Comment ne plus hurler sur mes enfants ? Faire passer le message en douceur

Mis à jour le par Lauriane Amorim

Dimanche, 20 h 30, le calme revient à la maison, et j'en profite pour me faire une promesse à moi-même : cette semaine, je tiendrai bon, je ne crierai pas sur mes enfants. Seulement voilà, cette promesse, ça fait déjà plusieurs fois que je me la fais... Comment tenir ? Comment réussir à se faire obéir sans crier sur ses enfants ?

Comment ne plus hurler sur mes enfants ? Faire passer le message en douceur
Sommaire : 

C'est pas moi, c'est eux !

Oui je sais. On s'en veut comme des malades d'avoir hurlé comme des damnées 😱 sur ces pauvres enfants terrifiés. C'est donc avec la gorge qui pique, la voix cassée et la culpabilité chevillée au corps que l'on commence à chercher des solutions... et des excuses. Parce que c'est vrai après tout, vos règles, elles sont claires, ce sont eux qui n'écoutent rien. C'est à eux qu'il faut tout répéter. C'est avec eux que tout se négocie. Il est vrai que la parentalité est un chemin difficile, pavés d'innombrables embûches et autres obstacles et qu'en plus, il faudrait garder un calme olympien et ne pas hausser le ton, crier, hurler. Mais bon, ça va, trêve de culpabilité, on n'est pas des machines, on a le droit de se tromper, de fauter et même d'échouer encore. L'important, c'est qu'on soit là, ici et maintenant (en train de lire cet article 😉) pour trouver une solution. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire !

Pourquoi crie-t-on sur nos enfants ?

Les enfants ont chacun leur comportement, mais il est presque inévitable qu'ils passent, un jour ou l'autre, par une phase de leur développement durant laquelle ils deviennent têtus et désobéissants. Ils ne savent pas raisonner comme nous, impossible donc de leur faire comprendre qu'ils doivent porter des vêtements pour sortir et en plus, il y a fort à parier qu'ils testent nos limites. Ça leur permet de faire des expériences et d'apprendre à nous connaître (youpi ! 😒).

😱 Résultat : nous, on s'énerve et on crie. Dans la mesure du raisonnable, tout le monde a le droit de craquer, le problème, c'est si cette attitude est régulière. En effet, si vous criez souvent sur vos enfants, pensez-vous réellement que ça ait un impact ? Est-ce que crier sur vos enfants vous permet d'être plus facilement écoutée ? Et puis surtout, crier sur ses enfants peut être nocif pour l'atmosphère familiale et aussi malheureusement pour vos enfants. Les cris coupent la communication parce que l'enfant les perçoit comme des signaux de menace. Ils n'écoutent plus ce qu'on est en train de leur crier dessus, donc nous sommes inaudibles, mais en plus nous stressons nos enfants, tout en leur montrant une belle perte de contrôle de ses émotions !

👉 Cet article pourrait vous intéresser : le parent parfait n'existe pas et c'est tant mieux !

Des excuses et du love

Encore une fois, l'idée ici n'est pas de s'autoflageller, mais de réfléchir à nos comportements et à leurs conséquences. Qui aime se mettre en colère ? Qui aime crier ? Personne, d'autant plus sur les personnes que nous aimons d'un amour inconditionnel ❤️. Avant de passer à comment ne plus crier, l'important en amont, c'est de se souvenir que, en tant que parents, nous avons un rôle d'exemple. Nos craquages sont moches, mais peuvent avoir une certaine vertu éducative pour peu qu'on prenne le temps de bien communiquer avec ses enfants. Commençons donc par reconnaître que oui, nous non plus on ne sait pas toujours bien gérer nos émotions, que la colère, on la ressent quel que soit notre âge, que ce n'est pas grave, mais qu'il faut mieux la contrôler ou l'utiliser 💪. N'oublions pas non plus de nous excuser. Demander pardon est essentiel, tant pour maintenir de bonnes relations familiales que pour montrer l'exemple. On peut profiter de ce moment d'excuses pour demander comment se sent l'enfant, pour le rassurer et pour faire savoir que l'on va prendre la décision de moins crier.

8 astuces pour ne plus crier sur ses enfants

mère qui hurle

Allez courage, ça, c'était nous avant !

1. Lâchez prise

"Tu lui passes tout" Cette phrase, c'est l'angoisse de tous les parents. On s'imagine tous que tout le monde se dit ça en nous voyant avec nos enfants, alors on devient tatillon, on se focalise sur les détails, on veut à tout prix que nos enfants obéissent et on se met la pression. Voilà une histoire qui commence bien mal. Et si au lieu de chercher à avoir des enfants parfaits, on cherchait plutôt à avoir des enfants heureux, avec une éducation positive qui correspond à nos valeurs. En assouplissant les règles, on a tout de suite moins besoin de crier et en plus, on fait passer un message clair qui n'est pas embrouillé entre plusieurs injonctions.

2. Mettez en place des routines

Les enfants sont des petits êtres qui aiment leurs petites routines. C'est normal, elles ont le bon goût de les rassurer. Mais les routines permettent aussi à chacun de savoir ce qu'il a à faire et quand. C'est pratique, parce que ça évite de se répéter et donc de finir par crier.

3. Respirez

Penser à respirer, c'est encore le moyen le plus sûr d'éviter d'agir sur le vif et sous le coup de la colère. Quand vous sentez que vous vous énervez et que la colère monte en vous, isolez-vous et prenez le temps de bien respirer, voire de méditer un petit moment. Ça vous permettra de vous calmer et de revenir plus sereine pour discuter avec vos enfants.

🌬️ Cet article pourrait vous aider : 4 exercices de respirations efficaces pour calmer un coup de stress 

4. Pensez à vous

Faire des choses pour soi, des choses que l'on aime faire, c'est aussi et surtout arrêter de se sacrifier sans cesse et donc de retrouver un état d'esprit plus serein. Voilà qui aide à aborder la vie avec plus de facilité, moins de frustration et donc, sans crier.

5. Faites des câlins

Ah les câlins et leurs nombreux pouvoirs ! Ce petit geste de tendresse peut désamorcer bien des colères. Un câlin d'une vingtaine de secondes, entraîne une sensation de bien-être et peut donc apaiser doucement votre enfant... à condition qu'il se laisse faire, sinon, ne le forcez pas, ça viendra plus tard.

6. Accroupissez-vous

Je ne sais pas vous, mais moi, je déteste quand quelqu'un me fait des reproches et que je suis assise et l'autre debout. Avec les enfants, c'est la même chose. Ils vous comprendront et vous entendront bien mieux si vous vous mettez à leur hauteur. Regardez-les dans les yeux et expliquez-leur calmement ce que vous attendez d'eux.

7. Donnez-vous du temps

Changer une habitude demande du temps et beaucoup de pratique. Pas de panique, vous allez rechuter et hurler à nouveau. Soyez bienveillantes avec vous-même, donnez-vous du temps pour réussir.

8. Rire et rêver

Ce point 8 est un petit bonus pour quand rien ne fonctionne. Je sais trop à quel point il peut être énervant, frustrant et décourageant de lire des conseils pour s'améliorer, d'y croire et de constater nos échecs cuisants quand ils n'ont aucun impact sur nos enfants. Les 7 points du dessus peuvent ne pas fonctionner tout le temps, voilà pourquoi quand ça m'arrive, je mise sur l'imagination ou l'humour. En pratique ça se passe comment ? 

  • Imaginions que nous subissons une crise de niveau 7 pour non achat d'un nouveau jouet. Hors de question d'acheter un jouet aujourd'hui, c'est dit, c'est clair, mais mini-vous ne veut rien savoir 😡. OK, très bien, alors on rêve. Embarquez-le donc dans un monde imaginaire dans lequel il aurait tous les jouets qu'il voudrait et posez-lui un tas de questions afin de préciser ce rêve (et de détourner son attention 😇) : "qu'est-ce que tu aurais comme jouets ? Et on les mettrait où ? Et ils seraient de quelle couleur ?" etc. Avec cette méthode, plutôt que de couper court son envie par un "non" ferme et définitif, vous l'accompagnez et l'encouragez à rêver.
  • Pour ce qui est du rire, c'est plutôt efficace chez les très jeunes enfants. Par exemple, lorsque mon fils refuse de terminer son repas, je détourne l'idée de la fourchette avion. Elle devient alors un personnage à la voix bizarre qui veut absolument rentrer dans cette bouche qui devient pour l'occasion une grotte. Transformer votre voix, faire parler les objets, danser ou faire le contraire de ce qui est attendu ("il est formellement interdit de ranger cette chambre. Stop on ne touche à rien !") sont autant de façon de susciter le sourire, le rire et donc de déminer une situation de crise.

L'avis de la rédaction : ne pas hésiter à demander de l'aide…

Si malgré tout vous ne vous en sortez pas, que vous avez l'impression de crier trop souvent et que les tensions sont nombreuses, n'hésitez pas à contacter un psychologue afin de faire le point ensemble sur vos relations familiales et trouver des solutions pour retrouver une vie de famille harmonieuse.

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe

Contacter un psychologue

Et aussi :

Article proposé par Lauriane Amorim

Mon rêve de bonheur : redécouvrir le monde avec des yeux d'enfants

Nos derniers articles

Les 8 bienfaits insoupçonnés du soleil sur l’organisme

Oui, l'été est enfin là ! On va pouvoir profiter pleinement des beaux jours. Après de longs mois de grisaille, les premiers rayons du soleil sont une véritable bénédiction. Les terrasses sont prises d’assaut et chacun·e profite de ce doux réconfort, après des mois pas toujours faciles. On se sent bien, joyeux·se et heureux·se. Tout cela, grâce au soleil ! Eh oui, car le soleil a des bienfaits insoupçonnés sur notre organisme. Surprises garanties !

Le délicat sujet de l’aliénation parentale, controversée mais réelle ?

Il y a rarement des sujets que je trouve délicats à aborder, sauf ceux qui sont remis en cause, comme l’aliénation parentale. En effet, c’est un sujet à prendre avec des pincettes, tant il est encore débattu à l’heure actuelle. Cependant, c’est un sujet qui me tient à cœur, car il a été au centre d’un conflit au sein de ma famille. Voici donc pourquoi j’ai eu envie d’aborder ce sujet qui n’est vraiment pas simple. Explication.

"Tout va mal, je vous dis !" : attention au biais de négativité !

Je parie que vous connaissez l’expression “voir le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide” qui nous encourage à voir les choses du bon côté. Sauf que certaines personnes ne peuvent pas s’empêcher de voir le verre toujours à moitié vide. C’est ce qui s’appelle le biais de négativité ! J’avoue qu’il était un peu fort chez moi, mais depuis que j’ai commencé la thérapie, j’ai retrouvé un regard plus équilibré sur la vie. Je vous explique.

“Je crois ce que je veux” : ouh quel vilain biais de confirmation

Personne n’aime avoir tort, moi la première. Cependant, je reconnais faire des erreurs, ce que d’autres personnes ne sont pas en capacité de faire. Du moins, elles ne veulent pas écouter ce qui ne va pas dans leur sens, et ça, ça s’appelle le biais de confirmation. Je vais vous expliquer en quoi c’est problématique et pourquoi on doit faire preuve d’ouverture d’esprit. Il est important de prendre conscience du biais de confirmation pour être une meilleure personne. Oui, oui, à ce point !

Dyscalculie : les chiffres + moi = une mauvaise équation

Il faut savoir une chose sur moi, j’adore jouer aux jeux de société, en particulier Sky-jo. Cependant, la première fois, en voyant tous les chiffres sur les cartes, j’ai un peu paniqué. Ça a été encore pire quand mon amie m’a demandé de compter les points que j’avais faits. J’ai senti un gros sentiment de honte m’envahir, car j’avais peur de ne pas arriver à faire de simples calculs. Bien plus tard, j’ai compris que je souffrais de dyscalculie.

Pourquoi des ambitions hautes nous rendent malheureux⸱se ?

Il y a quelques années, j’ai fait un constat : je n’étais pas heureuse. Je me comparais sans cesse aux gens et à l’époque, j’en suis venue à déduire que : ma vie est nulle. Sauf qu’avec la thérapie et le recul, j’ai compris que c'étaient mes ambitions qui étaient un peu trop hautes. On nous pousse toujours à avoir des objectifs démesurés, mais ça peut nous conduire au mal-être. Je vous explique pourquoi.

Les podcasts Wengood

Des podcasts avec du bonheur dedans parce qu'il est temps de penser à soi ! Retrouvez nos podcasts en intégralité ici.

🌿 Méditation Dauto Compassion 7min [ Par Mélissa Parain, Naturopathe Et Professeure De Yoga ]

30 juin · Wengood

7:32


Retrouvez-nous sur Youtube

Yoga, coaching, cuisine, rencontres etc... Bonnes vibrations en libre-service ! Allez hop, on s'abonne !

Retrouvez-nous sur Youtube