J’ai peur de l’échec, comment surmonter cette crainte ?

Mis à jour le par Camille Lenglet

“Je ne vais pas y arriver”, “j’en suis incapable”... Je me dis souvent ça, car je doute énormément de mes capacités. Être aussi négative me permet d’apaiser un peu ma peur de l’échec. En ne faisant rien, je ne risque pas d'échouer. Je préfère ne rien faire et rester dans l’attente, de peur de ne pas réussir. Donc je procrastine en ressassant le fait de ne pas franchir le cap par anxiété. Comment réussir à surmonter cette crainte pour entreprendre réellement ? Explication.

J’ai peur de l’échec, comment surmonter cette crainte ?

Pourquoi j'ai peur de l'échec ?

Avant de vouloir surmonter la peur de l’échec, comme toute autre phobie, il faut comprendre les causes de cette anxiété et remonter aux origines. Cela peut être dû à un échec passé, qui s’est transformé en choc émotionnel, tant il a été traumatisant. Une faible estime de soi participe également à la peur de l’échec. Vu que l’on ne donne pas assez de valeur, on se dit qu’on n’y arrivera pas, forcément.

😰 Cette phobie d’échouer est souvent associée à la peur d’avoir peur. Elle peut conduire à un état d’anxiété ou de dépression qui peuvent être graves. C’est pourquoi il faut agir rapidement, dès qu’on identifie cette problématique chez nous.

Test pour la peur de l’échec : 5 comportements à retenir

Lorsqu’on a peur de l’échec, il y a des signaux qui ne trompent pas. Un bon moyen de savoir si on souffre de kakorrhaphiophobie, autrement appelée la peur de l’échec, est de vérifier si on a ce type de comportements :

  • ➜ On ne veut pas diriger : comme on a une image négative de nous-même et qu’on ne croit pas en nos capacités, hors de question de diriger un projet de groupe. Jamais on ne se portera volontaire pour être le leader. Beaucoup de jeunes de la génération Y ne veulent pas devenir manager pour cette raison d’ailleurs !
  • ➜ On ne retient que les remarques négatives : quand une personne critique notre travail, on a tendance à ne retenir que le négatif, même s’il y a eu des avis positifs. Pire, on n’aime pas les compliments !
  • ➜ On est ultra perfectionniste : la peur de l’échec entraîne chez nous un besoin de tout contrôler, à la limite de la personnalité psychorigide.
  • ➜ On se compare aux autres : difficile de ne pas être envieuse lorsqu’on a peur de l’échec. On voit les autres réussir et on se compare mentalement à eux. On a l’impression que leur réussite ne nous arrivera jamais.
  • ➜ On n’arrive pas à gérer un gros événement : la peur devient physique, des symptômes de stress apparaissent avec notamment une hyperventilation, des maux de ventre, de la sueur, etc.

Comment vaincre la peur de l'échec ?

Tout le monde déteste échouer. Néanmoins, la véritable peur de l’échec devient handicapante, nous empêchant de réaliser nos objectifs ou nos rêves. Cette angoisse paralysante ne doit pas diriger nos vies, alors il ne faut pas hésiter à tester ces solutions pour s’en sortir :

Comprendre ses émotions et s’en libérer

C’est un véritable travail de fond qu’il faut faire pour comprendre d’où vient l’émotion de peur. Il va falloir remonter aux origines tout en prenant du recul par rapport à cette peur. Il est important d’être factuel et de voir les événements d’un œil extérieur pour mieux gérer ses émotionsquant à la peur de l’échec. 

🧘‍♀️ Pour cela, il est bon d’apprendre à se détendre physiquement pour ne pas ressentir les symptômes corporels. On pratique la méditation, le yoga, les exercices de respiration… Bref, toutes les petites choses qui peuvent nous aider à surmonter cette émotion de peur.

Voir l’échec autrement

Toutes les réussites ont eu des échecs. Même nos professeurs à l’école nous répétaient qu’il est normal de faire des erreurs, que c’est comme ça qu’on apprend. Il est important de dédramatiser l’échec, c’est comme cela qu’on s’améliore, qu’on repousse notre capacité d’adaptation et notre résistance aux difficultés. Un échec peut en plus nous permettre de mieux réussir. Cela nous permet de corriger nos erreurs et de rectifier le tir pour viser juste ! 

💪 Plus on échoue, plus on prend de la hauteur pour réussir !

Reprogrammer ses pensées

Les croyances limitantes sont celles qui nous paralysent. Typiquement, lorsqu’on se dit qu’on ne va pas y arriver et que l’on n’est pas en capacité. C’est pourquoi il faut apprendre à reprogrammer ses pensées en entamant une thérapie cognitivo-comportementale (TCC). 

Il est important de retrouver confiance en soi et d'apprendre à lâcher prise, c’est ce que cette thérapie met en place. Elle reprogramme ainsi nos réflexes et nos schémas de pensée en nous exposant, petit à petit, à notre anxiété. Grâce à elle, on devient en capacité d’entreprendre des actions dans le but de s’accomplir dans les projets qui nous tiennent à cœur.

L'avis de la rédaction : ne laissez pas la peur guider vos choix

Nous avons toutes peur d'échouer et c'est normal. L'échec est difficile à vivre même s'il est source de multiples enseignements. Identifier cette peur est un bon point de départ, à condition de ne pas la laisser prendre trop de place. Elle ne doit pas vous empêcher d'agir par peur de vous tromper. Si cette peur vous prive de faire certaines choses, prenez rendez-vous avec un psychologue afin d'en identifier la cause et de mettre en place de nouveaux fonctionnements. 

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! 

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Sources : madame.lefigaro.fr / marieclaire.fr

Article proposé par Camille Lenglet

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