Prendre de la distance, et si c'était la bonne solution pour se protéger ?

Mis à jour le par Camille Bennett

Je l’affirme haut et fort : prendre de la distance pour se protéger, c’est un grand OUI ! Je le clame, car je l’ai déjà fait avec des personnes que j’aimais, mais avec qui ça n’allait plus. Je ne parle pas forcément de relations toxiques, car il y a plusieurs cas de figure où il est bon de mettre de la distance. Alors pourquoi ça peut nous aider ? Dans quels cas le faire ? Parfois, il y a des relations difficiles à remettre en question. Pourtant, pour notre bien, c’est essentiel de le faire. Je vous explique.

Prendre de la distance, et si c'était la bonne solution pour se protéger ?

Besoin de clarté et de guidance ✨ ?

Ecrivez à nos coachs spirituels, tarologues et astrologues pour éclairer votre chemin 🔮! Laissez-vous inspirer et trouvez les réponses dont vous avez besoin dès aujourd’hui ! 🌙

Pauline Mussey

Pauline Mussey

Guide Spirituel tarologue
⭐100% avis positifs

Me contacter
Olivier Saunier

Olivier Saunier

Tarologue
⭐ 100% d'avis positifs

Me contacter
Ema Fontayne

Ema Fontayne

Astrologue
⭐100% d'avis positifs

Me contacter

Pourquoi prendre de la distance ?

“T’aurais pas grossi toi ?”, “T’as vu comment elles sont habillées celles-là et après tu m’étonnes que ça crit au viol”, “Mon mec pense que t’as pas vraiment une dépression”...

Toutes ces phrases, je les ai entendues dans mon cercle proche. Et toutes ces phrases, je les trouve horribles 😥. Elles m’ont fait l’effet d’un parpaing de 20kg qui m’atterrit dans le visage. Dans la vie, on peut être amie avec des personnes que l’on croit bienveillantes et respectueuses. On a même pu désirer plus que tout établir une relation avec ces personnes, tellement on les trouvait "cool". 

Puis un jour, c’est la douche froide, la relation prend une tournure auquel on ne s’attendait pas. On entre dans une dissonance cognitive et on se demande : est-ce que j’ai mal compris 😳 ? Mal interprété ? Est-ce que c’est mon hypersensibilité qui déforme la réalité ? Autant de questions que l’on peut se poser et qui prouvent déjà qu’il est nécessaire de faire un pas en arrière.

Et si le bonheur était à portée de main ✨ ? 

Parfois, on manque, il ne manque qu'une petite chose pour être véritablement épanoui ou se comprendre. Et si c'était un appel à l'un de nos experts ? Ils peuvent vous aider à lever les blocages que vous avez pour construire votre propre bonheur. Faire appel à eux, c'est faire le choix de l'épanouissement. Alors, qu'attendez-vous 🌟 ?

Céline Braun Debourges

Céline Braun Debourges

Coach de vie
⭐100% avis positifs

Me contacter
Loli Leene

Loli Leene

Coach Spirituel
⭐99,2% avis positifs

Me contacter
Sandrine Bernard

Isadora Levy

Coach Spirituel
⭐99,3% d'avis positifs

Me contacter

Nos conseils bien-être sans prise de tête, directement dans ta boîte mail ! 💌

Faire un dézoom pour comprendre

Quand on a le nez collé sur un objet, on ne le perçoit pas en totalité. Il faut prendre du recul pour en distinguer toute la forme et le volume. Bah, c'est pareil avec les gens !

Il y a deux façons de prendre de la distance. Comme dans mon exemple cité ci-dessus, cela peut être un moyen d’analyser la situation et comprendre pourquoi on a eu des émotions négatives. On fait le point avec soi, loin de la ou des personnes qui ont pu provoquer ce remous 🔍. Si on voit qu’il y a des circonstances atténuantes, on peut décider de se rapprocher de nouveau.

Néanmoins, si on a eu des mauvais pressentiments, c’est qu’il y a souvent des raisons valables qui se cachent derrière. Il faut donc accéder au second niveau et prendre de la distance pour avoir une action de protection et ne plus être en contact avec une personne qui peut nous faire du mal.

Marion Leroy

Marion Leroy, coach, est là pour vous !

Vous avez besoin de parler à quelqu'un ? D'être aidé·e, conseillé·e, compris·e ? Ecrivez un mail à notre coach, Marion !

  • ✨ Réponse sous 24h en semaine
  • 🚀 Disponible pour les urgences
  • 💫 5 euros seulement
Contacter Marion

Dans quels cas faut-il vraiment prendre de la distance ?

À chaque fois que j’ai eu envie de m’éloigner de proches, c’est lorsque je m’apercevais que je ne partageais pas ou plus les mêmes valeurs. Certaines personnes diront que c’est normal d’avoir des avis différents, mais je ne peux pas tolérer des propos misogynes, grossophobes ou validistes (et autres dans ce genre !), de la part des gens que j’aime 💔. Je préfère m’éloigner de ces personnes que j’estime être toxique pour ma santé mentale et c'est d'ailleurs ce qu'appuie le psychologue, Carl Rogers : 


"Les relations sont essentielles à notre bien-être. Cependant, si une relation est toxique ou nuisible, il peut être nécessaire de prendre de la distance pour protéger notre santé mentale."


Il n’y a pas que ce cas de figure qui peut briser une amitié. Il faut aussi faire attention lorsqu’on donne plus à l’autre qu’on ne reçoit. De manière générale, dès qu’il y a un déséquilibre dans la relation, ce n’est pas bon. Et ce n’est pas égoïste que de demander de la réciprocité et du respect dans une relation !

 Quelques exemples 

  • Si la personne est très envahissante, au point de régir notre vie. 
  • Si au contraire, elle n’est jamais disponible pour nous, mais que l’on doit l’être pour elle. 
  • Si on est utilisé pour des avantages que l’on perçoit et qui arrange bien l’autre personne. 
  • Si la personne ne nous laisse jamais de temps de parole. 
  • Si on constate qu’il n’y a pas d’écoute et d’intérêt de sa part.
  • ... 

Bref, il y a tout un tas de situations et de red flags à connaître pour éviter d’être dans une relation toxique 🚩.

21 jours pour s’accepter, téléchargez votre journal de bord et exercices

Pourquoi se protège-t-on en prenant de la distance ?

Comme l'explique la chercheuse en psychologie sociale, Brené Brown, il est important de maintenir des limites dans nos relations. Parfois, cela peut signifier prendre de la distance avec les personnes qui ne respectent pas ces limites

Alors certes, on peut envisager la communication et dire ce qui ne va pas 🧐. Il est possible de résoudre des conflits en échangeant sur le problème, c’est même très sain de le faire et c’est la solution n°1 à envisager. Pour ma part, j’ai déjà essayé, parfois ça a marché, parfois non. Parce que la personne n’avait pas envie de changer, parce qu’on était trop différentes ou encore parce que l’amitié n’était plus réciproque de mon côté, notamment à cause de la divergence d’opinions…

dispute de deux amies

La communication est une bonne solution mais elle n’aboutit pas toujours et après plusieurs relations décevantes, voire nocives, on a le droit de ne plus avoir envie de batailler et de perdre son temps avec des personnes qui n’en valent pas la peine. 

Notre intégrité personnelle et émotionnelle doit être une priorité. Et on protège cela en prenant de la distance et en ne laissant pas quelqu’un rabaisser ce que nous sommes profondément. Si on le laisse faire cette personne, on la laisse aussi entacher notre estime de nous. La meilleure solution est donc de s’éloigner pour ne pas y laisser une partie de soi 🤕…

👉 Au final, cela permet de faire le tri dans son entourage et de se faire de nouvelles amitiés qui seront vraiment gratifiantes, à tout niveau.

L'avis de la rédaction : une bonne décision

Prendre de la distance pour se protéger, réfléchir ou faire le point, c'est une très bonne idée. On ne sait pas toujours ce qui nous fait sentir mal avec une personne, sa façon d'agir, de nous parler, une phrase ? Tout se mélange et on ne comprend plus et comment on en est arrivé à se sentir si mal. Loin de cette personne, les idées sont plus claires alors n'hésitez pas à prendre vos distances si vous en ressentez le besoin. Si tout n'est pas clair pour vous, que vous ressentez un certain mal-être ou que vos relations sont difficiles, prenez rendez-vous avec un psychologue afin de faire le point.

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe

Contacter un psychologue

Mais aussi :

Sources : "Cessez d'être parfait, soyez vous-même !" de Brené Brown // "Être vraiment soi-même" de Carl Rogers

Article proposé par
Camille Bennett

⭐ Mon rêve de bonheur : Me sentir libre dans ce que je fais.

Nos derniers articles 🌟

Trop susceptible : que dois-je faire faire avec ce caractère ?

“Mais t’es trop susceptible !”. Cela nous est déjà arrivé à tous de prendre la mouche après une discussion. Cependant, entendre cette phrase signifie que ça arrive à tous les coups et que les autres nous considèrent comme susceptible. Est-ce que l’on a un côté “drama queen” ou est-ce légitime de se sentir blessé ? Pour comprendre, il faut déjà savoir d’où vient la susceptibilité. À partir de là, il est plus facile de comprendre notre fonctionnement et de savoir quoi faire avec notre caractère. Explication.

Stop à la procrastination : pourquoi on fait ça ? Comment on arrête ?

Tout à l’heure... Demain... Et puis finalement jamais ! Je crois que je suis la reine de la procrastination. Enfin je dis ça, mais je parie que je ne suis pas la seule à préférer reporter au lendemain ce qu’on aurait pu faire le jour même. Nous sommes nombreux et nombreuses à en faire notre meilleure amie. Pourquoi adopte-t-on ce comportement ? Il peut y avoir des raisons auxquelles on ne penserait pas, qui peuvent être bien plus profondes qu’il n’y paraît… Et puis comment on vient à arrêter de procrastiner ? C’est vraiment possible ? Je vous explique tout.

Le cerveau reptilien, mythe ou réalité ?

Depuis plusieurs décennies, la notion de "cerveau reptilien" est régulièrement évoquée pour expliquer certains comportements humains instinctifs, notamment la peur, l'agressivité, ou encore la recherche de sécurité. Popularisée par le neuropsychologue Paul D. MacLean dans les années 1960, cette idée repose sur le modèle du "cerveau triunique", qui distingue trois couches évolutives dans notre cerveau : le cerveau reptilien, le système limbique et le néocortex. Mais que vaut réellement cette théorie à la lumière des avancées scientifiques actuelles ? Le cerveau reptilien est-il vraiment le pilote caché de nos comportements primitifs ou s'agit-il d'une simplification trop séduisante pour être exacte ?

Notre challenge d’avril : de quoi aller vers le changement

Je me suis toujours dit qu’il n’était jamais bon de prendre de décisions en hiver. On est un peu comme tous les animaux, on hiberne et on vit au ralenti. Sauf que là, le printemps est arrivé, c’est donc le moment de reprendre les choses en main ! Alors, on s’est dit à la rédaction qu’on pouvait vous proposer un challenge autour du changement, car la période est idéale pour évoluer. Alors 3, 2, 1, c’est parti !

Bouderies incessantes, l'insupportable chantage du silence...

Petite, c'était toujours pareil : mes parents me refusaient quelque chose et je me murais dans le silence pendant de longues heures. Adeptes des bras de fer, ils continuaient leur vie, pendant que je restais butée. Logiquement, j'ai donc longtemps fonctionné de la même façon en couple, avant de me rendre compte que par cette attitude, je menais un véritable chantage.

Pourquoi je m'excuse tout le temps ? Le syndrome du “désolé·e”

“Oh pardon, désolée, vraiment, je m’excuse…”. 3 excuses en quelques mots, c’est presque un record ! Pourtant, c’est déjà quelque chose que j’ai prononcé et qu’il m’arrive toujours de dire. Même si je travaille sur moi, j’ai la fâcheuse tendance à m’excuser tout le temps. Je parie que je ne suis pas la seule personne à faire ça, mais pourquoi est-ce que l’on se comporte ainsi ? Qu’est-ce que cela cache ? Parlons-en pour apprendre à nous excuser à bon escient.

Le printemps est là, "Merci pour les roses, merci pour les épines" !

À l'heure où je pose ces quelques mots, je suis assise en terrasse, au soleil. Si j'hésite entre y rester ou retourner à l'intérieur du café, ce n'est pas non plus pour avoir moins froid. Non, il s'agit simplement de choisir entre le plaisir des rayons chauds du soleil sur mon visage et l'inconfort de la luminosité de ce même soleil sur mon écran. En tout cas, quoi qu’il en soit, j'avais envie d'écrire un petit billet humeur pour célébrer le retour du printemps !

Les podcasts Wengood

Les 5 blessures de l'enfance : le rejet par Jean Doridot Docteur en psychologie

12 février · Wengood

18:06