L'art de s'accepter : Comment transformer ses imperfections en forces ?

Mis à jour le par Camille Bennett

J’ai des défauts. Pas des petits défauts hein, mais des choses qui prennent de la place et que l’on remarque de suite, comme le nez au milieu de la figure. Cependant, depuis quelques années, je fais un travail d’acceptation, pour être plus en paix avec moi-même. L’un des exercices que j’essaie d’appliquer, c’est de transformer mes imperfections, mes défauts, en forces. Comment est-ce que je m’y prends ? Je vous détaille ça dans cet article.

L'art de s'accepter : Comment transformer ses imperfections en forces ?

Identifier ses imperfections

Commençons par la base ! Pour travailler sur soi, il est important d’identifier ce que l’on qualifie d’imperfections. J’ai parlé de défauts en introduction, ce qui fait qu’on pense souvent aux traits de caractère. Par exemple, moi ce que j’identifie comme imperfections dans ma façon d’être, c’est ceci 👉 ma susceptibilité, mon perfectionnisme, le fait que je procrastine, mon introversion. Je ne vais pas vous faire toute la liste, ceux-là sont déjà bien suffisants 👀 !

De plus, lorsqu’on parle d’imperfections, on peut aussi penser à des compétences qui nous manquent ou de mauvaises habitudes. Je vais à nouveau me prendre comme exemple pour votre bon plaisir. Je pense au fait que je ne retiens jamais rien (donc je suis nulle en Culture G), à mes difficultés en maths ou encore à mes retards fréquents 🤭.

Maintenant, c'est à votre tour, listez ce que vous identifiez comme imperfections chez vous !

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Changer de regard

Maintenant que c’est fait, nous allons procéder à la deuxième partie, c'est-à-dire changer notre perspective sur nos défauts. En effet, tout est une question de point de vue, ce que je vois comme des défauts chez moi ne sont peut-être pas perçus comme tel par les autres 🤔.

Je pense au perfectionnisme, c’est souvent un “faux” défaut pour beaucoup de gens, à tel point que c’est la réponse bateau que beaucoup de personnes font en entretien d’embauche. Pour ma part, je le cite parce que je suis assez intransigeante sur ce que je fais, ce que je produis, au point que je ne suis jamais réellement satisfaite. Sans compter que j’ai un gros syndrome de l’imposteur qui me dit que je suis loin d’être la meilleure. Bref, vous avez le tableau.

Alors pour voir mes imperfections autrement, je leur trouve un ou plusieurs points positifs :

  • Ma susceptibilité 🔁 je suis hypersensible, connectée à mes émotions et empathique avec les autres.
  • Mon perfectionnisme 🔁 cela me pousse toujours à produire un travail de qualité supérieur, l’exigence peut avoir du bon, car elle me force à me remettre en question.
  • Le fait que je procrastine 🔁 je suis ultra-productive quand j’ai une deadline serrée. Avec un brin d’organisation et de gestion du temps, je peux équilibrer cela.
  • Mon introversion 🔁 la solitude ne me fait pas peur, j’ai peu de relations, mais elles sont profondes et fortes.

Faites de même avec vos propres imperfections !

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Se fixer une marge de progression

Vous l’avez compris, il s’agit surtout de faire de l’auto-compassion et de se dire, qu’au final, nos défauts ne sont pas si pires.

Bien sûr, je ne vous dis pas d’être résignés face à vos imperfections, s’accepter ne signifie pas renoncer à s’améliorer. Non, au contraire, je pense que l’on peut se fixer une marge de progression et faire de nos imperfections une force. Reprenons chacun des défauts et faisons cela :

Faire de ma susceptibilité, une force :

  • ✅ Je prends du recul avant de réagir à une remarque qui me blesse. Je respire et je réfléchis.
  • ✅ Je me dis que la plupart des gens ne cherchent pas à me blesser volontairement.
  • ✅ Je travaille ma confiance pour être moins sensible au jugement des autres.
  • ✅ Je communique calmement si quelque chose me dérange au lieu de le garder pour moi.

Faire de mon perfectionnisme, une force :

  • ✅ J'accepte que la perfection n'existe pas et je vise plutôt à faire de mon mieux.
  • ✅ Je me fixe des objectifs réalistes et atteignables.
  • ✅ J'apprends à lâcher prise quand c'est suffisamment bien, sans chercher la perfection.
  • ✅ Je vois mes erreurs comme des opportunités d'apprentissage plutôt que des échecs.

Faire de ma procrastination, une force :

  • ✅ Je découpe les tâches en petites étapes concrètes et réalisables.
  • ✅ Je commence par des actions simples pour me mettre en route.
  • J'élimine les distractions (notifications, réseaux sociaux...).
  • ✅ Je me récompense quand j'ai accompli quelque chose.

Besoin de plus de pistes de réflexion ? 👉 Stop à la procrastination: pourquoi on fait ça ? Comment arrêter ?

Faire de mon introversion, une force :

  • ✅ J'accepte et j'apprécie ma nature calme et réfléchie.
  • ✅ Je me ménage des moments de solitude pour recharger mes batteries.
  • ✅ Je vais vers les autres à mon rythme, sans me forcer.
  • ✅ Je trouve des activités sociales qui me conviennent (en petit groupe par exemple).

Encore une fois, faites aussi cet exercice ! 

Bien sûr, il ne s’agit pas de changer qui vous êtes, mais juste d’adopter une vision différente de vos imperfections et d’avoir conscience de votre fonctionnement. Et d’ailleurs, vous avez dû remarquer que je ne suis pas revenue sur ma mémoire défaillante, mes difficultés en maths ou mes retards. 

Tout simplement, car j’accepte ces imperfections et que je ne cherche pas à les changer. Je pourrais travailler dessus, mais je ne considère pas qu’il faille tout changer. Après tout, personne n’est parfait, et ça fait du bien de se rappeler ça et ça aide à être plus indulgent·e avec soi-même 😌 !

👉 Pour aller plus loin, je vous invite à lire ce livre de la psychologue Brené Brown : 

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L'avis de la rédaction : un regard extérieur pour nous aider

L'art de s'accepter est un voyage personnel. Nous découvrons en route une nouvelle manière de nous voir, plus bienveillante et authentique. Ce chemin vers l'acceptation de soi est pavé de défis, mais aussi de découvertes qui nous rapprochent de notre véritable essence.

Rappelez-vous que vous n'êtes pas seul·e dans ce parcours. Parfois, un regard extérieur peut nous offrir des perspectives nouvelles et des outils précieux pour avancer. Si vous ressentez le besoin d'un accompagnement supplémentaire, n'hésitez pas à contacter un psychologue. Ils vous aideront à bâtir une relation plus harmonieuse avec vous-même.

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Camille Bennett

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