Mon travail ne plaît plus, je fais quoi maintenant ?

Mis à jour le par Lauriane Romami

Sur le papier, c'était un job de rêve. Quelques années plus tard, je pars chaque matin avec la boule au ventre, je ne trouve toujours pas ma place et je rentre tous les soirs avec le goût amer de l'insatisfaction en bouche. Le constat est simple, mon travail ne me plaît plus. C'est bien beau d'en prendre conscience, mais je fais quoi maintenant ?

Mon travail ne plaît plus, je fais quoi maintenant ?

Ce travail n'est pas fait pour moi, pourquoi j'en suis là ?

Aimer son travail est une chose, mais se reconnaître dans son travail, c'est bien plus important. Il arrive parfois que notre travail ne soit plus en phase avec nos aspirations profondes 😞. Peut-être avons-nous accepté ce poste par défaut, la peur au ventre, sans autre choix à l'horizon. Ou alors, nous nous sommes laissés bercer d'illusions, tout juste diplômés ou fraîchement reconvertis, pour finalement déchanter. L'ambiance a pu se dégrader, les tâches évoluer, se multiplier jusqu'à l'épuisement, ou au contraire se raréfier, nous exposant au spectre du bore-out. Parfois, nos missions ne correspondent plus à notre fiche de poste, ou pire, toute perspective d'évolution semble s'être évaporée. Il se peut aussi que notre vie personnelle ait pris un tournant, faisant voler en éclats l'équilibre précaire entre travail et vie privée.

Quand notre travail n'est plus en adéquation avec nos valeurs, quand il s'effectue dans des conditions éprouvantes, entre souffrances physiques et morales, manager toxique et collègues difficiles, il devient source d'un profond mal-être. Nos attentes et nos besoins restent insatisfaits, et peu importe que nous soyons en poste depuis 2 mois, 2 ans ou 2 décennies, le temps n'y change rien.

Lorsque nos compétences sont sous-exploitées ou mal utilisées, lorsque notre job est en total décalage avec nos diplômes, ne collant ni à nos ambitions ni à notre identité professionnelle, il est normal de ne plus s'y reconnaître. D'ailleurs, cela concerne beaucoup de monde puisqu'en novembre 2020, le baromètre Empreinte Humaine et OpinionWay révélait que 49% des salariés interrogés restaient dans leur emploi, faute de trouver mieux, un chiffre grimpant même à 60% chez les salariés en full remote 😕.

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Que faire si mon travail ne me plaît pas ?

1. Parler, le premier pas

Et quand je dis parler, je ne pense pas au fait de râler entre collègues de travail, mais bel et bien d'engager la discussion avec quelqu'un de poids, qui peut faire quelque chose. Votre manager, la personne chargée des ressources humaines, celle qui vous a recrutée, etc. Confiez vos doutes et votre mal-être à une personne de confiance, ou du moins à celle en qui vous pensez pouvoir avoir confiance. C'est une étape cruciale. 

Je ne vais pas vous l'apprendre, mais il ne va rien se passer si vous gardez le silence. Soyez transparent·e, mais pas agressif·ve et abordez tous les sujets qui vous tracassent. Parlez ensemble de la façon dont les choses pourraient évoluer positivement et si rien n'est possible, au moins on sera au courant de votre état d'esprit et de votre envie de quitter l'entreprise.

2. Se donner du temps

Je suis sûre qu'en lisant ce conseil, je vous énerve 😡. Je sais ce que c'est d'être coincé·e dans un job qui ne nous plaît pas et je sais donc à quel point on n'a pas envie d'attendre et de faire preuve de patience. On a plutôt envie de péter un plomb ! Et pourtant, la réalité est moche, mais c'est une réalité : on est coincée dans un boulot qui ne nous convient pas et on se sent impuissant·e parce que le travail fait partie de nos conditions de survie

En bref, claquer la porte ne fera de nous que l'héros/héroïne d'un instant. Donc si notre santé mentale n'est pas encore trop impactée (sinon on n'hésite pas à consulter), on reste en place (au moins pour le moment) et on profite de ce temps pour mettre en place des actions qui nous serviront. 

Des actions comme apprendre à dire non au travail, découvrir ou redécouvrir certains collègues, comme développer ses compétences et son réseau pro, parcourir les annonces d'emploi ou penser sérieusement à votre reconversion professionnelle, chercher une formation pour évoluer en interne ou ailleurs, etc.

3. Faire taire la culpabilité, le sentiment d'échec et l'angoisse

"J'ai quand même de la chance d'avoir un travail, et un salaire, en télétravail en plus... et avec une mutuelle... et des tickets resto..." Je vous le dis tout de suite, stop ✋ ! Cette petite chanson que vous vous répétez c'est de la culpabilité et elle vient pour balayer nos besoins et nous pousser à nous auto-convaincre qu'on peut s'y faire à ce travail nul. On souffre dans un emploi qui ne nous motive plus, qui ne nous va pas et pour se défendre contre cette souffrance on culpabilise. Super sain 😒 ! 

Idem pour ce qui concerne l'angoisse d'un avenir sans horizon et le sentiment d'échec à se retrouver dans la position de la looseur·se alors qu'on se rêvait en working girl ou big boss. Quand on se retrouve dans cette situation, on se sent bloquée et notre confiance en nous s'en trouve ébranlée. Il faut chasser tout ça. Apprenez à prendre du recul et à ouvrir votre esprit. 

4. Partir

Rien n'y fait, le constat reste le même, c'est le moment de quitter ce job. Très bien, alors préparez votre sortie. Avant de poser votre démission ou de demander une rupture conventionnelle, mettez votre CV à jour, activez votre réseau professionnel, essayez même de passer quelques entretiens d'embauches pour reprendre confiance en vous et ne vous mettez pas la pression. Vous ne quittez pas ce job pour retomber dans les mêmes travers !

👉 C'est pour vous aider : Je veux changer de métier, comment faire ? Par où commencer ? 7 Conseils !

Une souffrance à ne pas négliger ⚠️

La souffrance au travail peut entraîner des troubles graves comme un burn-out, de l'anxiété chronique ou une dépression, qui affectent non seulement la santé mentale, mais aussi le corps (insomnies, douleurs, fatigue extrême...). Consulter un psychologue permet de prévenir ces conséquences et de retrouver un équilibre avant que la situation ne s'aggrave !

Comment supporter un travail que l'on n’aime pas ?

Quelle que soit votre situation, pas le choix, il va falloir l'affronter. On ne peut pas se contenter de dire que l'on n'aime pas son job. Les émotions vont nous empêcher d'agir avec calme, recul et pragmatisme. Supporter de se rendre 8h par jour, à un travail que l'on n'aime pas, c'est une situation très difficile et c'est la raison pour laquelle vous devez prendre le temps d'établir votre stratégie afin d'en sortir la tête haute et avec la force d'aller de l'avant. 

Enfin, ouvrez votre esprit et acceptez d'être surpris·e, que ce soit en regardant les annonces d'emploi ou même au sein de son entreprise actuelle. En changeant de regard, en voyant les choses différemment, on peut parfois trouver l'une des clés pour passer de "mon travail ne me plaît pas" à "mon travail a un intérêt".

L'avis de la rédaction : l'importance de se poser les bonnes questions

Si vous avez admis que votre job ne vous plaît pas ou plus, félicitations, c'est une sacrée étape. Il est important de creuser un peu plus, qu'est-ce qui vous agace ? Qu'est-ce qui vous conviendrait mieux ? De quoi avez-vous envie ? Besoin ? Dans l'immédiat ? Dans 8 mois ? Dans 2 ans ? Dans 5 ans ? N'hésitez pas à vous faire accompagner par un psychologue afin de faire le point sur votre situation et prendre les bonnes décisions pour la suite. 

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! 
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Source : Baromètre Empreinte Humaine et OpinionWay

Article proposé par
Lauriane Romami

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