Réseaux sociaux : pourquoi sont-ils un frein à notre bonheur ?

Mis à jour le par Marion Leroy

Ils promettaient de nous rapprocher, de nous divertir, de nous ouvrir au monde. Pourtant, à force de scroller, de liker et de comparer, un malaise s’installe : et si les réseaux sociaux, loin de nous rendre plus heureux, étaient en réalité en train de saboter notre bien-être ? Derrière les filtres et les stories parfaites, la pression monte, l’estime de soi vacille, et le bonheur semble parfois s’éloigner à chaque notification. Plongée dans les coulisses d’un phénomène qui, sous couvert de connexion, pourrait bien freiner notre épanouissement.

Réseaux sociaux : pourquoi sont-ils un frein à notre bonheur ?

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Le royaume de la comparaison

Sur Instagram, Facebook ou TikTok, difficile de ne pas comparer sa vie à celle des autres 🥲. Entre les photos de vacances de rêve qui nous mettent la pression pour réussir les nôtres, les corps parfaitement normés et les stories de soirées inoubliables qui donnent le FOMO, on a vite l’impression que tout le monde est plus heureux, plus beau, plus accompli que nous. 

Résultat ? Bonjour, la frustration, jalousie, baisse de l’estime de soi… Et ce n’est pas qu’une impression ! Une étude publiée dans le Journal of Social and Clinical Psychology montre que se comparer aux autres provoque énormément d'insatisfaction et même des symptômes dépressifs... 

Pris dans ce tourbillon, on finit souvent par entrer dans une course effrénée pour prouver, à coups de photos et de stories, que notre vie aussi est géniale. Mais au final, on s’enferme dans une illusion collective où le bonheur n’est plus qu’une façade à entretenir.

épisode « Nosedive » de la série Black Mirror

Imaginez un monde régi par les réseaux sociaux à la manière de l’épisode « Nosedive » de la série Black Mirror. Tout le monde vit dans un système de notations qui régule la société, chacun doit plaire aux autres pour augmenter sa note et ainsi obtenir plus de privilèges comme un appartement plus grand, une place dans un avion… Un calvaire non 😵‍💫 ? 

Et si le bonheur était à portée de main ✨ ? 

Parfois, on manque, il ne manque qu'une petite chose pour être véritablement épanoui ou se comprendre. Et si c'était un appel à l'un de nos experts ? Ils peuvent vous aider à lever les blocages que vous avez pour construire votre propre bonheur. Faire appel à eux, c'est faire le choix de l'épanouissement. Alors, qu'attendez-vous 🌟 ?

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L’illusion du bonheur

Ce qu’on oublie souvent, c’est que les réseaux sociaux ne montrent qu’une version soigneusement filtrée de la réalité. On y partage les moments forts, les réussites, les sourires éclatants et les paysages de rêve, mais rarement les galères, les doutes ou les journées sans éclat 🫡. Derrière chaque publication se cache un choix : celui de ne montrer que le meilleur, parfois même de l’embellir.

Face à cette avalanche de bonheur affiché, il devient difficile d’assumer ses propres moments de faiblesse ou de traverser une période compliquée. Beaucoup préfèrent alors se mettre en retrait, disparaître temporairement de la toile, ce qui peut renforcer le sentiment d’isolement. Pire encore, voir les autres continuer à exposer leur bonheur peut donner l’impression d’être à la marge, de ne pas être « à la hauteur ».

Cette mise en scène permanente finit par fausser notre perception : on croit que le bonheur est la norme, que les difficultés sont l’exception. Or, comme l’a montré une étude de Chou & Edge (2012), être exposé en continu à ces images idéalisées nous pousse à croire que les autres mènent une vie plus heureuse que la nôtre, ce qui alimente le sentiment de mal-être et de décalage. En réalité, personne n’échappe aux hauts et aux bas, même si leurs stories laissent penser le contraire 🥲.

Marion Leroy

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Une conception réfléchie pour rendre accro

Et puis le pire dans tout cela, c'est comment sont conçues les applications. Les réseaux sociaux ne laissent rien au hasard : chaque fonctionnalité, chaque notification, chaque « like » est pensé pour capter notre attention et nous faire revenir encore et encore

Le système de likes, en particulier, agit comme une véritable récompense instantanée, déclenchant une petite décharge de dopamine à chaque validation reçue. Ce mécanisme, comparable à celui des machines à sous, crée une forme de dépendance qui nous pousse à consulter compulsivement nos notifications et à publier toujours plus pour obtenir cette dose de reconnaissance sociale 😔.  Des études en neurosciences ont d’ailleurs montré que ces micro-récompenses activent les mêmes circuits cérébraux que ceux impliqués dans les addictions (Montag et al., 2019)...

👉 Résultat : on passe de plus en plus de temps à scroller, souvent au détriment de notre bien-être et de notre capacité à profiter du moment présent.

L'avis de la rédaction : oui... avec modération !

Les réseaux ont à la fois du positif et du négatif sur notre santé mentale. Il est crucial de trouver un équilibre dans cette utilisation. Il peut être utile de définir des limites de temps, de prendre des pauses régulières et de faire attention au type de contenu auquel on s'expose. Cependant, si cet exercice de recul est difficile à faire pour vous et que vous vous sentez mal à force de comparaison, il est important d'en parler. N'hésitez pas à consulter l'un de nos psychologues pour apprendre à vous détacher des réseaux sociaux.

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
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Mais aussi :

Sources : Vogel et al., 2014 – Comparaison sociale, insatisfaction et symptômes dépressifs // Chou & Edge, 2012 – Illusion du bonheur et perception de la vie des autres // Montag et al., 2019 – Dopamine, addiction et réseaux sociaux

Article proposé par
Marion Leroy

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