, vous pouvez vous agacer mais la limite à ne jamais franchir c'est la violence, physique ou verbale, et bien évidemment la maltraitance.
Quand on est parent, il faut accepter de lâcher prise.
Si le parent parfait n'existe pas, l'enfant parfait non plus. L'enfant que l'on a en face de soi n'est pas celui du livre sur l'éducation que l'on vient de terminer, alors il faut accepter et faire preuve de plus de souplesse. Avant, j'étais excédée quand la nounou me faisait une remarque. Quand par exemple elle me disait que la purée n'était pas assez mixée, que mon fils ne supportait pas qu'on lui dise non, où qu'il riait quand d'autres enfants pleuraient. Maintenant, j'écoute et j'oublie. Hors de question de passer la soirée à chercher des solutions sur les forums, à me remettre en question, à m'inquiéter.
Avec les enfants la réalité est souvent loin de ce qu'on imagine et même si l'amour prime nous avons toutes nos propres limites. L'éducation, plus que tout autre, est un domaine où l'on apprend en tâtonnant. Mais si au lieu de partir dans une quête sans fin de conseils éducatifs, de réponses précises, de méthodes efficaces on laissait simplement un peu plus de place à la spontanéité ?
L'avis de la rédaction : comment devenir imparfaite ?La quête du parent parfait est vaine et entraîne une pression sur tous les membres de la famille : les enfants eux-mêmes doivent devenir de bons enfants pour répondre aux exigences de perfection de leurs parents. Pour le bien-être de tous, il est urgent de devenir (ou de rester) une mère imparfaite. Celle qui accepte que son enfant soit frustré, en colère et crie. Celle qui ne propose pas forcément des activités extraordinaires pendant les vacances scolaires. Celle qui continue sa discussion d'adulte quand son enfant réclame son attention. Celle qui cultive son grain de folie et surtout celle qui se
fout du regard des autres. Être bonne avec ses enfants, c'est aussi leur montrer que l'unicité, l'imperfection de chacun est une beauté et on ne le dira jamais assez mais une mère heureuse a forcément des enfants heureux, pour peu que l'on prenne du recul. Alors oui aux câlins et stop aux obligations !
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