Body neutrality : et si on était ni violent·e ni aimant·e avec notre corps ?

Mis à jour le par Camille Bennett

“Assume-toi, t'es bien", “tes rondeurs te vont bien”,”les femmes généreuses sont à la mode”... Je n’en peux plus d’entendre ce genre de remarques. Je suis grosse, et je fais depuis plusieurs années un travail pour me sentir bien dans ma “maison corporelle”. Il y a des jours où c’est le cas et d’autres moins. Mais s’il y a bien une chose que je ne supporte plus, c’est l’injonction à s'aimer physiquement. Surtout, on oublie bien souvent qu’on a pas qu’un corps à offrir, c’est pour cette raison d'ailleurs que le body neutrality est né.

Body neutrality : et si on était ni violent·e ni aimant·e avec notre corps ?

Le corps au second plan dans le body neutrality

Le mouvement “body neutrality” a fait son apparition à la suite du mouvement bien connu du “body positive”. Ce dernier a été vidé de son sens et le body positive n’est plus vu comme si positif désormais, écartant les corps trop maigres ou trop gros… C’est pourquoi le body neutrality est né. Il prend le contre-pied en mettant en avant le fait que le physique ne doit pas être une priorité, au détriment de la personne que l’on est.

Le body neutrality est porté par des grandes figures, notamment l’actrice britannique, connue pour la série "The Good Place" Jameela Jamil. Au-delà d’être actrice et présentatrice, elle est militante féministe engagée, elle a d’ailleurs crée “I weigh”. Cela signifie littéralement “je pèse”. Attention, il ne s’agit pas de parler de son poids ou de régime ! Bien au contraire, il est là pour parler de notre véritable identité à travers des valeurs qui nous définissent, humaines et intérieures.


"Ce post a amené une vague de femmes incroyables qui se sont tournées vers moi dans notre révolution contre la honte et la haine de soi, à l’égard de notre apparence, perpétuées par les médias. Je suis fatiguée de voir des femmes ignorer leur valeur, à quel point leurs vies et leurs accomplissements sont incroyables, juste parce qu’elles n’ont pas un put*in d’écart entre les cuisses.”


Photo de Jameela Jamil "la destructrice de régime"

Jameela Jamil "la destructrice de régime" sur I_weigh.

🌿 C’est l’essence du body neutrality, le corps devient secondaire, les accomplissements sont tout aussi importants.

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S’aimer, une injonction supplémentaire

Le body neutrality est apparu en opposition au body positive. Ce dernier n’est plus un mouvement pour montrer les physiques invisibilisés par la société, mais pour accepter son corps. En soi, c’est une excellente chose de booster notre confiance en nous. Cependant, on lit même parfois qu’il faut “s'assumer”, or il est important de rappeler qu’on assume une bêtise, mais certainement pas un corps ! 🙃 En bref, à force d’être déformé et récupéré par les réseaux sociaux, le body positive est devenu une injonction maladroite.

Les femmes croulent sous les injonctions et malheureusement le body positive en est devenu une aussi. En effet, la positivité peut être toxique, on a le droit de ne pas se sentir bien avec son corps. Dans la vie de tous les jours, le travail d’acceptation de soi est long et fastidieux, il ne peut pas être fait en un claquement de doigts. Il est même inaccessible pour certaines personnes puisqu’il faut être généralement accompagné par un professionnel. C’est donc une pression supplémentaire de vouloir s’aimer illico presto.

🤷‍♀️ Les femmes ont assez d’injonctions : il ne faut pas être trop maigre et encore moins grosse, mais tout de même avoir des seins et des fesses, des lèvres pulpeuses, des yeux de biche, des pommettes saillantes, etc. Et encore, on ne parle que du physique !

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Le body neutrality, un mouvement plus sain

C’est pourquoi le body neutrality peut nous aider. Il est le juste milieu entre remise en question de notre corps ET acceptation à travers l’amour de ce dernier. L’idée est d’oser parler ou montrer ses complexestout en parlant du fait qu’il est compliqué de s’aimer totalement et entièrement. 

Le body neutrality, c’est donc différentes choses. On peut parler du fait qu’on ait envie de s’accepter et de montrer quel chemin on a emprunté. La route est longue pour se sentir bien avec son corps dans notre société, c’est pourquoi il faut en parler sans pression ni jugement. 

De plus, au-delà de parler du rapport que l’on entretient avec sa propre image, il est important de penser aussi à ses réussites, à ses émotions, à la personne que l’on est. Le physique ne fait pas tout. Et c’est sain de le dire et de dire que l’on a du mal avec soi. ❤️ Ne pas aimer son corps, c’est OK. Mais quoiqu’il arrive, il est important de le respecter en faisant du mieux qu’on peut.

L'avis de la rédaction : tout est question d'équilibre

Le body neutrality, c'est un peu un cessez-le-feu, un drapeau blanc, une pause entre vous et votre apparence physique. Vous n'êtes pas obligé d'aimer votre corps dans ses moindres facettes et c'est très bien. Cependant attention, encore une fois, ici tout est question d'équilibre. Si votre apparence physique vous handicape, vous freine ou encore vous empêche de faire certaines choses... ce n'est pas bon ! Si c'est votre cas, contactez un psychologue afin de vous réconcilier avec votre corps.

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