Une représentation de la norme bouleversée
Notre insatisfaction est assez symptomatique de l’évolution de la société et de l’impact des réseaux sociaux sur notre psychologie. Je m’explique 👇.
Auparavant, on construisait la représentation de notre réalité et du futur sur la base de notre zone géographique proche. Nos références, c'étaient les gens qui nous entouraient, la famille, les amis, les voisins… C'était un cadre beaucoup plus restreint, mais cela avait le mérite de conditionner des objectifs de vie de manière plus modeste et donc, plus atteignable. Si on échouait à atteindre un de ces objectifs, au final, on l'acceptait beaucoup plus facilement, car c'était la norme 🤷♀️.
Aujourd'hui, avec les réseaux sociaux, on est confronté de manière constante à des vies de rêve, à des gens heureux, hyper beaux, qui voyagent souvent sur toute la planète entière et surtout, qui sont comme "nous", c'est-à-dire, des gens ordinaires, pas des célébrités. On a donc tendance à penser que : moi aussi, je peux prétendre à cette vie, j'y arriverai un jour.
On oublie que c’est une représentation de la réalité totalement biaisée. Les réseaux sociaux sont un frein au bonheur, c’est un fait, ce que confirme le psychologue Christophe André en expliquant que ça nous berce dans une illusion dangereuse qui nous éloigne de la réalité et qui provoque un mal-être 🤕.
📌 Bon à savoir 📌 À ce propos, une étude menée par l'Université de Pennsylvanie a montré que les personnes qui passent plus de deux heures par jour sur les réseaux sociaux ont un risque accru de 13% de développer des symptômes dépressifs, comparés à ceux qui y passent moins de 30 minutes par jour. |
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