“Jamais assez bien” : allez hop, on en finit avec ce sentiment !

Je ne suis jamais “assez” bien, oui mais pourquoi ?

Avant d’en venir à être rédactrice psycho, j’ai moi-même suivi une thérapie. J’en parle ici et là, à travers tout un tas de mes articles. C’est une étape charnière qui m’a changé, notamment sur le fait d’avoir le sentiment de n’être jamais assez bien 😥.

En effet, lors d’une séance, ma thérapeute m’a posé la question qui tue : mais pourquoi avez-vous cette sensation ? Ce qui a amené à une question qui a été encore plus éprouvante, au point d’en pleurer 💔 : pourquoi êtes-vous aussi dure avec vous-même ?

C’est là que j’ai réalisé et compris. Je n’avais pas assez confiance en moi. J’étais persuadée de n’être pas “assez”, d’être une humaine en carton, qui n’était pas digne d’être aimée. C’est tellement difficile de réaliser cela, même si on en a conscience, c’est toujours compliqué de s’avouer à soi-même qu’on se considère comme pas assez bien pour les autres, pour un travail ou même de se dire que ce que l’on fait de notre vie n’est pas terrible.

Pourquoi devrait-on être moins bien que les autres parce qu’on a un physique différent, parce qu’on parle mal anglais, parce qu’on n’a pas autant d’expériences que Michel de la compta ?

On n’est pas cette pensée !

Une fois que l’on prend conscience de ce manque cruel de confiance en soi, il faut se battre. Se battre contre soi-même pour se prouver que l’on est assez. Comment faire ? Ce n’est pas un chemin de tout repos, la preuve, je suis toujours dessus depuis des années, mais j’ai considérablement progressé 💪.

Il faut apprendre à démonter cette croyance limitante, en se disant que ce n’est pas parce qu’on a cette pensée qu’elle est vérité. Un conseil que l’on m’a donné et que j’aime donner à mon tour, c’est de répéter cette phrase : “je ne suis pas mes pensées”. 

Ça nous apprend à mettre à distance nos distorsions cognitives, qui nous font croire que l’on n'est pas assez bien. Tout cela est bel et bien dans notre tête, même si bien sûr, des expériences négatives de vie peuvent renforcer cette pensée. Toutefois, en aucun cas cela signifie qu’elle est vraie 😣.

Tomber en amour de soi

Une fois que l’on apprend à combattre ce “je ne suis jamais assez bien”, la voie est libre pour l’amour. Attention, je ne parle pas d’amour avec une autre personne pour compenser une dépendance affective (qui est aussi bien souvent lié à un manque de confiance en soi 🤐). Non, je parle d’amour de soi, de croire en soi et de bienveillance envers soi-même. On arrête l’autocritique et on apprend à célébrer ses victoires, même infimes. 

Se fixer des objectifs réalisables, cela fait énormément de bien. Il ne faut pas essayer de viser la perfection, mais faire les choses selon nos propres capacités. Chaque petit pas en avant mérite d’être reconnu et apprécié, c’est ce qui nous aide à ressentir de l’amour envers soi.

Puis, on garde en tête aussi que l’erreur fait partie de l’apprentissage. Encore une fois, personne n’est parfait et OK. Toute expérience est bonne à prendre pour grandir !

👋 Cet article peut vous aider dans cette démarche : L’échelle de l’auto-compassion : faites le questionnaire !

Cultiver la patience

Enfin, une chose que j’aimerais dire, c’est que cette pensée ne disparaît pas du jour au lendemain et toutes celles qui sont liées à notre manque de confiance.

Quand je rencontre un homme, j’ai toujours la sensation de ne pas être assez bien pour lui. Quand je passe un entretien ou que je regarde mon travail artistique, c’est pareil. Cependant, j’essaie de me ressaisir et de me dire que j’en vaux la peine. Se faire embarquer par ses prophéties autoréalisatrices et ses pensées négatives, ce n’est pas vivre et être heureux.se. On s’enferme dans notre prison mentale, qui ne fait créer que de la peine.

Cultivons la merveilleuse personne que l’on est. Apprenons à être patient·e envers nous-même en ne lâchant jamais la rampe. Et demandons de l’aide quand ce n’est pas possible de combattre nos propres démons, car après tout, c’est difficile de faire cela seul·e 🥺.

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