Comment ne pas répéter les erreurs de ses parents ?

Mis à jour le par Camille Lenglet

J'ai une blessure d'enfance en moi que j'essaie de soigner depuis plusieurs années. Elle s'est produite à cause d'une erreur inconsciente de mes parents. Je ne souhaite pas que mes enfants aient eux aussi la peur de l'abandon. Comment donc ne pas répéter les erreurs de nos parents sur nos enfants ? Quelles sont les solutions pour réinventer le modèle ? J'ai creusé le sujet et voici ce que j'ai trouvé à ce propos.

Comment ne pas répéter les erreurs de ses parents ?
Sommaire : 

Les blessures universelles de l’enfance

Qu’on se le dise, les parents parfaits n’existent pas ! On fait toutes des erreurs un jour ou l’autre et elles sont souvent inconscientes. Néanmoins, il faut être vigilant, certaines peuvent créer une blessure universelle dont votre enfant pourrait souffrir toute sa vie. Elles sont à l’origine de peurs car un besoin de sécurité n’a pas été comblé.

➜ Généralement, il y a 5 blessures universelles que l’on rencontre dans l’enfance, qui naissent à cause d'erreurs traumatisantes : l’injustice, le rejet, la peur de l’abandon, la trahison et l’humiliation. Il est important de veiller à ne pas reproduire nos propres blessures. Malheureusement, beaucoup de personnes en souffrent sans le savoir.

Comment ne pas reproduire le schéma parental ?

Si on veut éviter de reproduire les erreurs de nos parents, c’est que l’on a conscientisé le problème et c'est une bonne nouvelle. Néanmoins, cela ne signifie pas qu’on va les éviter naturellement. Par exemple, si on a eu des parents absents, il ne faut pas prendre le contre-pied en étant envahissant et étouffant. Alors comment faire ?

Faire la paix avec ses parents

Si on a eu des parents toxiques, il n’est pas possible de tout pardonner. Cependant, pour notre propre bien-être, il faut déterminer les blessures et verbaliser ce qui n’allait pas. Parfois, il n’est pas possible de le faire en face à face car le dialogue est rompu ou que nos parents sont décédés. Dans ce cas-là, on peut envisager de rédiger une lettre à nos parents ou même d’entamer un travail thérapeutique

👨‍👩‍👧‍👦 Si on échange avec nos parents et qu’ils sont ouverts à l’idée, il est même possible d’envisager une thérapie familiale. Dans tous les cas, cela sera un moyen de se libérer du passé pour se concentrer sur le présent.

Se libérer des non-dits

Lorsqu’on a eu un passé traumatique, il est important d’en parler à ses enfants. Attention, il ne faut pas le faire lorsqu’ils sont petits. Il faut attendre qu’ils soient en âge de comprendre notre histoire et nos blessures. Il est possible de s’excuser et de raconter notre histoire, tout en mettant en avant que ce n’est pas la leur. Nous sommes les seuls responsables de nos comportements envers nos enfants, il ne faut en aucun cas leur faire porter ce poids. C’est pourquoi le dialogue doit être fait lorsqu’ils sont en âge de comprendre. 

🙅‍♀️ Se libérer des non-dits signifie aussi que les secrets de famille doivent être libérés. Garder des choses enfouies est nocif, aussi bien pour les parents que pour les enfants, qui ressentent très bien lorsque quelque chose ne va pas.

Pratiquer l’écoute active avec son enfant

Pour être sûre qu’on répond à tous les besoins de notre enfant, il faut l’écouter ! Par exemple, si notre enfant nous raconte sa journée, il est nécessaire de prêter attention à ce qu’il dit. On peut manquer le fait qu’il se soit disputé avec un camarade et qu’il soit perturbé. L’écoute active permet de se concentrer sur les paroles de l’autre, ça vaut aussi pour nos enfants. Il est compliqué d’être tout le temps concentré mais il faut au moins dégager un dialogue pour être en totale connexion avec nos enfants.

➜ Être à l’écoute permet de déceler les besoins comme la sécurité, l’amour, la communication, la reconnaissance et l’épanouissement.

➜ Être à l’écoute, c’est aussi ne pas anticiper en fonction de nos traumatismes et de nos chocs émotionnels.

Ne pas projeter nos désirs sur eux

Il faut dissocier le soi de nos enfants : ils ne sont pas nous ! Ce sont des personnalités à part entière qui dépendent de nous. On doit les élever mais pas projeter nos désirs sur eux. Il faut être là pour les accompagner dans leurs passions et projets. Pour y parvenir, on doit se débarrasser de nos croyances limitantes pour sortir de notre zone de confortElles sont généralement héritées de notre famille, notre entourage et  milieu social.

➜ On doit pouvoir pousser son enfant à explorer le champ des possibles, à découvrir, s'instruire, être curieux, etc.

L'avis de la rédaction : un cheminement complexe

Si vous vous demandez comment ne pas reproduire les erreurs de vos parents, c'est une bonne chose, vous avez conscientisé que certaines points n'allaient pas et vous voulez protéger vos enfants. Pour autant, le cheminement intellectuel n'est pas simple et faire l'opposé de vos parents n'est pas la solution. C'est un travail sur soi complexe qui doit être accompagné par un psychologue. N'hésitez pas à prendre rendez-vous :

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Source : doctissimo.fr

Article proposé par Camille Lenglet

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