Je déteste être prise en photo, mais pourquoi donc ?

Mis à jour le par Camille Bennett

Une de mes activités est d’être photographe. On pourrait penser que, du coup, je suis très à l’aise devant l’objectif, mais que nenni ! Si je fais de la photo, c’est pour être derrière l’appareil et prendre les autres en photo. Bon, il m’arrive de faire des autoportraits, mais dès lors qu’une autre personne me prend en photo, je déteste ça. Je sais que je ne suis pas la seule personne à ressentir cela, voilà pourquoi j’ai décidé de vous en parler aujourd’hui.

Je déteste être prise en photo, mais pourquoi donc ?

Mon insécurité corporelle 

J’ai fait une petite introspection afin de me demander pourquoi j’étais si mal à l’aise, par rapport au fait d’être prise en photo. La première chose qui m’est venue à l’esprit, c’est le fait que je sois grosse. Je ne dis pas ça en mode “j’ai 2/3 kg en trop”, non, je suis réellement grosse au point d’être victime de grossophobie encore régulièrement 😓. 

Néanmoins, j’essaie de m’accepter comme je suis, de faire du body neutrality, mais il y a quand même cette insécurité persistante sur mon apparence physique. En effet, la société nous dit qu’être gros·sse, c’est mal, notamment à cause de l’argument bidon de la santé. Alors évidemment, quand quelqu’un prend une photo de moi, je pense à tout cela. Je veux que le cliché reflète le corps et le visage qui me ferait plaisir de voir, mais bien souvent, je suis déçue, surtout quand j’ai été prise en photo sur le vif. C’est une vraie souffrance de voir ce reflet qui ne rentre pas dans les standards 💔… 

👋 Cet article peut vous intéresser : Je n'ose pas me mettre en maillot de bain : comment surmonter l'épreuve du maillot

21 jours pour s’accepter, téléchargez votre journal de bord et exercices

Besoin de clarté et de guidance ✨ ?

Ecrivez à nos coachs spirituels, tarologues et astrologues pour éclairer votre chemin 🔮! Laissez-vous inspirer et trouvez les réponses dont vous avez besoin dès aujourd’hui ! 🌙

Pauline Mussey

Pauline Mussey

Guide Spirituel tarologue
⭐100% avis positifs

Me contacter
Olivier Saunier

Olivier Saunier

Tarologue
⭐ 100% d'avis positifs

Me contacter
Ema Fontayne

Ema Fontayne

Astrologue
⭐100% d'avis positifs

Me contacter

Un gros besoin de contrôle 

Comme je l’ai dit en introduction, il m’arrive de faire des autoportraits. Oui, je fais des photos de moi avec mon trépied, ma télécommande, des vêtements bien choisis et un joli paysage en arrière-plan. Peut-être que vous, de votre côté, vous prenez des selfies, mais peu importe comment on appelle ça, on SE prend en photo. Alors pourquoi on déteste quand une autre personne le fait 😅 ? 

Comme l’explique le psychiatre, David Sack, cela met à mal notre besoin de tout contrôler et on ressent un sentiment d’impuissance et d’insécurité 😕. Quand quelqu’un d’autre prend la photo, on ne peut pas maîtriser notre image, elle que l’on déteste tant. Quand je prends mes autoportraits ou vous, vos selfies, on sait que l’on peut jouer avec l’angle, la lumière, prendre une jolie pose. Ce n’est pas le cas quand quelqu’un nous photographie, on est à la merci du regard et du talent du photographe (qu’il soit pro ou non 😬). 

📸

Quand on se prend en photo et qu’on déteste le résultat, on fait disparaître ça ni vu ni connu. Tandis que quand c’est tonton Jacky qui nous photographie à Noël et qui partage les photos sur internet, bon là, il y a tout de suite une perte de contrôle… 

Marion Leroy

Marion Leroy, coach, est là pour vous !

Vous avez besoin de discuter ? D'être aidé·e, conseillé·e, compris·e ? Écrivez un mail à notre coach, Marion !

  • ✨ Réponse sous 24h en semaine
  • 🚀 Disponible pour les urgences
  • 💫 5 euros seulement
Contacter Marion

Nos conseils bien-être sans prise de tête, directement dans ta boîte mail ! 💌

Des standards irréalistes 

Selon une étude de 2014 publiée dans la revue "JAMA Pediatrics", près de 18% des garçons sont aussi préoccupés par leur physique. Eh oui, désormais, il y a une telle pression sur les corps que l’insécurité physique peut aussi concerner ces messieurs ! Cependant, en tant que femme, je dirais que nous devons encore plus rentrer dans le moule des critères irréalistes, notamment à cause du male gaze. C’est dans l’inconscient collectif qu’une femme doit plaire, on a donc le cerveau retourné de ne pas ressembler à ce qu’on voit autour de nous 🤯. 

Sauf que l’on oublie bien souvent que les photos que l’on voit sur les réseaux sociaux et dans les magazines sont retouchées. Pour bien maîtriser Photoshop, croyez-moi que c’est très facile de faire des modifications🤐 ! Et puis quand on voit des femmes exposées en vidéo dans les médias, c'est tout le temps du même type de physique et il ne représente pas l’infinie variation de nos corps (et les médias le font exprès !).

👋 Cet article peut vous intéresser : Je déteste les compliments, pourquoi me font-ils me sentir mal ?

Et si vous osiez enfin croire en vous ? 🌼

Le doute, la peur du regard des autres, l’impression de ne jamais être assez… Ça vous parle 🤐 ? Nos psy et coachs sont là pour vous aider à renforcer votre confiance et vous révéler pleinement. C'est le moment de croire en la meilleure personne : vous-même 🥰 : 

Loli Leene

Loli Leene

Coach Spirituel
⭐99,2% avis positifs

Me contacter
Sandrine Bernard

Isadora Levy

Coach Spirituel
⭐99,3% d'avis positifs

Me contacter
Céline Braun Debourges

Céline Braun Debourges

Coach de vie
⭐100% avis positifs

Me contacter

Se lâcher la grappe 

Insatisfaction corporelle, pression des normes, représentativité biaisée, besoin de contrôle… Voilà autant de raisons qui font que l’on n’aime pas être prise en photo. Cela traduit un gros manque de confiance en soi et je dirais que le plus important, c’est que l’on travaille là-dessus, vous, comme moi. 

Il faudrait que je fasse une séance photo avec un collègue photographe pour lâcher prise. En effet, il est possible de trouver des photographes qui font de la thérapie, pour que l’on puisse redécouvrir notre corps et notre visage sous un jour nouveau. Cela peut réellement aider à prendre le chemin de l’acceptation et je sais de quoi je parle, puisque c’est un service que je propose à mes clientes qui veulent des portraits en solo 🙊. 

Il ne reste plus qu’à m’appliquer mon propre conseil pour enfin, ne plus craindre lorsqu’un objectif se met sur moi. Allez, on se lance le défi 😉 ?! 

L'avis de la rédaction : se voir sous un jour plus bienveillant 

La quête de l'acceptation de soi est un voyage complexe, souvent entravé par nos insécurités et les pressions sociétales. Si cet article résonne avec vos propres luttes et que vous ressentez le besoin de dépasser ces barrières, n'hésitez pas à consulter un psychologue. Un professionnel vous aidera à reconstruire votre estime de soi et à vous voir sous un jour plus bienveillant. N'attendez pas pour faire ce premier pas vers un vous plus épanoui – contactez un psychologue aujourd'hui.

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe

Contacter un psychologue

Mais aussi : 

Sources : Livre “Je selfie donc je suis”, Elsa Godart, “Lâcher prise - Le plus court chemin pour se libérer des blocages”, David R. Hawkins 

Article proposé par
Camille Bennett

⭐ Mon rêve de bonheur : Me sentir libre dans ce que je fais.

Plus d'articles sur la confiance en soi

Le complimerde, ces saloperies déguisées qui font du mal !

“Elle te va bien cette robe, pour une fois que tu en mets une qui ne te grossit pas.” Et bim, mamie est en forme ! C’est ce qu’on pourrait appeler un “complimerde”, ça part d’une remarque sympa et ça finit en phrase méchante (ou déplacée). Qui n’a jamais entendu ce genre de saloperie ? Personnellement, j’en ai souvent entendu vis-à-vis de mon poids. Des petits “tu as un beau visage” qui sous-entendent qu’il n'y a bien que ça de beau chez moi, au moins il rattrape le reste… Oui, c'est bien de ce genre de compliments foireux dont on parle !

Toutes les vulves sont belles

Au cours de notre vie, on peut très bien ne jamais se poser de question sur notre vulve et puis un jour on la regarde ou on la montre et ce qu'on voit ou donne à voir étonne, pose question ou pire encore. Résultat, notre vulve nous complexe, on est gênée à l'idée de la montrer et on pense même à la chirurgie esthétique. Et si à la honte ou au bistouri, on préférait l'amour ? Il existe différents types de vulves, elles sont toutes belles, il faut juste le savoir et apprendre à aimer la sienne.

“Je m’aime et ça fait du bien”… Parfois oui, parfois non !

Cette phrase, il m’arrive de la prononcer. Il y a des jours où je me sens bien et/ou belle, alors quand je me regarde dans le miroir je me dis “Je m’aime” et ça fait du bien. Pourtant, je manque cruellement de confiance en moi. Il y a des tas de choses qui font que ce sont les montagnes russes pour m’aimer, aujourd’hui j’ai décidé de vous parler de tout cela dans cet article très intime. Quand l’amour de soi est un long chemin…

“Jamais assez bien” : allez hop, on en finit avec ce sentiment !

Pendant longtemps, une pensée m’envahissait constamment : je ne suis pas assez. Dans le sens où je n’étais pas assez bien pour tel mec ou tel job. Parfois même, j'avais justement un gros sentiment d’insatisfaction, ce que je faisais n’était juste pas assez bien. Bref, je me dépréciais et je ne pouvais pas être heureuse en ressentant ça. Aujourd’hui, je me suis libérée de ce sentiment et comme j’ai à cœur d’aider les autres, je vous en parle.

Marion Thihy, coach, nous donne ses conseils sur l'amour de soi

Quand on pense à l'amour, on pense toujours à l'autre et au couple. La preuve avec la Saint-Valentin ! Cependant, j'ai envie que tout le monde apprenne à penser autrement. Amour et soi peuvent être compatibles et je pense même que c'est mieux de l'envisager ainsi ! Néanmoins, il n'est pas simple d'apprendre à s'aimer, surtout quand on a toujours eu l'habitude de se déprécier. Voici donc mes conseils pour faire de soi, sa propre priorité !

Le biais d'autocomplaisance ou comment gonfler un peu trop son ego

On connaît tous et toutes une personne qui a toujours tendance à se jeter des fleurs quand elle réussit un truc, mais à accuser la terre entière quand elle se plante. Moi, en tout cas, j’en ai une en tête ! Ce n’est pas un cas isolé, car beaucoup de gens ont la même chose, cela s’appelle le biais d’autocomplaisance. Qu’est-ce que ce phénomène psychologique qui nous pousse à dire “c’est pas moi, c’est les autres” ? Évidemment, c’est problématique, je vous explique tout.

Être une bad girl, ça fait du bien !

Vous avez entendu ce cri ? Ça arrive de temps en temps. C'est la bad girl enfermée au fond de moi qui hurle qu'il est grand temps que je lui fasse prendre l'air. Oh oui, j'ai beau être très gentille, polie et attentionnée, il y a toujours un moment où je n'en peux plus de m'excuser. Il faut que ça tabasse ! Posez le sourire et sortez les griffes, on laisse s'exprimer la bad girl en nous.

Les bienfaits de la vulnérabilité : Pourquoi montrer ses faiblesses est une force ?

Un monde peuplé de requins. Qui n’a jamais entendu cette phrase ? On nous dit souvent cela pour apprendre à nous protéger et à ne pas montrer nos faiblesses. Si on se montre vulnérable, on pourrait se faire bouffer par les autres. Sauf que… je ne suis pas d’accord. À mes yeux, il y a beaucoup d’avantages à montrer nos faiblesses, je dirais même que c’est une véritable force. Je vous explique pourquoi.

Comment dire non sans culpabiliser : Apprendre à poser ses limites

Devinez qui s’est retrouvée à garder les enfants de ses potes le week-end dernier ? C’est bibi ! C’est bien de rendre service aux copains, mais c’est mieux encore quand réciproque. J’ai donc eu envie de dire non, mais je n’ai pas pu à cause de ma culpabilité. Pourtant, il est tellement important d’apprendre à poser ses limites. Comment faire ? J’ai enquêté pour apprendre et vous apprendre.

L'art de s'accepter : Comment transformer ses imperfections en forces ?

J’ai des défauts. Pas des petits défauts hein, mais des choses qui prennent de la place et que l’on remarque de suite, comme le nez au milieu de la figure. Cependant, depuis quelques années, je fais un travail d’acceptation, pour être plus en paix avec moi-même. L’un des exercices que j’essaie d’appliquer, c’est de transformer mes imperfections, mes défauts, en forces. Comment est-ce que je m’y prends ? Je vous détaille ça dans cet article.

Les podcasts Wengood

Les 5 blessures de l'enfance : le rejet par Jean Doridot Docteur en psychologie

12 février · Wengood

18:06