Accouchement et ressentis : ça compte !
Un bébé qui ne veut pas sortir. Ventouse, forceps. Du sang. Un malaise. Un réveil au bloc. La vision floue, la gorge sèche et plus rien dans le ventre. L'angoisse, la panique. Où est mon bébé ? Que s'est-il passé ?
Parfois, c'est aussi une perte de contrôle, l'impression de ne pas être écoutée, parce que l'équipe médicale, affairée, oublie de nous dire ce qu'il se passe, et l'affreuse sensation que tout se passe sans nous, alors qu'il s'agit justement de nous, de notre douleur, de notre corps, de notre bébé. Et ensuite, c'est toute la relation avec le bébé qui semble faussée.
Manquer le premier regard, le premier peau à peau, l'odeur, la mise au sein. Comment se relever ? Comment se reconstruire ? Comment se sentir entrer dans son rôle de mère quand on n'a pas pu être là pour les premières heures de son bébé ? Comment se relever de cette frustration ?
Beaucoup de psychologues reconnaissent même que le lien a parfois du mal à se faire quand l'accouchement a été particulièrement compliqué. Mais ce qui compte par-dessus tout, ce sont vos ressentis. Le traumatisme de l'une, ne sera pas forcément le traumatisme de l'autre. Une femme qui a désiré accoucher sans péridurale a eu l'impression que son corps était scié en deux et qu'elle était écartelée, au moment où son bébé sortait. Elle l'a vécu de manière traumatique. Tous les traumatismes liés à l'accouchement doivent être racontés et entendus, quelle que soit leur nature, vous ne devez pas les passer sous silence et les laisser s'installer en vous.
👋 Encore un sujet tabou dont il faut parler : je n'aime pas être enceinte
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