Le cerveau reptilien responsable de nos comportements primaires, mythe ou réalité ?

Mis à jour le par Camille Bennett

Depuis plusieurs décennies, la notion de "cerveau reptilien" est régulièrement évoquée pour expliquer certains comportements humains instinctifs, notamment la peur, l'agressivité, ou encore la recherche de sécurité. Popularisée par le neuropsychologue Paul D. MacLean dans les années 1960, cette idée repose sur le modèle du "cerveau triunique", qui distingue trois couches évolutives dans notre cerveau : le cerveau reptilien, le système limbique et le néocortex. Mais que vaut réellement cette théorie à la lumière des avancées scientifiques actuelles ? Le cerveau reptilien est-il vraiment le pilote caché de nos comportements primitifs ou s'agit-il d'une simplification trop séduisante pour être exacte ?

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La théorie du cerveau triunique : une genèse séduisante

Le cerveau reptilien prend place dans la théorie établie dans les années 1960 par le Dr Paul D. Maclean. C’est la théorie triunique qui explique que le cerveau est organisé en 3 grandes parties 🧠 :

  • 👉 Le cerveau limbique : comprenant l’hippocampe, l’amygdale et l’hypothalamus,
  • 👉 Le néo-cortex : comprenant deux hémisphères cérébraux,
  • 👉 Le cerveau reptilien : qui est présent depuis 500 millions d’années chez les espèces animales.

Cette vision schématique du cerveau a eu l'avantage de fournir un cadre simple permettant de comprendre les différentes couches de l'évolution cérébrale. Elle a trouvé un large écho dans le grand public, souvent utilisée dans les domaines de la psychologie populaire, du marketing, voire dans la communication politique 🤔 .

Le cerveau organisé en 3 grandes parties selon la théorie du Dr Paul D. Maclean

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Une simplification trop belle pour être vraie ?

Malgré son attrait, la théorie du cerveau triunique a été largement critiquée par la communauté neuroscientifique moderne. Les recherches en neuroanatomie, en neuropsychologie et en imagerie cérébrale des dernières décennies ont montré que le cerveau fonctionne de manière bien plus intégrée et complexe que la division proposée par MacLean 😅.

Tout d’abord, l’idée que le tronc cérébral — désigné comme cerveau reptilien — soit le siège unique et autonome des comportements primitifs est erronée. Si ces structures jouent effectivement un rôle crucial dans la régulation des fonctions vitales, les comportements humains, même les plus basiques, sont le fruit d'interactions entre de nombreuses zones cérébrales. Ensuite, les reptiles n’ont pas un cerveau fonctionnant strictement comme notre tronc cérébral🦎. La dénomination même de "cerveau reptilien" est donc trompeuse, car elle suppose un parallèle évolutif direct qui ne correspond pas à la réalité anatomique.

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Les émotions, les grandes responsables

Alors comment expliquer nos comportements primaires ou nos mauvaises réactions ? Les émotions sont la réponse. Aroa Gomez Marin, neuropsychologue, explique que les zones cérébrales provoquant une émotion sont multiples. Il n’y a pas qu’une partie qui est responsable de nos émotions, comme le cerveau reptilien le sous-entendait. Les dernières études montrent que des structures telles que l’amygdale, l’insula, ou le cortex préfrontal s’activent conjointement dans les processus de peur, de désir ou de prise de décision rapide. Il est donc impossible d'attribuer ces comportements à une seule "partie primitive" 🙃.

Les émotions peuvent se déclencher sans la moindre intervention de la pensée ou du raisonnement. Nos lointains ancêtres ont pu avoir la vie sauve grâce à elles, mais dans notre quotidien, cela peut entraîner des réactions inappropriées.

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Pourquoi cette métaphore persiste-t-elle ?

Le sociologue Sébastien Lemerle explique que le concept du cerveau reptilien demeure populaire, car c’est une réponse facile à toutes les questions qu’on peut se poser à propos de nos agissements. Le cerveau reptilien serait responsable de nos comportements toxiques, voilà pourquoi cette théorie a longtemps été appréciée 🤔.

En brandissant la carte du cerveau reptilien, on justifie plus facilement des réactions de colère, de peur ou de pulsion non maîtrisées : "Ce n’est pas moi, c’est mon cerveau reptilien".

Cette image permet également de vulgariser des notions scientifiques complexes — un facteur puissant dans les domaines de la communication ou du marketing. Certains en ont fait un argument clé pour vendre des méthodes de persuasion ou d’influence, arguant que pour capter l’attention, il faudrait "parler au cerveau reptilien".

Bref, le cerveau reptilien, bien que séduisant, appartient donc davantage au domaine de la pensée symbolique qu’à celui de la science rigoureuse. Mais comme toute image forte, il demeure un outil puissant — à condition de ne pas confondre carte et territoire 🤐.

L'avis de la rédaction : cherchez du côté de vos émotions !

Vous l'aurez compris, le cerveau reptilien n'est pas la raison de vos comportements impulsifs ou excessifs, il va plutôt falloir creuser du côté de vos émotions et de votre gestion de celles-ci. Si vous rencontrez des problèmes relationnels au quotidien, que certaines de vos réactions vous handicapent, n'hésitez pas à contacter un psychologue afin de mettre en place ensemble de nouveaux comportements qui vous permettront de vous épanouir.

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Sources : franceculture.fr / passeportsante.net / cerveauetpsycho.frlafabriquedeladanse.fr

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Camille Bennett

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