Un exemple concret de dissonance cognitive
Le mieux est de parler d’un exemple concret en vous expliquant quelle est ma plus grosse dissonance cognitive. Et je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas-là ! On va parler du fait de manger de la viande 🥩❌.
Pendant longtemps, je n’ai jamais fait de remise en question de mon régime alimentaire. Je mangeais de la viande, car tout le monde en mange. Mais la question du végétarisme a pris de plus en plus de place dans notre société, notamment en ce qui concerne la souffrance animale. J’ai toujours eu un immense amour pour les animaux. Je suis intimement convaincue qu’ils ont une sensibilité, il n’y a qu’à voir l’empathie dont fait preuve un chien ou un chat quand son maître ne va pas bien 🐶…
Trouver des arguments pour se sentir mieux
Ma dissonance cognitive se traduit ainsi : il faut que j’arrête de manger de la viande, car j’estime les animaux. Pourtant, j’apprécie le goût de la viande… Je sais que d’autres personnes ont ressenti cette détresse, certains trouvent même des arguments pour apaiser ce conflit :
- "On mange tous de la viande, il faut bien se nourrir."
- "Je mange du bœuf, mais jamais de chien ou chat hein !"
- "C’est la chaîne de la vie."
- "Mais il n’y a que de la vitamine B12 dans la viande ! Elle est essentielle pour vivre."
Pourtant, ce conflit psychologique continue d’exister, chez moi et chez les autres qui ressentent le même tiraillement, alors comment faire ?
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