Comment dépasser cette intolérance ?
La psychologue, Michelle Larivey, a expliqué que l’état de déception nous montrait deux choses :
- Notre insatisfaction (qui renvoie donc à la frustration),
- L’écart qu’il y a entre nos attentes et ce qui s’est réellement produit.
Alors pour dépasser notre intolérance et sortir de notre déception, il faut agir sur ces points.
1. Accepter nos émotions inconfortables
On ne prend généralement pas le temps d’analyser nos ressentis inconfortables. Évidemment, puisqu’ils ne sont pas agréables à vivre, on n’a pas envie de s’y attarder. Seulement, ils peuvent être des indicateurs précieux qui permettent de nous adapter. 👉 Prenons la peur par exemple 😱. Elle est difficile à vivre, mais elle nous indique un danger potentiel, ce qui relève de notre survie. Elle permet de nous mettre en alerte pour être en sécurité.
Lorsqu’on est frustrée, on doit apprendre à identifier ce qui nous a mis en colère ou triste. "Quel événement nous a mis dans cet état ? Pourquoi ça a fait naître ces sentiments ?..." Il faut se poser les bonnes questions pour être confrontée à nos émotions. |
2. Baisser la barre de nos attentes
Revoir ses attentes à la baisse est souvent perçu comme quelque chose de péjoratif 👎. C’est vrai ça, on entend partout des discours qui se veulent motivants et qui nous disent que l’on doit passer la barre haute. Sauf que c’est de la positivité toxique et qu’il est crucial que l’on écoute notre propre rythme.
Pourquoi ? Si on est déçu, c’est qu’on a fait une erreur d’évaluation concernant notre objectif. Il ne s’agit pas de se sous-évaluer, mais d’y aller étape par étape. En fixant un progrès lent, on arrive plus facile à évoluer et à constater cela devient un véritable moteur 🤗 !
3. Trouver un autre système de pensée
Je n’ai jamais eu de mal à tolérer les erreurs des autres et à cultiver une grande ouverture d’esprit envers autrui. Cependant, lorsqu’il s’agissait de moi, j’avais beaucoup de mal. Alors, j’ai appris à me détacher et à appliquer ce même système de pensées à moi-même. Je ne dis pas que ça fonctionne toujours très bien, mais être bienveillante avec moi-même et accueillir ce qui n’allait pas m’a fait beaucoup de bien. Évidemment, se remettre d’une frustration, voire d’une déception prend indéniablement du temps.
Ce n’est pas impossible, à partir du moment où on accepte que tout ne peut pas aller dans notre sens et que la colère est saine. Plus on apprend à la digérer et à rebondir, plus on arrivera facilement à s’en remettre 👏 !
L'avis de la rédaction : une tolérance à la frustration qui s'apprend à tout âge !Le psychologue Didier Pleux alerte sur le seul de tolérance à la frustration qui ne fait que baisser dans nos sociétés d'épanouissement de l'individu et de plaisir. La recherche de satisfaction immédiate, de plaisir, favorisé par le numérique entraîne de nouvelles pathologies. Toujours selon Didier Pleux, ces intolérants seraient de plus en plus nombreux, facilement reconnaissables : des adultes qui ressemblent à des enfants et ne supportent pas les duretés de la vie. Ils veulent que tout soit fun et refusent les embouteillages, de faire la queue etc. Idem en couple, dès que la frustration s'invite, on préfère partir plutôt que de sauver son couple. Fort heureusement, la tolérance à la frustration s'apprend à tout âge par des exercices simples et la mise en place de nouvelles habitudes. N'hésitez pas à prendre rendez-vous avec un coach. 🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! #BornToBeMe Contacter un coach bien-être |
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Sources : lemonde.fr / nouvelobs.com
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