Mon mec est très famille.... moi non ! Je subis ou pas ?

Mis à jour le par Lauriane Amorim

Et encore un dimanche chez sa maman chérie ! Ma belle-famille est partout. Dans nos week-ends, dans nos vacances, dans certaines de nos soirées, dans nos sorties, je m'étonne presque qu'on n’habite pas tous ensemble 🤦‍♀️. Je subis ou je coupe le cordon pour eux à grands coups de dents ?

Mon mec est très famille.... moi non ! Je subis ou pas ?

Une vie dirigée par la famille de l'autre

Pour moi, c'était l'évidence : en grandissant, on s'éloigne de ses parents. Devenir adulte, c'est ne plus être uniquement l'enfant de ses parents, mais aussi l'architecte de sa propre vie. Quand on est en couple, on devrait donc venir chacun avec son héritage familial et le transformer afin de créer notre propre famille 🏘️.

Mon conjoint n'est pas seulement venu avec son héritage familial, mais avec sa famille au complet 😅 ! Et ce qui était prévisible advient finalement : nous vivons sous l'emprise de ma belle-famille. Ils choisissent l'endroit où l'on va tous partir en vacances, ils donnent leur avis sur chaque choix que nous faisons. Cela comprend aussi la couleur du canapé, sur lequel je les trouve fréquemment assis, certains soirs de semaines quand je rentre. Tout ça, sans compter les divers appels de sa mère envahissante pour prendre des nouvelles (4 fois par semaine, vraiment ?) ou pour demander des conseils (j'étais là sinon !) 🥴.

Un homme adulte avec ses parents

Le véritable problème, c'est que mon mec semble incapable de voler de ses propres ailes et que de fait, nous ne pouvons être indépendants.

👋 Besoin d'aide ? Vacances avec les beaux-parents : 5 conseils pour survivre !

Les limites et l'acceptable

La famille, c'est le point d'où l'on part, pas celui où l'on va. En grandissant, j'ai compris que je n'étais pas obligée d'aimer mes parents, mais je les aime. Ce sont mes racines et si j'ai réussi à couper le cordon, je n'ai cependant pas coupé le lien

Avec ma famille, nous avons juste redistribué les cartes et ajusté nos places, mais ce n'est pas simple à faire. Réinventer ses traditions, faire la transition n'est pas une chose aisée pour toutes les familles 🤔.

📌

Pour le couple et pour ceux qui le forment, l'important, c'est de finir par se mettre d'accord sur ce qui est acceptable de la part de sa belle-famille, mais aussi de la part de sa propre famille et aussi, de poser des limites. N'oublions pas que composer, c'est la base du couple.

Les obligations et les contraintes sont essentielles à la vie, mais quand aller manger chez mes beaux-parents tous les week-ends est devenu une véritable corvée, j'ai décidé que ce serait sans moi... la plupart du temps 🤐. Il m'arrive encore bien entendu d'y aller, mais moins régulièrement, ou alors, je passe juste pour le café, sinon, je décline poliment et je profite de ma journée en solo. Les rituels de famille s'installent bien plus vite qu'on ne le pense, mais il faut à tout prix éviter qu'ils se gravent dans le marbre et deviennent oppressants, voire complètement infantilisants.

👋 Cet article peut vous intéresser : Pourquoi me voit-on comme une gamine dans ma famille ? Ras-le-bol de l’infantilisation

La nécessité de trouver un terrain d'entente

J'ai imposé une chose à mon mari. Chez moi, c'est chez moi. Que ma belle famille passe à l'improviste une fois de temps en temps, passe encore, mais que je les retrouve fréquemment chez moi, c'est non 😤 ! Il peut aller les voir lui, à sa guise, mais notre appartement ne doit pas être un hall de gare, c'est le terrain d'entente que l'on a trouvé. Bien sûr, on évite donc de se mettre en colère ou de chercher le conflit, mais on explique calmement notre besoin de calme, de se retrouver en couple, d'intimité. Et on tient bon ! Chacun doit comprendre quelle est sa place et qu'il y a maintenant des limites que l'on ne peut plus franchir. Ça suppose donc, d'apprendre à dire non 👀.

Et puis bien sûr, la vie de couple est faite de compromis, donc il y a des choses à négocier et à prendre avec le sourire. On peut tenter de réduire le temps des vacances en famille pour essayer de s'accorder des vacances en couple, par exemple. L'important, c'est de communiquer, au sein du couple, sur ses besoins et de faire en sorte que personne ne souffre. Il faut toujours se souvenir que lorsque l'on s'engage avec une personne, on s'engage aussi avec son entourage, mais que le couple doit fonctionner en autonomie 🧑🏻‍❤️‍💋‍🧑🏽. Attention donc à bien fixer les limites dès le départ pour éviter des conflits au sein du couple.

👉 Enfin, qu'importe l'âge, parfois, pour trouver un terrain d'entente, il est bon de proposer une thérapie familiale qui permettra à chacun de trouver sa place.

L'avis de la rédaction : communication et compromis au programme

Il est parfois difficile d'accorder ses violons en couple, surtout quand il y a ce genre de décalage dans la vision de la vie et de la famille. Le sujet peut alors devenir pesant et s'envenimer très rapidement... Gare aux non-dits, à force de tout intérioriser on finit par exploser entre le fromage et le dessert et ce n'est pas beau à voir. Une bonne communication et des compromis s'imposent alors pour le bien-être de chacun. Si les relations sont tendues, que la situation s'envenime, n'hésitez pas à contacter un psychologue. 

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe

Contacter un psychologue

Mais aussi :

Article proposé par Lauriane Amorim

Mon rêve de bonheur : redécouvrir le monde avec des yeux d'enfants

Nos derniers articles

Les 8 bienfaits insoupçonnés du soleil sur l’organisme

Oui, l'été est enfin là ! On va pouvoir profiter pleinement des beaux jours. Après de longs mois de grisaille, les premiers rayons du soleil sont une véritable bénédiction. Les terrasses sont prises d’assaut et chacun·e profite de ce doux réconfort, après des mois pas toujours faciles. On se sent bien, joyeux·se et heureux·se. Tout cela, grâce au soleil ! Eh oui, car le soleil a des bienfaits insoupçonnés sur notre organisme. Surprises garanties !

Le délicat sujet de l’aliénation parentale, controversée mais réelle ?

Il y a rarement des sujets que je trouve délicats à aborder, sauf ceux qui sont remis en cause, comme l’aliénation parentale. En effet, c’est un sujet à prendre avec des pincettes, tant il est encore débattu à l’heure actuelle. Cependant, c’est un sujet qui me tient à cœur, car il a été au centre d’un conflit au sein de ma famille. Voici donc pourquoi j’ai eu envie d’aborder ce sujet qui n’est vraiment pas simple. Explication.

"Tout va mal, je vous dis !" : attention au biais de négativité !

Je parie que vous connaissez l’expression “voir le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide” qui nous encourage à voir les choses du bon côté. Sauf que certaines personnes ne peuvent pas s’empêcher de voir le verre toujours à moitié vide. C’est ce qui s’appelle le biais de négativité ! J’avoue qu’il était un peu fort chez moi, mais depuis que j’ai commencé la thérapie, j’ai retrouvé un regard plus équilibré sur la vie. Je vous explique.

“Je crois ce que je veux” : ouh quel vilain biais de confirmation

Personne n’aime avoir tort, moi la première. Cependant, je reconnais faire des erreurs, ce que d’autres personnes ne sont pas en capacité de faire. Du moins, elles ne veulent pas écouter ce qui ne va pas dans leur sens, et ça, ça s’appelle le biais de confirmation. Je vais vous expliquer en quoi c’est problématique et pourquoi on doit faire preuve d’ouverture d’esprit. Il est important de prendre conscience du biais de confirmation pour être une meilleure personne. Oui, oui, à ce point !

Dyscalculie : les chiffres + moi = une mauvaise équation

Il faut savoir une chose sur moi, j’adore jouer aux jeux de société, en particulier Sky-jo. Cependant, la première fois, en voyant tous les chiffres sur les cartes, j’ai un peu paniqué. Ça a été encore pire quand mon amie m’a demandé de compter les points que j’avais faits. J’ai senti un gros sentiment de honte m’envahir, car j’avais peur de ne pas arriver à faire de simples calculs. Bien plus tard, j’ai compris que je souffrais de dyscalculie.

Pourquoi des ambitions hautes nous rendent malheureux⸱se ?

Il y a quelques années, j’ai fait un constat : je n’étais pas heureuse. Je me comparais sans cesse aux gens et à l’époque, j’en suis venue à déduire que : ma vie est nulle. Sauf qu’avec la thérapie et le recul, j’ai compris que c'étaient mes ambitions qui étaient un peu trop hautes. On nous pousse toujours à avoir des objectifs démesurés, mais ça peut nous conduire au mal-être. Je vous explique pourquoi.

Les podcasts Wengood

Des podcasts avec du bonheur dedans parce qu'il est temps de penser à soi ! Retrouvez nos podcasts en intégralité ici.

🌿 Méditation Dauto Compassion 7min [ Par Mélissa Parain, Naturopathe Et Professeure De Yoga ]

30 juin · Wengood

7:32


Retrouvez-nous sur Youtube

Yoga, coaching, cuisine, rencontres etc... Bonnes vibrations en libre-service ! Allez hop, on s'abonne !

Retrouvez-nous sur Youtube