Pourquoi je m'autosabote ?
Nous sommes nombreux à avoir connu ça. L'entretien d'embauche pour le job de nos rêves pendant lequel on passe son temps à s'auto-dénigrer. Le premier rencard où l'on parle de son ex, de ses parents toxiques et où l'on commande des rognons au dîner. Et en parlant de parents toxiques, autosabotage aussi quand on s'enferme dans toutes ces amitiés toxiques ou ces relations néfastes qui font notre lot quotidien. Les raisons de se saborder soi-même sont nombreuses, mais point commun, il y a toujours en fond, un manque de confiance en soi.
Toute cette histoire de syndrome du sabordage, c'est surtout inconscient. Nous sommes les propres artisans de nos échecs, mais on ne le fait pas consciemment. Ce qui complique un peu les choses, parce que de fait, on n’arrive pas toujours à identifier et à se défaire de cette habitude.
Nous sommes notre pire ennemi.
Un gros syndrome de l'imposteur
Inconsciemment, on estime donc ne pas mériter ce poste tant convoité, ce partenaire si désirable, ces amis si bienveillants et parfois même, dans des cas plus extrêmes, la santé ou la vie (manquer des rendez-vous médicaux, avoir une mauvaise hygiène de vie, des comportements à risques, etc.)
Alors que fait-on ? Face à tout ça, on se sent petite, pas à la hauteur, on prévoit le pire : et si j'étais incompétente ? Si je ne méritais pas ça ? Donc, seule solution, on réduit nos chances à néant à cause de notre syndrome de l'imposteur. Ainsi, on est sûre de ne pas avoir à se confronter à un échec retentissant, à notre incompétence et quelque part, on est même soulagées. Redouter, prévoir le pire, c'est très angoissant. Une fois qu'on s'est sabordée, ouf, c'est fini, la tension se dénoue.
Le succès, la réussite, c'est aussi l'inconnu. Si on y pense, trouver l'amour, réussir son examen, avoir un nouvel emploi, c'est un changement de vie en puissance qui peut effrayer. Pas simple de sortir de sa zone de confort, alors parfois on préfère s'échapper et voire même, s'en plaindre. Parce que reconnaissons aussi, que pour certains, s'autosaboter, c'est aussi prendre plaisir à râler.
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"Maintenant que je suis au sommet, je ne peux que tomber"*
J'emprunte ces mots à Roméo Elvis🎤, parce que je trouve qu'ils résument assez bien le comportement d'autosabotage que l'on peut mettre en place quand on atteint la plus haute marche de notre escalier de la réussite personnelle. Plus on est haut et plus la tendance à se saborder est forte. Comme si l'on ne supportait pas tant de bonne fortune, et ça nous rappelle Will Smith, au sommet de sa gloire, prêt à recevoir un Oscar et sa gifle autosaboteuse.
Une faible estime de soi peut nous pousser à penser que nous ne méritons pas tant de bonnes choses, nous avons parfois peur de réussir, parce que ça implique justement de risquer de tomber de plus haut.
Le rôle de l'enfance
L'autosabotage a aussi un lien profond avec l'enfance. Prenons par exemple, cette femme qui devient antipathique chaque fois qu'elle rencontre un homme qui lui plaît. Froide, distante, elle met tout en œuvre pour ne pas réussir ses histoires d'amour. Elle évite un bonheur conjugal que sa mère n'a pas connu. Sa mère, très malheureuse en amour, n'a jamais pu trouver un partenaire à la hauteur. En sabordant ses relations, cette femme cherche à ne pas dépasser à sa mère, à lui rester loyale. Elle ne s'autorise pas un bonheur que sa mère n'a pas connu 💔.
Mais l'enfance est aussi à l'origine de notre syndrome du sabordage. Les blessures d'enfance, que nous rencontrons tous, à des niveaux plus ou moins différents, en créant des croyances limitantes, sont le terreau de notre comportement d'autosaboteur.
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