Un gros syndrome de l'imposteur
Inconsciemment, on estime donc ne pas mériter ce poste tant convoité, ce partenaire si désirable, ces amis si bienveillants et parfois même, dans des cas plus extrêmes, la santé ou la vie (manquer des rendez-vous médicaux, avoir une mauvaise hygiène de vie, des comportements à risques, etc.)
Alors que fait-on ? Face à tout ça, on se sent petite, pas à la hauteur, on prévoit le pire : et si j'étais incompétente ? Si je ne méritais pas ça ? Donc, seule solution, on réduit nos chances à néant à cause de notre syndrome de l'imposteur. Ainsi, on est sûre de ne pas avoir à se confronter à un échec retentissant, à notre incompétence et quelque part, on est même soulagées. Redouter, prévoir le pire, c'est très angoissant. Une fois qu'on s'est sabordée, ouf, c'est fini, la tension se dénoue.
Le succès, la réussite, c'est aussi l'inconnu. Si on y pense, trouver l'amour, réussir son examen, avoir un nouvel emploi, c'est un changement de vie en puissance qui peut effrayer. Pas simple de sortir de sa zone de confort, alors parfois on préfère s'échapper et voire même, s'en plaindre. Parce que reconnaissons aussi, que pour certains, s'autosaboter, c'est aussi prendre plaisir à râler.
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