Diagnostic et traitement de la psychose puerpérale
Il est très important que les proches de la femme qui vient d’accoucher soient attentifs aux signes précédemment énoncés, sans pour autant être dans la crainte du trouble. Néanmoins, plus tôt il est identifié, plus vite la personne pourra être prise en charge et soignée.
💬 « Moi dans mes délires, j’ai revécu ma naissance, l’expulsion, le goulet d’étranglement qu’est la mère, la douleur et puis l’éveil des sens… Maintenant quand j’y pense je me dis que c’était le symbole de ma seconde naissance : en tant que maman. Je suis sortie encore sous médicaments. L’angoisse était encore bien présente. Je me posais quantité de questions sur ce qui m’était arrivé, sur ce que je prenais, sur le développement de mon fils… Donc j’ai fait des recherches en bibliothèque et sur internet. Sur la Psychose puerpérale malheureusement je n’ai pas trouvé grand-chose. C’est assez mal décrit par rapport à ce que l’on peut vivre à l’intérieur. Tout ce qui est dit c’est qu’il y a un fort risque de suicide ou d’infanticide et des trucs pour prévenir de la gravité de la chose, mais pas pour expliquer comment et pourquoi… » |
Témoignage anonyme provenant de l’association Maman Blues
Il faut s’adresser au plus vite à un professionnel de la périnatalité : psychologue, sage-femme, psychiatre, etc. Consulter rapidement permet d’éviter de minimiser les risques de développer une autre pathologie, qui restera dans le temps, elle, comme un trouble bipolaire ou une dysthymie. Un accompagnement complet sera proposé à la patiente et une hospitalisation pour la maman avec le bébé, pourra être proposée.
De plus, un suivi thérapeutique peut être le moyen d'accepter qu'il n'y ait pas forcément de raison à tout ça. On cherche souvent des raisons concrètes, mais lorsqu’il n’y en a pas, cela peut être très difficile d’avancer. Quoi qu'il en soit, il est important de ne pas stigmatiser la personne qui en souffre ou la maladie et d’attendre un retour à la “normale”.
L'avis de la rédaction : agir rapidementLa psychose puerpérale peut faire très peur, puisqu'elle touche à notre lucidité. Néanmoins, c'est un trouble qui se soigne bien grâce à un accompagnement thérapeutique. Il est important que l'entourage soit réactif pour éviter qu'il y ait des risques graves pour la mère comme l'enfant, alors, si vous constatez cela chez une proche, n'hésitez pas à en parler. Le plus tôt sera le mieux, pour l'aider, elle et son bébé.
🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! #BornToBeMe Contacter un psychologue |
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Sources :
cairn.info / lamaisondesmaternelles.fr / maman-blues.fr
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