Comprendre l’origine de la peur des aiguilles
Comme moi, beaucoup de gens qui souffrent de cette phobie, ont commencé à avoir peur dans l’enfance. En effet, la majorité des enfants ont cette peur, mais normalement à l’adolescence, cette prévalence chute.
📉 Entre 20 % et 50 % des adolescents sont phobiques et à l’âge adulte, il reste tout de même de 20 à 30 % des personnes angoissées par l’aiguille. |
➜ De mon côté, je pense avoir eu un choc émotionnel quand j’étais enfant. Je me suis débattue pour ne pas me faire piquer, mais ça a été encore pire ! C’est donc associé à un très mauvais souvenir 😰.
D’où vient la phobie des aiguilles ?
Le docteur Alain Eddi, explique que nous avons tous une légère appréhension face à un corps étranger pointu dirigé vers nous. On a peur d’être blessée ou d’avoir mal, c’est la principale raison de la phobie des aiguilles ! On a beau nous dire que dans 90 % des cas, la piqûre ne fera pas mal, il arrive qu’on soit piqué dans le nerf. On peut ressentir une douleur, ce qui est accentué par la tétanie de nos muscles. Cette dernière est due à la peur, c’est donc un cercle vicieux : plus on se crispe, plus on risque d’avoir mal…
Quand le sang s’en mêle
En plus d’avoir cette aversion pour les aiguilles, on peut aussi souffrir d’hématophobie. Il s’agit de la peur du sang, l’une et l’autre s’associent “bien”. En particulier, lorsqu’il faut faire des analyses sanguines, c’est le plus compliqué à gérer. En effet, si on est en hypoglycémie, c’est-à-dire qu’on a peu de sucre dans le sang, il est possible que les symptômes augmentent et provoquent un évanouissement.
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