Réseaux sociaux : un frein au bonheur ?

Mis à jour le par Justine Guilhem

Bonheur et réseaux sociaux ne sont pas vraiment liés et pourtant difficile de dire aujourd'hui que nous serions heureux si nous étions déconnectés. C'est bien le problème avec les réseaux sociaux. On entretient avec eux une relation amour/haine qui booste notre moral autant qu'il le brise. Entre la course aux likes, la comparaison et le temps perdu... et si les réseaux sociaux étaient un frein à notre bonheur.

Réseaux sociaux : un frein au bonheur ?

Le "whaou" du bonheur

Le bonheur, c'est une sensation de bien-être qui dure dans le temps. Ses principales composantes sont la sérénité et la capacité à être bien avec soi-même, autrement dit la richesse de son monde intérieur. Deux aspects assez lointains des réseaux sociaux. En effet, partager des moments de vie sur les réseaux découle d'un besoin d'exister, d'être vu, de se sentir validée et aimée par les autres. C'est donc à celui qui postera le plus de photos, toujours plus originales, plus belles ou plus provocantes. 

Parce qu'en faisant défiler un feed, assez monochrome où des centaines de couchers de soleil côtoient d'autres centaines de petites rues pavées, ce qu'on recherche en fait, c'est l'effet wahou. Une quête vide de sens, à laquelle on participe aussi bien souvent et qui ne favorise ni la sérénité ni l'intériorité... Bye-bye le bonheur. 👋

Un frein au bonheur ?

Sur les réseaux sociaux, la notion d’influence est très importante, la comparaison aux autres va alors être au cœur de chaque interaction. Nos amis sont-ils plus beaux que nous ? Mieux habillés ? Ont-ils des activités plus passionnantes que les nôtres ?... Les likes et commentaires notent alors notre estime de soi. Comme si un like équivalait à un point dans sa « note personnelle ». 👋 7 choses que je gagne en arrêtant de me comparer aux autres

Imaginez un monde régi par les réseaux sociaux à la manière de l’épisode « Nosedive » de la série Black Mirror. L’histoire est simple, tout le monde vit dans un système de notations qui régule la société, chacun doit plaire aux autres pour augmenter sa note et ainsi obtenir plus de privilèges comme un appartement plus grand, une place dans un avion… Un calvaire non ? Quand un moment difficile dans notre vie apparaît, nous avons envie de disparaître de la toile et de la vie sociale. Cette disparition sur les réseaux sociaux est encore plus difficile quand les plus forts narguent les plus faibles avec leur bonheur affiché sur le net.

📌
Tout n'est pas noir ou blanc. Les réseaux ont à la fois du positif et du négatif sur notre santé mentale. Il est crucial de trouver un équilibre dans cette utilisation. Il peut être utile de définir des limites de temps, de prendre des pauses régulières et de faire attention au type de contenu auquel on s'expose. Il peut également être bénéfique de se rappeler que ce que les gens partagent sur les réseaux sociaux n'est souvent qu'une petite partie de leur vie réelle, et qu'il n'est pas sain ni réaliste de se comparer constamment aux autres. Il est important de se poser les bonnes questions et de se rappeler qu'on ne voit sur les réseaux que ce que les gens veulent laisser voir 😉.

Un accélérateur à harceleurs

Les réseaux sociaux permettent également de se cacher. De nombreuses personnes s'en servent pour faire du harcèlement sur internet. En ligne, ils se sentent protégés par l'anonymat… Et pourtant, derrière son écran, la personne harcelée va se sentir plus bas que terre, voire tomber en dépression ou pire encore, se suicider. Notez que même si sur les réseaux sociaux, la liberté d’expression prime, la diffamation et les injures sont punies par la loi. Pour ne pas se perdre, il est donc important de faire la part des choses entre la vie privée et la vie sociale. Notez qu’il est très important d’éduquer les enfants sur les dangers liés à la technologie tels que les smartphones ou les tablettes, comme la dépression qui peut arriver en cas d’usage massif des réseaux sociaux.

Et du plaisir quand même…

Les réseaux sociaux nous permettent de nous intégrer socialement, ce qui nous rassure. Le manque d’estime de soi et de confiance en soi peut également être comblé grâce aux réseaux sociaux, en réparant une blessure narcissique. Prendre des photos du moment passé serait une façon de se procurer du bonheur, pour immortaliser à vie cet événement. Réaliser des clichés ne nous déconnecte pas de la réalité, au contraire, nous serions encore plus engagés dans l’activité et nous apprécierions mieux le moment. Comme en toutes choses, les excès ne sont jamais bons et il faut surtout apprendre à avoir du recul !

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L'avis de la rédaction : oui... avec modération !

Les réseaux sociaux peuvent affecter notre bonheur mais ils peuvent également nous apporter un plaisir. Vous pensez être accro aux réseaux sociaux ou vous connaissez quelqu’un qui est susceptible de l’être ? N’hésitez pas à en parler à nos psychologues diplômés.

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15 avril · Wengood

8:57


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