Et si ça me rendait dépendante ?
C’était la distorsion cognitive la plus ancrée dans ma tête. Je viens d’une famille qui a de nombreux soucis de santé mentale, pourtant personne n’a jamais voulu prendre d’antidépresseurs (AD) par peur de l’accoutumance. On m’avait même dit que ça pouvait être comme une drogue, c’est dire !
Sauf que… c’est faux ❌. Ce sont les anxiolytiques qu’il n’est pas bon de prendre sur le long terme, car ils peuvent créer une dépendance physique, ce qui n’est pas le cas des AD.
Pour bien comprendre, je vais reprendre les mots que l’on m’a donnés : lorsqu’on souffre de dépression (ou d’un autre trouble psychique), certains messagers chimiques dans le cerveau — les neurotransmetteurs comme la sérotonine ou la dopamine — sont déséquilibrés 🧠. Les antidépresseurs agissent en rétablissant cet équilibre, notamment en augmentant la disponibilité de ces neurotransmetteurs, ce qui peut améliorer notre état émotionnel et nous aider à remonter la pente. En quelque sorte, c’est un petit coup de pouce qui aide notre cerveau à mieux fonctionner 😊.
Bien sûr, notre cerveau s’adapte à ce soutien. C’est pourquoi, lorsqu’on souhaite arrêter le traitement, il est essentiel de le faire progressivement, pour éviter un déséquilibre brutal ⚖️. Un peu comme lorsqu’on enlève un plâtre après une fracture : on ne se remet pas à courir tout de suite, il faut passer par une phase de rééducation !
Dans ce cas, la thérapie joue ce rôle : elle permet de reconstruire en profondeur, pendant que les antidépresseurs nous aident à tenir debout.
Cette explication m’a beaucoup rassurée, car j’ai compris qu’il était possible de s’en libérer, du moment qu’on diminuait petit à petit le traitement 🕊️.
Cet article vous a plu ?
Vous voulez en savoir plus 🤔 ?
Ecrivez directement à l’auteurCamilleBennett !
Poser une question à Camille
Envie de partager vos impressions ? Laissez un commentaire