Je suis incapable de sortir de mon lit : zoom sur la clinophilie

Mis à jour le par Lauriane Amorim

Je ne me sens bien que dans mon lit. C'est souvent que je me dis quand le réveil sonne ou après une longue journée, mais le fait est que j'arrive toujours à sortir de mon lit. Pour une personne atteinte de clinophilie, c'est moins simple : rester couché devient une addiction. La clinophilie, c'est l'envie irrépressible et obsessionnelle de rester couché... Et c'est moins sympa que ça en a l'air. Explications.

Je suis incapable de sortir de mon lit : zoom sur la clinophilie
Sommaire :

Des causes multiples

Pour donner une définition rapide de la clinophilie, on peut se référer à l'étymologie du mot : "le fait d'aimer rester allongé." Une personne qui souffre de clinophilie a besoin de rester couchée. Elle ne parvient pas à se lever pour vaquer à ses occupations, elle peut rester au lit plusieurs jours de suite et par extension, ne sort plus de chez elle. Associée à tort à la paresse, la clinophilie n'est pas liée à un besoin de sommeil. 

👉 L'intérieur, le lit représente un cocon protecteur dans lequel la personne se sent bien et en sécurité.

Un symptôme plus qu'un trouble : la clinophilie entre schizophrénie et dépression

La cynophilie n'est pas une pathologie en soi, elle est le symptôme de diverses pathologies :

Et plus fréquemment :

  • schizophrénie ;
  • dépression.

🧠 La clinophilie est l'un des symptômes le plus courant de la dépression. L'énergie manque, il n'y a plus d'élan vital qui pousse à sortir du lit et de chez soi. Concernant les schizophrènes, le syndrome dissociatif va créer une inhibition empêchant toute volonté. En situation d'apragmatisme, la personne schizophrène est incapable d'entreprendre des actions, de faire quelque chose de concret, de maintenir un comportement adapté aux besoins quotidiens et reste donc au lit. 

Notons aussi que certaines phobies, notamment l'agoraphobie, peuvent conduire à la clinophilie. Dans ce cas, la personne est pleinement consciente du problème, mais ne peut se résoudre à sortir de son lit, la peur prenant le dessus sur la raison. Voilà pourquoi la clinophilie n'est pas à prendre à la légère. Elle est souvent un signe annonciateur de quelque chose de plus grave. Elle doit donc faire l'objet d'une attention vigilante de la part des proches, d’autant plus que si elle dure dans le temps. La clinophilie, outre des troubles psychiatriques, peut aussi avoir de lourdes conséquences physiques :

  • fatigue chronique ;
  • constipation sévère, voire fécalome (accumulation de selle au niveau du rectum) ;
  • escarres et ulcère ;
  • perte de masse musculaire.

Une question de temps

Le lit est un cocon, un endroit intime et sécurisant. Souvenez-vous du syndrome de la cabane qui s'est abattu sur certaines d'entre nous au moment du déconfinement. Il en va de même avec notre lit. Dans les moments difficiles, pour pallier une période de stress, une déconvenue, des angoisses, etc. il est tout à fait normal de vouloir se réfugier dans son lit, de nous replier sur nous-même, pendant plusieurs heures ou même une journée complète. Là où ce comportement devient inquiétant c'est quand il dure, qu'il est inhabituel et qu'il empêche de vivre sa vie correctement (annulation d'activités, refus de voir ses proches, etc.)

Traitement : comment sortir de la clinophilie ?

Si la clinophilie est un symptôme de dépression ou de schizophrénie, son traitement s'intègre dans un traitement plus général : anti-dépresseurs, antipsychotiques, anxiolytiques. Pour les cas où la clinophilie apparaît en dehors de ces deux troubles, il faut se rapprocher d'un professionnel de santé. Un médecin traitant pourra aiguiller vers un spécialiste et/ou poser un diagnostic. Vous pouvez aussi vous tourner directement vers un psychologue qui pourra vous aider à comprendre d'où vient le problème, comment le régler et comment retrouver l'énergie et la motivation. 

Enfin, quelques thérapies peuvent aussi aider à sortir de la clinophilie. La TCC - la thérapie cognitive et comportementale qui permettra une restructuration positive du schéma de pensée. Ou encore une thérapie interpersonnelle (TIP) qui aide à comprendre l'importance et les bienfaits de l'interaction sociale, du lien avec les autres.

L'avis de la rédaction : un symptôme à ne pas sous-estimer

Ne pas sortir de son lit, ne pas pouvoir en sortir, est un symptôme à prendre un sérieux. Si vous ou l'un de vos proches restez de plus en plus souvent allongés dans le lit, ne sous-estimez surtout pas ce symptôme. Il ne s'agit pas simplement d'une "mauvaise habitude" ou d'une mauvaise passe... Si ce problème persiste, n'attendez pas pour contacter un psychologue. Plus le problème est pris tôt, plus rapide est la guérison.

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Et aussi :

Sources : La clinophilie, entre dépression et schizophrénie - Ma schizophrénie - La clinophilie - Passeport Santé - Clinophilie : comment reconnaître ce trouble associé à la dépression et la schizophrénie ? - Femme Actuelle

Article proposé par Lauriane Amorim

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