L’accouchement et l’arrivée d’un bébé chamboule le quotidien et le corps d’une femme. Et entre les hormones et les nouvelles responsabilités, dur de passer ce cap en restant de marbre, imperturbable. C’est la raison pour laquelle on entend souvent parler de baby blues ou de dépression post-partum, elles n’ont pourtant pas grand-chose en commun. De quoi découle un baby blues ? Qu’est vraiment une dépression post-partum et comment s’en sortir ?
Baby blues ou dépression post-partum : quelles différences ?
1. Les causes
Le baby blues a une cause physiologique, à savoir, la chute des hormones de la grossesse. La dépression post-partum n’a elle par contre aucune cause physiologique mais bien psychologique. Elle est souvent due à une accumulation de facteurs : fatigue, manque de repère ou de soutien, sentiment de solitude, déception face à son bébé.
2. Les symptômes
Due à la chute des hormones, le baby blues se manifeste surtout par des émotions qui partent dans tous les sens, comme passer du rire aux larmes, sans pouvoir se contrôler. S’agissant de la dépression post-partum, comme son nom l’indique, elle s’exprime par des symptômes dépressifs tels que la tristesse, le besoin d’isolement, le sentiment d’échec, la perte d’appétit, voire de l’envie de vivre.
3. La durée des symptômes
Tout comme on reconnait une déprime d'une dépression par la durée des symptômes, il en va de même pour le baby blues et la dépression post-partum. Le baby blues survient dans les premiers jours qui suivent l’accouchement. Il ne dure pas longtemps quand la dépression post-partum s’installe dans la durée, et peut durer plusieurs mois. Elle survient généralement entre la 6ème semaine et les 12 mois qui suivent la naissance du bébé.
💡 A savoir : Attention, si vous ne recevez pas de soutien pendant un baby blues, ce dernier peut s’éterniser et de fait se transformer en dépression post-partum.
Dépression post partum, quel traitement ?
Comme le baby blues disparait au bout de quelques jours, il ne nécessite pas de suivi psychologique, contrairement à la dépression post-partum. Celle-ci doit être prise en charge le plus tôt possible, par un psychologue ou psychiatre. Qu’il s’agisse d’un baby blues ou d’une dépression post-partum, il ne faut, de toute façon, pas hésiter à se confier, afin de résoudre le problème le plus rapidement possible. Sachez que vous pouvez aussi parler de votre dépression à votre médecin traitant.
Le baby blues du papa : la dépression paternelle
Hé oui, être un nouveau papa n’est pas non plus inné et les hommes peuvent, eux aussi, être touchés par un baby blues ou une déprime post natale. Tout comme pour la mère, le père ne doit pas hésiter à se confier et doit se sentir soutenu. Pour éviter que les symptômes de dépression ne s’aggravent ou ne persistent, il est préférable qu’il consulte un thérapeute qui l’aidera à trouver sa place dans cette nouvelle organisation.
L'avis de la rédaction : nous sommes uniques !Dans un cas comme dans l’autre, il faut éviter de trop anticiper les choses, car dépression post-partum et baby blues sont impossibles à prédire à l’avance. Chaque grossesse et chaque contexte est différent, l’arrivée d’un bébé, n’est pas en soi une cause de dépression. Si vous avez des symptômes dépressifs, contactez un thérapeute dans les meilleurs délais. |
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