Trop susceptible : que dois-je faire faire avec ce caractère ?

Mis à jour le par Camille Bennett

“Mais t’es trop susceptible !”. Cela nous est déjà arrivé à tous de prendre la mouche après une discussion. Cependant, entendre cette phrase signifie que ça arrive à tous les coups et que les autres nous considèrent comme susceptible. Est-ce que l’on a un côté “drama queen” ou est-ce légitime de se sentir blessé ? Pour comprendre, il faut déjà savoir d’où vient la susceptibilité. À partir de là, il est plus facile de comprendre notre fonctionnement et de savoir quoi faire avec notre caractère. Explication.

Trop susceptible : que dois-je faire faire avec ce caractère ?

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C'est quoi, être une personne susceptible ?

Une remarque et bim, tout bascule 💥. Une bouffée de colère monte en nous et on se sent bafoué. La susceptibilité, c'est se vexer très rapidement, trop rapidement aux yeux des autres. On ne digère pas les petites remarques ou les plus grandes conversations. 

Quoi qu’il en soit, il est important de dire qu'il est légitime de ressentir des émotions négatives quand on estime qu'une personne nous a blessés. Néanmoins, il faut pouvoir aussi prendre du recul pour comprendre pourquoi on a ce cocktail de ressentis qui font qu'on se vexe.


📌

Est-ce que la susceptibilité est un défaut ?

Oui, globalement, elle est perçue négativement par les autres 😣. Même si les émotions sont légitimes, ressentir quelque chose d'aussi négatif n'est pas sain pour soi. Cela retranscrit bien souvent une faille narcissique.


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Quelles sont les causes de la susceptibilité ?

Les autrices du livre "Surmonter ses complexes", Bénédicte Nadaud et Karine Zagaroli, expliquent que la susceptibilité trouve son origine dans le sentiment d'infériorité. On peut avoir ce dernier si on a eu des traumatismes, notamment pendant l'enfance. Par exemple, subir du harcèlement scolaire provoque ce type de conséquences. Cela peut aussi venir de ce que la société estime être comme un "défaut physique", c'est-à-dire que notre apparence ne rentre pas dans les codes de la norme. Par exemple, il peut s'agir d'un handicap ou d'un surpoids. 

Une femme noire et grande taille se regarde dans le miroir

Il est plus difficile de se construire positivement dans un monde qui pointe du doigt les minorités !

La conséquence de tout cela provoque un gros manque de confiance en soi. On a donc tendance à vivre à travers le regard des autres, à rechercher leur approbation et à avoir besoin d'attention pour se sentir exister et valider. Par conséquent, lorsque quelqu'un nous fait une remarque, légitime ou non, on est dévasté. C'est un tsunami qui est provoqué en nous qui vient ébranler les piliers de notre construction personnelle déjà fragile

Si en plus de ce manque d'estime de soi, on a tendance à être hypersensible, on a le combo gagnant de la susceptibilité. Les émotions sont amplifiées et démesurées, alors une simple remarque peut prendre des proportions grotesques aux yeux des autres. Le problème, c'est qu'au lieu de remettre en question la remarque, elle vient juste assombrir le piètre reflet que l'on a de nous-même. On n'arrive pas à trouver une réponse appropriée, ce qui va provoquer du repli sur soi, honte, colère, rancœur et autres sentiments négatifs !

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Comment guérir de la susceptibilité ?

Comme déjà dit, il y a une réelle souffrance derrière la susceptibilité. Une personne qui se vexe rapidement n'est pas une diva, il y a une véritable cause derrière ce comportement. Néanmoins, il est important d'apprendre à se distancier de ses émotions, pour transformer son hypersensibilité en force et à prendre davantage confiance en soi. Ainsi, on devient plus en mesure d'accepter les remarques avec plus d'objectivité. 

Personne n'est parfait et on ne peut pas plaire à tout le monde, c'est important de se le répéter. Il faut avoir conscience de sa valeur pour ne pas qu'une remarque vienne tout détruire. Puis il est bon aussi de s'améliorer, les remarques peuvent être parfois constructives ! 

Ne pas surinterpréter

Il est primordial de ne pas surinterpréter les événements. Un regard sur nous peut ne rien dire, ce n'est pas forcément un jugement négatif. Parfois, c'est même un regard admiratif ! Il ne faut pas systématiquement noircir le tableau, y compris lorsque ce sont des mots. Alors bien sûr, il y a une différence entre "j'aime moins cette robe que tu portes" à "cette robe te boudine, quelle idée de la porter".  Le but n'est pas de laisser les personnes toxiques prospérer, mais de faire la part des choses

💡 Et puis en cas de doute et que c'est quelque chose qui nous travaille énormément, il faut communiquer ! On demande à la personne pourquoi elle nous a dit ça ? Cela permet de voir si on se fait une idée et de voir si autrui est préoccupé par d'autres sujets qui n'ont rien à voir avec nous ! 

Exprimer votre ressenti

On a commencé à amorcer cette solution, mais la communication non violente est vraiment la clé pour éviter de se laisser dans une situation qui nous fait du mal. C'est primordial d'exprimer ses émotions pour éviter de les ressasser. Une remarque nous a fait du mal ? Au lieu de bouder dans notre coin, il faut dire ce que ça a provoqué en nous

Le dialogue est essentiel pour comprendre l'autre et pour se faire comprendre. La plupart des gens n'ont pas conscience de l'impact de leurs mots, donc il est bon de leur montrer. En plus, cela permet de dissiper les malentendus et les moments de tensions dus à une mauvaise interprétation 🤗. 

En exprimant nos ressentis, on évite ainsi de s'enfermer dans la contrariété qui vient, à terme, nous ronger de l'intérieur. Les émotions font partie de notre humanité et il faut savoir apprendre à les gérer pour vivre plus sereinement, sans que les choses prennent des proportions trop vastes en nous.

Pour terminer cet article, je vous invite à écouter les quelques mots du Dr Jean Doridot sur la susceptibilité : 

Si vous souhaitez voir la vidéo complète de cette interview

L'avis de la rédaction - La nécessité d'en parler

La susceptibilité est, au final, une conséquence d'une faille narcissique qu'il est important de réparer. Il faut remonter à l'origine du manque de confiance pour pouvoir se sentir mieux dans sa vie et ainsi ne pas s'emporter dans la contrariété. Pour cela, il est bien souvent nécessaire de faire appel à un psychologue, afin de faire un véritable travail sur soi. C'est une étape essentielle pour apprendre à croire en soi, alors n'hésitez pas à parler de cette difficulté à un de nos thérapeutes !

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Article proposé par
Camille Bennett

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