Quels sont les principaux biais cognitifs ?
👉 La généralisation
C’est ce que j’ai fait avec mon expérience d’examen raté. J’ai tiré une conclusion générale à partir d’un fait singulier interprété de manière biaisé. Avec ce biais, si on commet une faute, on la commettra toujours, comme si tout était immuable.
👉 L’anticipation négative
Là encore que je me sens concernée, puisqu’il s’agit d’anticiper le pire. On croit que notre projet va échouer avant même de l’avoir commencé. Évidemment cette pensée biaisée va évidemment nous conduire vers l’échec. On prendra des décisions à partir de projections erronées… L’anticipation négative est très présente chez les personnes anxieuses ou dépressives 🤕.
👉 La personnalisation
Ce type de distorsion se produit lorsqu’on a la sensation qu’on est toujours visé par le malheur. Cela touche les personnalités histrioniques, dépendantes ou hystériques. On rapporte tout à soi, c’est donc une manifestation narcissique du discours. On pense à tort que tout ce que font les autres est lié à nous.
👉 La dramatisation et la minimisation
Avec ce biais cognitif, on a deux types de comportement : on maximise nos fautes et on minimise nos réussites. Un bon gros syndrome de l’imposteur en résumé ! On croit que nos réussites sont banales et que tout le monde peut y arriver. Et à l’inverse, lorsqu’on fait la moindre erreur, on est persuadée d’être incapable (tiens donc ça me rappelle quelqu’un 🙄…). Avec cette distorsion cognitive, on ne retient que le négatif, car on ne croit pas assez en soi.
👉 L’inférence arbitraire
L’inférence arbitraire est un concept qui peut paraître nébuleux 🤔. Cependant, si je parle plutôt du fait de tirer des conclusions hâtives, je pense que c’est plus clair. Cette forme de distorsion nous pousse à tirer une conclusion sur la base d’incertitudes, sans preuve ni faits. C’est aussi le fait d’attribuer à autrui nos propres pensées erronées. Encore une fois, l’inférence arbitraire repose sur des angoisses et des prédictions pessimistes qui amplifient les émotions négatives.
👉 La pensée dichotomique
Lorsqu’on a une pensée dichotomique, c’est que tout est noir ou tout est blanc, il n’y a pas de gris. Soit c’est très positif, soit c’est très négatif ! On retrouve ce biais de pensée chez les personnes perfectionnistes : tout ce qui n’est pas une réussite est forcément un échec 😅 !
👉 Le blâme
Lorsqu’on blâme, c’est parce qu’on tient les autres pour responsables de nos émotions. Cela peut être aussi l’inverse, on se sent responsable d’émotions ressenties par notre entourage, alors qu'il n’y a pas forcément de lien avec notre comportement, mais on est pris dans un syndrome du sauveur.
👉 L’étiquetage
On met parfois une étiquette sur des gens sans forcément les connaître… Cela fait partie des distorsions cognitives récurrentes ! On a un jugement empirique et généralement, on dénigre gratuitement, ce sont les préjugés. Cela cache souvent une personnalité agressive qui aime entretenir ce type de pensée parasitaire.
👉 Les fausses obligations
“Il faut que je rentre, car je dois faire…”. Il arrive que l’on se dise ça, alors qu’il n’y a pas réellement d’urgence. Il s’agit donc de se fixer un impératif à soi-même ou à son entourage. Cela génère de la culpabilité, de la frustration, de la colère, voire du ressentiment tant on peut passer pour une personne psychorigide.
👉 Le raisonnement émotionnel
C’est lorsqu’on prend pour acquis des états émotionnels pour la réalité. Par exemple, au lieu de dire “je suis nulle”, je devrais dire “je me sens nulle”. C’est une émotion que je ressens sur le fait d’être nulle, mais qui ne traduit pas une réelle incompétence.
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