Comment reconnaître un trouble de l'opposition ?
Généralement, les symptômes du TOP se manifestent entre l’âge préscolaire et le collège, donc on peut aussi rencontrer des conflits avec son ado. Il faut prêter attention aux comportements suivants 👇 :
- Le refus de suivre les règles ou les demandes des adultes,
- L’hostilité persistante et argumentative envers les autres,
- La colère fréquente et explosive,
- Le ressentiment et la rancune,
- Le blâme des autres pour ses propres erreurs ou comportements négatifs,
- L’irritabilité et agacement constants,
- La provocation délibérée des autres,
- Le manque de remords ou de sentiment de culpabilité.
Bien sûr, nombreux sont les enfants à avoir, au moins un peu, des comportements provocateurs pour défier les parents. Néanmoins, même si les compétences sociales sont encore en apprentissage, les enfants savent ce qui est bien ou mal et cela ne dure pas (et c’est encore plus vrai pour les ados). Sauf, en cas de trouble oppositionnel 😔… D'ailleurs, il faut remarquer les comportements problématiques pendant au moins 6 mois avant de consulter.
À noter ⚠️ Il n’y a pas de cause établie pour le TOP. Toutefois, qu’il est plus fréquent chez les enfants issus de familles ayant des difficultés relationnelles et des disputes régulières. Si, en tant que parents, on a du mal à gérer nos émotions et que l’on a des souffrances non réglées, notre enfant a plus de chance de développer un TOP. |
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Comment gérer un enfant atteint de TOP ?
Comme dit précédemment, la meilleure solution reste de demander de l’aide. Le trouble oppositionnel est difficile à gérer, il ne faut donc pas hésiter à en parler. Il est possible de commencer par son généraliste, qui pourra ensuite réorienter vers des spécialistes, dont le pédopsychiatre 💬.
Ce dernier va aussi rechercher des symptômes anxieux, de troubles du sommeil et de l’appétit, voire des symptômes de la dépression. En effet, le TOP est souvent lié à d’autres troubles et révèle une souffrance bien plus profonde. De plus, la phase de diagnostic est aussi importante pour différencier le trouble oppositionnel avec provocation d’un trouble non traité de déficit de l’attention avec hyperactivité (le TDAH).
Le suivi thérapeutique pour calmer le TOP
Le suivi thérapeutique est essentiel pour aider l’enfant à retrouver un comportement plus apaisé. Il est possible qu’il entame une thérapie individuelle, mais la thérapie familiale peut être également d’une grande aide. En effet, elle permet de s’impliquer et de travailler sur la dynamique familiale, en améliorant la communication. Elle peut être particulièrement adaptée avec un adolescent.
De plus, le meilleur moyen d’aider son enfant atteint de trouble oppositionnel est aussi de s’aider soi-même, en essayant de comprendre si on n’a pas aussi une souffrance psychique qui a des répercussions sur l’enfant. Quoi qu’il en soit, il est important d’agir et de se faire accompagner.
Notre vidéo sur le sujet
Pour aller plus loin, voici une interview avec Audrey Platania, psychologue sur le trouble oppositionnel avec provocation :
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