L’attachement traumatique : aimer alors qu'on devrait fuir

Mis à jour le par Camille Bennett

L'amour, c'est merveilleux ! Enfin quand il ne nous détruit pas... Oui, on peut aimer quelqu'un alors qu'on devrait fuir ! Ce lien paradoxal porte un nom : l'attachement traumatique. Ce phénomène, bien connu des psychologues, est souvent invisible aux yeux de celles et ceux qui le vivent, ce que je confirme puisque je suis passée par là. Cependant, rassurez-vous, il est possible de s'en libérer. Je vous en parle pour que vous puissiez retrouver des liens sains.

L’attachement traumatique : aimer alors qu'on devrait fuir

Qu’est-ce que l’attachement traumatique ? 

L’attachement traumatique, c’est ce lien émotionnel intense et paradoxal qu’on peut entretenir avec une personne qui nous fait souffrir 💔. Il se forme souvent dans des relations marquées par des abus, de la négligence ou de la manipulation. On pourrait penser que seules les relations amoureuses ont des attachements traumatiques, mais ce n'est pas le cas. Toute figure d’attachement importante peut être concernée, on peut donc parler d'un parent, d'un membre de la famille, d'un ami, etc.


Le psychiatre, Bessel van der Kolk, explique que « les traumatismes relationnels précoces perturbent le développement du cerveau émotionnel, rendant difficile la capacité à se sentir en sécurité dans les relations futures ». On peut alors confondre amour et douleur, et rester prisonnier d’un lien toxique sans comprendre pourquoi...


Ce type de lien est souvent lié à notre style d’attachement, notamment lorsqu’il est anxieux ou désorganisé. Comprendre son propre fonctionnement affectif est une première étape essentielle pour sortir de ces schémas 💭.

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Pourquoi reste-t-on attaché à quelqu’un qui nous fait du mal ? 🤔

Ce n’est pas une question de faiblesse. Notre cerveau, en situation de stress ou de danger émotionnel, développe des mécanismes de défense 🛡️. L’un d’eux est le lien traumatique : une stratégie inconsciente pour maintenir un semblant de sécurité dans une relation instable. En effet, dans les relations abusives, la victime développe souvent une loyauté envers l’agresseur, car c’est la seule façon de préserver un sentiment de contrôle, comme l'explique la psychologue Judith Herman, spécialiste des traumatismes.

Si en plus on souffre d'une dépendance affective, (comme moi...), on reste dans la relation, même si elle nous fait souffrir... On s’attache donc à la personne qui nous fait du mal, parce que notre système nerveux cherche à éviter l’abandon, la solitude ou l’insécurité. 

👉 C’est un attachement basé sur la peur, et non sur l’amour véritable 🤕.

Ces clients témoignent de l'aide que leur a apporté la consultation avec un psychologue

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"Je consulte de temps en temps en urgence, à côté de mon suivi régulier, M. Mathon est souvent disponible. À l'écoute évidemment, comme beaucoup de psychologues. De bons conseils et analyses souvent pertinentes."

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Comment reconnaître un attachement traumatique ? 

Reconnaître un attachement traumatique n’est pas toujours évident, surtout quand on est plongé dans la relation. On peut avoir l’impression d’aimer profondément, de vivre une passion intense, alors qu’en réalité, on est pris dans un cycle de souffrance émotionnelle. Voici plusieurs signes qui peuvent alerter 🚨 :

  • 😟 Une peur intense de perdre l’autre : Même si la relation est toxique, on ressent une angoisse profonde à l’idée d’être abandonné(e). Cette peur peut être irrationnelle, mais elle est bien réelle. On préfère rester dans la douleur plutôt que de faire face à la solitude.
  • 🙈 On excuse ou minimise les comportements blessants : L’autre nous rabaisse, nous manipule ou nous fait du mal, mais on trouve toujours une justification. On se dit qu’il/elle a eu une enfance difficile, qu’il/elle est stressé(e), qu’on l’a peut-être provoqué(e)... Bref, on normalise l’inacceptable. Apprenez à repérer les phrases des manipulateurs !
  • 🎭 On alterne entre idéalisation et rejet : Un jour, on pense que cette personne est notre âme sœur, le lendemain, on se sent trahi(e), humilié(e), en colère. Cette instabilité émotionnelle est épuisante, mais elle est typique des relations marquées par un attachement traumatique.
  • 🔗 On se sent dépendant(e), incapable de partir : Même si on sait que cette relation nous fait du mal, on n’arrive pas à s’en détacher. On a l’impression d’être "accro" à l’autre, comme si on ne pouvait pas vivre sans lui/elle. C’est une forme de dépendance affective très puissante.
  • 💣 On a l’impression que la relation nous détruit, mais on y reste quand même : On se sent vidé(e), anxieux(se), parfois même déprimé(e), mais on continue à espérer que les choses vont s’arranger. On s’accroche aux rares moments de tendresse, en oubliant tous les signaux d’alerte.

Ces signes ne sont pas là pour culpabiliser, mais pour aider à prendre conscience. Ce que vous vivez a un nom, et surtout, il existe des solutions pour en sortir.

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Comment se libérer d’un attachement traumatique ? 

La bonne nouvelle, c’est qu’on peut s’en libérer 💪. Cela demande du temps, du soutien et souvent un accompagnement thérapeutique, mais c’est possible.

  • 1️⃣ Prendre conscience du schéma : Identifier que ce lien n’est pas de l’amour, mais une réponse à un traumatisme, permet de reprendre du pouvoir sur la situation.
  • 2️⃣ Se faire accompagner : Un travail avec un psychologue spécialisé en traumatismes relationnels est souvent nécessaire. Des approches comme l’EMDR, la thérapie des schémas ou la thérapie centrée sur les émotions peuvent être très efficaces 🧑‍⚕️.
  • 3️⃣ Travailler l’estime de soi : L’attachement traumatique s’accompagne souvent d’une faible estime de soi. Se reconnecter à sa valeur personnelle est essentiel pour sortir de la dépendance affective 💖.
  • 4️⃣ Reconnecter avec ses émotions : Apprendre à écouter ses ressentis permet de mieux comprendre ses besoins et de poser des limites 🧘.
  • 5️⃣ Créer un réseau de soutien : S’entourer de personnes bienveillantes aide à sortir de l’isolement et à retrouver un sentiment de sécurité 🤝.

L'avis de la rédaction : comprendre pour se libérer 

L’attachement traumatique est un lien complexe, souvent invisible, mais profondément douloureux. Il ne s’agit pas d’un manque de volonté, mais d’un mécanisme de survie profondément ancré. La bonne nouvelle, c’est qu’on peut s’en libérer. Avec de l’aide, du temps et de la bienveillance envers soi-même, il est possible de reconstruire des relations saines, basées sur le respect et la sécurité émotionnelle. Si vous vous sentez concerné(e), n’hésitez pas à consulter un professionnel. Nos psychologues sont là pour vous accompagner avec douceur et expertise.

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Mais aussi :

Sources : "Le Corps n’oublie rien" de Bessel van der Kolk, "Trauma and Recovery" de Judith Herman, "Réveiller le tigre" de Peter Levine

Article proposé par
Camille Bennett

⭐ Mon rêve de bonheur : Me sentir libre dans ce que je fais.

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