Que faire si mon travail ne me plaît pas ?
1. Parler, le premier pas
Et quand je dis parler, je ne pense pas au fait de râler entre collègues de travail, mais bel et bien d'engager la discussion avec quelqu'un de poids, qui peut faire quelque chose. Votre manager, la personne chargée des ressources humaines, celle qui vous a recrutée, etc. Confiez vos doutes et votre mal-être à une personne de confiance, ou du moins à celle en qui vous pensez pouvoir avoir confiance. C'est une étape cruciale. Je ne vais pas vous l'apprendre, mais il ne va rien se passer si vous gardez le silence. Soyez transparente, mais pas agressive et abordez tous les sujets qui vous tracassent. Parlez ensemble de la façon dont les choses pourraient évoluer positivement et si rien n'est possible, au moins on sera au courant de votre état d'esprit et de votre envie de quitter l'entreprise.
2. Se donner du temps
Je suis sûre qu'en lisant ce conseil, je vous énerve 😡. Je sais ce que c'est d'être coincée dans un job qui ne nous plaît pas et je sais donc à quel point on n'a pas envie d'attendre et de faire preuve de patience. On a plutôt envie de péter un plomb ! Et pourtant, la réalité est moche, mais c'est une réalité : on est coincée dans un boulot qui ne nous convient pas et on se sent impuissante parce que le travail fait partie de nos conditions de survie. En bref, claquer la porte ne fera de nous que l'héroïne d'un instant. Donc si notre santé mentale n'est pas encore trop impactée (sinon on n'hésite pas à consulter), on reste en place (au moins pour le moment) et on profite de ce temps pour mettre en place des actions qui nous serviront. Des actions comme apprendre à dire non au travail, découvrir ou redécouvrir certains collègues, comme développer ses compétences et son réseau pro, parcourir les annonces d'emploi ou penser sérieusement à votre reconversion professionnelle, chercher une formation pour évoluer en interne ou ailleurs, etc.
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3. Faire taire la culpabilité, le sentiment d'échec et l'angoisse
"J'ai quand même de la chance d'avoir un travail, et un salaire, en télétravail en plus... et avec une mutuelle... et des tickets resto..." Je vous le dis tout de suite, stop ✋ ! Cette petite chanson que vous vous répétez c'est de la culpabilité et elle vient pour balayer nos besoins et nous pousser à nous auto-convaincre qu'on peut s'y faire à ce travail nul. On souffre dans un emploi qui ne nous motive plus, qui ne nous va pas et pour se défendre contre cette souffrance on culpabilise. Super sain 😒 ! Idem pour ce qui concerne l'angoisse d'un avenir sans horizon et le sentiment d'échec à se retrouver dans la position de la looseuse alors qu'on se rêvait en working girl. Quand on se retrouve dans cette situation, on se sent bloquée et notre confiance en nous s'en trouve ébranlée. Il faut chasser tout ça. Apprenez à prendre du recul et à ouvrir votre esprit. Si vous n'y parvenez pas, demandez de l'aide à des professionnels : psychologue (du travail), coach professionnel, médecine du travail, etc. Parler vous permettra de vous ouvrir à de nouvelles perspectives, voire de vous donner de nouveaux objectifs qui vous redonneront de l'énergie.
4. Partir
Rien n'y fait, le constat reste le même, c'est le moment de quitter ce job. Très bien, alors préparez votre sortie. Avant de poser votre démission ou de demander une rupture conventionnelle, mettez votre CV à jour, activez votre réseau professionnel, essayez même de passer quelques entretiens d'embauches pour reprendre confiance en vous et ne vous mettez pas la pression. Vous ne quittez pas ce job pour retomber dans les mêmes travers !
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