1. Adopter le lâcher-prise
Pour pratiquer l’éducation positive, il faut commencer par se dire que les parents parfaits n’existent pas. Il ne faut pas s’accrocher coûte que coûte dans ses principes éducatifs et observer son enfant. C’est un moyen d’être à son écoute et de ne pas être parasité par des règles rigides qui ne correspondent pas à son enfant.
👉 Les phrases du type “il faut absolument”, “un enfant doit se comporter comme ça”, “ça ne se fait pas”, etc. sont à proscrire ! Elles sont à remplacer par “de quoi mon enfant a besoin ?”, “qu’est-ce que je choisis de faire ?” 🙊 “Avant j’avais des principes, maintenant j’ai des enfants” : voici la phrase qui résume tout !
2. Mettre la communication non violente au centre
La communication non violente (CNV) est un énorme pilier de l’éducation positive. Il s’agit d’amener ses enfants à comprendre et non pas à agir par peur de la punition. Il faut donc être à leur écoute, expliquer et ne pas imposer des règles dures. Il faut se “connecter” cœur à cœur à son enfant en décryptant ses besoins et en formulant une demande précise. Et ce n’est pas du laxisme, c’est juste changer son regard et sa façon d’être pour davantage de bienveillance.
👉 Il est nécessaire de sortir du rapport de force pour avoir un rapport sain avec son enfant.
3. Donner l’exemple à ses enfants
Véronique Maciejak, autrice du livre "Rester zen avec la parentalité positive", explique ceci : “la meilleure façon de transmettre à nos enfants des valeurs qui nous sont chères est de les appliquer au quotidien”. En effet, difficile de demander à ses enfants de faire des choses que l’on ne fait pas nous-mêmes ! Les enfants sont très observateurs, ils nous regardent évoluer tous les jours et se calquent sur notre façon de faire. Quand les parents en demandent trop, les enfants le remarquent, et voient que ce n'est pas notre comportement naturel.
🤚Par exemple, il ne faut pas exiger des excuses d’un enfant. Il faut que, spontanément, nous nous excusions auprès d’eux lorsque nous avons été injustes. Ils en feront de même lorsqu’il le faudra !
4. Arrêter de culpabiliser
Tout comme apprendre le lâcher-prise, il faut arrêter de culpabiliser. Oui, tout n’est pas parfait, mais nous faisons de notre mieux en tant que parents. Rien ne sert de ressasser le passé en repensant à ce qu’on aurait pu faire de mieux.
L’important est d’identifier là où on estime avoir fait une erreur pour en tirer tous les enseignements possibles. Cela nous permettra de ne pas la reproduire et donc de nous améliorer. Il faut regarder devant nous !
5. Soigner les blessures de sa propre enfance
C’est effectivement le meilleur moyen de comprendre son comportement face à ses enfants. Il faut s’interroger sur son passé d’enfant pour comprendre nos réactions en tant que parents. Encore une fois, le parent parfait n’existe pas mais nous avons tous en nous des fêlures qu’il ne faut pas reporter sur nos enfants. C’est malheureusement le meilleur moyen de lui transmettre des choses toxiques.
6. Se faire plaisir
Sur le même principe que le point précédent, il est important de soigner son propre bien-être en tant qu’être humain. C’est comme ça qu’on évite d’être des parents toxiques pour ses enfants, en étant bien dans sa tête. Certes, être parent demande une énergie incommensurable ! Il faut toujours être à l’écoute et comprendre les besoins de ses enfants, c’est pourquoi il est nécessaire de prendre du temps pour soi. C’est le meilleur moyen de se faire plaisir et d’éviter l’épuisement !
😵 Puis tant qu’on y est, il faut en profiter pour se plaindre puisque ça fait du bien !
7. Profiter de l’instant présent et relativiser
Être dans la course perpétuelle pour respecter un planning ne sert à rien. Ce n’est pas profiter de la vie et de ses enfants. Lorsqu’ils nous font des câlins, il est nécessaire d’en profiter pleinement sans se dire qu’on va être en retard sur l’horaire du coucher. Prendre du recul et relativiser sont essentiels pour mieux vivre sa parentalité. La pleine conscience permet de se reconnecter à soi, à ses envies et à ses enfants.
👉 Comment être un parent positif ? Grâce à Isabelle Filliozat et la parentalité positive.
L'avis de la rédaction : pas de culpabilisationÉduquer ses enfants, les voir grandir, apprendre… Quelle aventure ! On parle beaucoup de parentalité positive qui est très à la mode mais attention, elle contribue également à culpabiliser davantage les parents qui n'étaient déjà pas en reste de ce côté-là. Ne pas crier, ne pas punir, ne pas dire "non", n'est pas toujours facile, la personnalité de l'enfant compte beaucoup, tout comme celle des parents. Si vous rencontrez des difficultés avec vos enfants, n'hésitez pas à vous tourner vers un spécialiste. 🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! #BornToBeMe Contacter un psychologue |
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Sources : Cool parents & Apprendre à éduquer