Comment se manifeste la tocophobie ? Quels types de peurs regroupent-elles vraiment ? Et surtout, comment vaincre cette peur ? Eléments de réponse.
Tokophobie ou Tocophobie : Définition
La tokophobie ou tocophobie est un terme qui signifie littéralement « phobie de l’accouchement ». La majorité des futures mamans peuvent ressentir des angoisses, mais ici, la crainte est extrême, irrationnelle et persistante. Cette phobie est liée à la peur de la douleur, peur de la mort, lien entre la sexualité et l’accouchement.
3 types de tokophobie :
Les femmes ressentent de l’anxiété liée à l’accouchement, avec les contractions et l’incertitude dans le processus mais certaines femmes peuvent avoir une peur qui nuit à leur envie de grossesse ou à la grossesse elle-même.
1. La tokophobie primaire
Elle est souvent observée chez les femmes qui n’ont jamais accouché. La peur de l’accouchement vient généralement d’expériences traumatisantes issues de leur passé.
2. La tokophobie secondaire
Ces femmes ont généralement vécu une expérience traumatisante lors d’un accouchement précédent qui a provoqué la peur de donner naissance à nouveau.
3. La tokophobie sous forme de symptôme de dépression prénatale
La femme réalise sa grossesse et les responsabilités que cela implique, elle va penser qu’elle n’est pas capable d’assumer ce rôle.
Tokophobie : Les conséquences
La tokophobie peut provoquer de l’anxiété, des insomnies, des troubles alimentaires et un risque de dépression anténatale. Cette phobie peut inciter les femmes à demander une césarienne pour avoir moins mal. Dans certains cas, les femmes enceintes peuvent même demander à interrompre leur grossesse. Des vomissements intenses peuvent également être une conséquence liée à la tokophobie et ils découlent souvent d’un rejet de la grossesse, un manque d’attachement au fœtus en cours de développement ou encore à une volonté d’en finir avec cette grossesse.
Notez que la tokophobie peut aussi entraîner un syndrome de stress post-traumatique après l’accouchement voire une dépression post-partum ou un burn-out maternel.
Tokophobie : traitements et solutions
1. Rassurez-vous auprès du personnel médical compétent
Vous serez rassurée en demandant plus de renseignements sur le travail et l’accouchement. Il peut être profitable de visiter le service d’obstétrique et de parler aux sages-femmes et aux obstétriciens durant votre grossesse. Un bon suivi, avec une préparation à la naissance adaptée à votre tempérament peut vous aider à dépasser cette peur.
2. Détendez-vous
Si vous êtes stressée, rien de mieux qu’une séance de yoga ou de sophrologie pour chasser l’anxiété et le stress liés à l’accouchement.
3. Apprenez à lâcher-prise
Lâcher-prise vous permettra de vous détacher de tout ce qui n’a pas lieu d’être, d’identifier vos peurs, d’affronter vos fausses croyances et d’évacuer votre stress.
4. Faites-vous aider
Impliquez le futur papa dans cette aventure et confiez-vous sur vos angoisses, il vous aidera à mieux les combattre. Sachez que le congé paternité peut être une solution bénéfique pour vous aider au quotidien. Vous pouvez penser que personne d’autre n’éprouve cette peur intense, mais sachez que vous n’êtes pas seule dans ce cas. Les amies, la famille, les médecins et les thérapeutes sont à votre écoute, ne vous isolez pas. En parler s’avère réconfortant et très bénéfique.
L'avis de la rédaction : faites-vous aiderVous n’arrivez pas à surmonter cette peur ? Ne restez pas sans rien faire, il serait dommage de passer à côté d’un merveilleux événement de votre vie. N’hésitez pas à avoir plus de conseils auprès de nos psychologues diplômés. |