Les conséquences cette phobie
La tokophobie peut provoquer de l’anxiété, des insomnies et des troubles alimentaires, entre autres. Des vomissements peuvent accompagner la grossesse, signe qu'il y a un fort rejet de cette dernière. En effet, s'il y a des conséquences qu'il est possible de voir, d'autres sont invisibles, comme la dépression anténatale. La personne phobie va tomber dans une grande souffrance pouvant participer à la dépression post-partum suite à l'accouchement.
Durant la grossesse, il peut y avoir un manque d'attachement au fœtus en cours de développement, voire pire. Les pensées anxiogènes peuvent conduire la future mère à interrompre sa grossesse par peur et pas par choix. Bien sûr, chacun· e est libre de faire ce qu'il ou elle veut de son corps, mais dans ce cas précis, c'est la phobie qui conduit à l'avortement.
Tokophobie : traitements et solutions
Soigner une tokophobie paraît insurmontable, en particulier lorsque la patiente est déjà enceinte. Néanmoins, rien est impossible, car vous pouvez suivre une thérapie cognitive et comportementale (TCC) avant ou durant votre grossesse. Le thérapeute pourra réduire votre anxiété, en travaillant sur les idées qui alimentent les angoisses. Dans le cas d'une tokophobie secondaire, il y a un stress post-traumatique, par conséquent, il est mieux de s'orienter vers une thérapie EMDR, qui cible les traumatismes.
En plus de cet accompagnement psychologique, vous pouvez mettre en place d'autres choses pour lutter efficacement contre votre phobie :
1. Rassurez-vous auprès du personnel médical compétent
Certaines patientes ont besoin d'être rassurées en ayant un maximum d'informations en main. Il peut être donc profitable de visiter le service d’obstétrique et de parler aux sages-femmes et aux obstétriciens durant votre grossesse. Un bon suivi, avec une préparation à la naissance adaptée à votre tempérament, peut vous aider à dépasser cette peur.
👉 Le petit plus pour être bien préparée ? Écouter le podcast bliss stories sur la maternité sans filtre !
2. Pratiquez la relaxation
Rien de mieux qu'une séance de yoga prénatale ou de sophrologie pour chasser le stress. Certes, ce sont des solutions secondaires, mais si cela peut vous aider à évacuer les toxines accumulées par l'anxiété, ça ne peut qu'être bénéfique. Cela vous permettra de lâcher-prise pour vous détacher de tout ce qu'il n'y a pas lieu d'être 🧘♀️.
3. Faites-vous épauler
Si c'est n'est pas déjà fait, impliquez le futur papa dans cette aventure et confiez vos angoisses, il vous aidera à mieux les combattre. Sachez que le congé paternité peut être une solution bénéfique pour vous aider au quotidien. Vous pouvez penser que personne d’autre n’éprouve cette peur intense, mais sachez que vous n’êtes pas seule dans ce cas. Les amies, la famille et les médecins sont à votre écoute, ne vous isolez pas. En parler s’avère réconfortant et très bénéfique.
👋 Cet article pourrait aussi vous intéresser : Anxiété d'anticipation : pourquoi je pense toujours au pire ?
L'avis de la rédaction - Ne pas la peur laisser dicter ses choixLa grossesse et l'accouchement sont des étapes qui marquent durant une vie. Certes, ce sont des moments importants où vous pouvez vivre des choses dont vous n'avez pas l'habitude, mais l'anxiété ne fera qu'empirer les choses. C'est pourquoi, il est important d'apprendre à vous éloigner de vos idées anxieuses et de l'anticipation que vous avez à propos de ces étapes. N'hésitez pas à consulter un thérapeute afin d'être guidée et de sortir de cet état qui peut impacter si négativement votre vie. Se débarrasser de sa peur et reprendre le dessus sont essentiels pour mener sa vie comme on l'entend et être pleinement heureuse !
🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe Contacter un psychologue |
Mais aussi :
Les commentaires