Comment dire non sans culpabiliser : Apprendre à poser ses limites !

Mis à jour le par Camille Bennett

Devinez qui s’est retrouvée à garder les enfants de ses potes le week-end dernier ? C’est bibi ! C’est bien de rendre service aux copains, mais c’est mieux encore quand réciproque. J’ai donc eu envie de dire non, mais je n’ai pas pu à cause de ma culpabilité. Pourtant, il est tellement important d’apprendre à poser ses limites. Comment faire ? J’ai enquêté pour apprendre et vous apprendre.

Comment dire non sans culpabiliser : Apprendre à poser ses limites !

Le non, une bonne chose à enseigner 

Oui c’est vrai ça, pourquoi dire non est si difficile 😅 ? La psychologue Harriet Lerner explique que dire non, c’est une compétence qui s’apprend, mais la plupart du temps, personne ne nous enseigne cet art pendant l’enfance, en particulier quand on est une fille 😑. Oui, on est conditionnés dès l’enfance à être agréable, à être docile et à satisfaire les besoins / envies des autres...

C’est pour cela qu’enseigner le consentement aux enfants est important, encore plus aux filles : ils et elles ont le droit de dire non aux adultes ! S’ils n’ont pas envie de faire de bisou à tata Janine, ils n’ont pas à être forcés 🙃.

Une grand mère veut faire un bisou

Avouons-le, personne n'a envie de faire un bisou à tata Janine...

21 jours pour s’accepter, téléchargez votre journal de bord et exercices

Besoin de clarté et de guidance ✨ ?

Ecrivez à nos coachs spirituels, tarologues et astrologues pour éclairer votre chemin 🔮! Laissez-vous inspirer et trouvez les réponses dont vous avez besoin dès aujourd’hui ! 🌙

Pauline Mussey

Pauline Mussey

Guide Spirituel tarologue
⭐100% avis positifs

Me contacter
Olivier Saunier

Olivier Saunier

Tarologue
⭐ 100% d'avis positifs

Me contacter
Ema Fontayne

Ema Fontayne

Astrologue
⭐100% d'avis positifs

Me contacter

La culpabilité, notre mauvaise alliée

En plus de ce manquement, on a tendance à associer le fait de dire non à quelque chose de négatif, comme si nous étions égoïstes ou sans cœur. La peur du conflit et du rejet nous pousse à dire oui, même lorsque cela va à l'encontre de nos propres besoins et désirs 😕. 

👉 C’est ce que je disais en intro, je me suis sentie mal de ne pas dire oui, alors que j’étais crevée et que je voulais juste me reposer pendant mon week-end 😴…

La culpabilité est importante, sinon le monde partirait en vrille. Cependant, comme le dit si bien le psychiatre Christophe André, culpabiliser, c’est se sentir responsable pour des choses dont on n’est pas responsable. La culpabilité est notre mauvaise alliée dans ce cas-là, car elle nous donne le sentiment que le bonheur des autres est à notre charge 😅… 

👋 Cet article peut vous intéresser : Blessure de rejet : la comprendre et l'accepter pour en guérir

Marion Leroy

Marion Leroy, coach, est là pour vous !

Vous avez besoin de discuter ? D'être aidé·e, conseillé·e, compris·e ? Écrivez un mail à notre coach, Marion !

  • ✨ Réponse sous 24h en semaine
  • 🚀 Disponible pour les urgences
  • 💫 5 euros seulement
Contacter Marion

Nos conseils bien-être sans prise de tête, directement dans ta boîte mail ! 💌

Comment dire enfin NON ?

Je travaille depuis quelque temps sur moi, pour enfin m’écouter et me faire passer en premier. Je ne dis pas qu’il ne faut plus rendre de services, mais tout est question d’équilibre. Dire non n’est pas honteux, au contraire, ça veut dire qu’on s’écoute. D’ailleurs, voici comment faire selon les psychologues : 

  •  📝 Identifier nos priorités et nos valeurs : faire ça nous permet de prendre des décisions alignées avec nos besoins.
  •  Prendre le temps avant de répondre : il n’y a aucune obligation à répondre dans l’instant. On peut dire “je dois vérifier si je suis dispo”, afin d’évaluer si on veut donner notre temps.
  • 🎯 Être clair·e et concis·e : pas besoin de longues explications ou d’excuses. Une réponse simple et directe comme "Non, je ne peux pas" ou "Ce n'est pas possible pour moi en ce moment" est suffisante (le plus dur à faire pour moi).
  • 👤 Utiliser le "je" : on exprime notre refus à travers nos sentiments et besoins, plutôt que de blâmer l'autre personne. Je n’aurais pas dit à mes amis “vous me demandez tout le temps pour garder vos mioches, j’en ai ras le bol”, mais je devrais plutôt dire : “je suis crevée en ce moment, je pense que ça va être compliqué pour garder les petites”.
  • ⚖️ Proposer des alternatives (si on en a envie) : si on ne peut pas répondre à la demande, on peut suggérer d'autres options. 
  • 🤹 S’entraîner : dire non à des situations de faible enjeu, c’est plus facile. On dit non à un tract dans la rue par exemple. Progressivement, on pourra refuser dans des situations plus importantes. 
  • Ne pas céder : si la personne insiste après notre refus, déjà, ce n’est pas cool, mais il ne faut pas hésiter à redire notre "non" de manière polie mais ferme. 
  • 👀 Accepte la culpabilité : la culpabilité est normale, alors il faut l’intégrer. À force, elle finira par s’estomper pour laisser la place à nos besoins.

En tout cas, il faut garder en tête que dire non est un processus qui demande du temps et de la pratique. Comme vous l’avez lu en introduction, j’ai encore du mal à dire non. Cependant, je sens de plus en plus que j’ai besoin de me libérer, d'être dans l'auto-compassion et je pense que si vous êtes sur cet article, vous aussi. Alors, apprenons, à notre rythme, mais affirmons-nous pour respecter nos besoins

👉 Besoin de conseils ? Découvrez notre vidéo sur le sujet avec le coach de vie, Stéphane Masson : 

null

L'avis de la rédaction : entraînez-vous !

Dire « non » est un véritable apprentissage, il faut s'exercer un peu chaque jour. C'est dur au début, mais quand vous verrez à quel point ça fait du bien, vous ne pourrez plus vous arrêter. Fini les frustrations et la colère, vous voici libre ! Apprendre à dire non peut vous prendre un peu de temps, mais si vous ne perdez pas votre objectif de vue, vous parviendrez à enfin prendre les rênes de votre vie et pourrez être fière de vous. Courage ! Si votre incapacité à dire « non » vous met dans des situations impossibles ou vous freine dans votre vie, alors il est peut-être temps de prendre contact avec un thérapeute. Ensemble, vous remonterez aux sources du problème et trouverez des solutions.

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe

Contacter un psychologue

Mais aussi : 

Sources : “Imparfaits, libres et heureux” de Christophe André // “Avoir le courage de ne pas être aimé” de Ichiro Kishimi et Koga Fumitake

Article proposé par
Camille Bennett

⭐ Mon rêve de bonheur : Me sentir libre dans ce que je fais.

Plus d'articles sur la confiance en soi

Le complimerde, ces saloperies déguisées qui font du mal !

“Elle te va bien cette robe, pour une fois que tu en mets une qui ne te grossit pas.” Et bim, mamie est en forme ! C’est ce qu’on pourrait appeler un “complimerde”, ça part d’une remarque sympa et ça finit en phrase méchante (ou déplacée). Qui n’a jamais entendu ce genre de saloperie ? Personnellement, j’en ai souvent entendu vis-à-vis de mon poids. Des petits “tu as un beau visage” qui sous-entendent qu’il n'y a bien que ça de beau chez moi, au moins il rattrape le reste… Oui, c'est bien de ce genre de compliments foireux dont on parle !

Toutes les vulves sont belles

Au cours de notre vie, on peut très bien ne jamais se poser de question sur notre vulve et puis un jour on la regarde ou on la montre et ce qu'on voit ou donne à voir étonne, pose question ou pire encore. Résultat, notre vulve nous complexe, on est gênée à l'idée de la montrer et on pense même à la chirurgie esthétique. Et si à la honte ou au bistouri, on préférait l'amour ? Il existe différents types de vulves, elles sont toutes belles, il faut juste le savoir et apprendre à aimer la sienne.

“Je m’aime et ça fait du bien”… Parfois oui, parfois non !

Cette phrase, il m’arrive de la prononcer. Il y a des jours où je me sens bien et/ou belle, alors quand je me regarde dans le miroir je me dis “Je m’aime” et ça fait du bien. Pourtant, je manque cruellement de confiance en moi. Il y a des tas de choses qui font que ce sont les montagnes russes pour m’aimer, aujourd’hui j’ai décidé de vous parler de tout cela dans cet article très intime. Quand l’amour de soi est un long chemin…

“Jamais assez bien” : allez hop, on en finit avec ce sentiment !

Pendant longtemps, une pensée m’envahissait constamment : je ne suis pas assez. Dans le sens où je n’étais pas assez bien pour tel mec ou tel job. Parfois même, j'avais justement un gros sentiment d’insatisfaction, ce que je faisais n’était juste pas assez bien. Bref, je me dépréciais et je ne pouvais pas être heureuse en ressentant ça. Aujourd’hui, je me suis libérée de ce sentiment et comme j’ai à cœur d’aider les autres, je vous en parle.

Marion Thihy, coach, nous donne ses conseils sur l'amour de soi

Quand on pense à l'amour, on pense toujours à l'autre et au couple. La preuve avec la Saint-Valentin ! Cependant, j'ai envie que tout le monde apprenne à penser autrement. Amour et soi peuvent être compatibles et je pense même que c'est mieux de l'envisager ainsi ! Néanmoins, il n'est pas simple d'apprendre à s'aimer, surtout quand on a toujours eu l'habitude de se déprécier. Voici donc mes conseils pour faire de soi, sa propre priorité !

Le biais d'autocomplaisance ou comment gonfler un peu trop son ego

On connaît tous et toutes une personne qui a toujours tendance à se jeter des fleurs quand elle réussit un truc, mais à accuser la terre entière quand elle se plante. Moi, en tout cas, j’en ai une en tête ! Ce n’est pas un cas isolé, car beaucoup de gens ont la même chose, cela s’appelle le biais d’autocomplaisance. Qu’est-ce que ce phénomène psychologique qui nous pousse à dire “c’est pas moi, c’est les autres” ? Évidemment, c’est problématique, je vous explique tout.

Être une bad girl, ça fait du bien !

Vous avez entendu ce cri ? Ça arrive de temps en temps. C'est la bad girl enfermée au fond de moi qui hurle qu'il est grand temps que je lui fasse prendre l'air. Oh oui, j'ai beau être très gentille, polie et attentionnée, il y a toujours un moment où je n'en peux plus de m'excuser. Il faut que ça tabasse ! Posez le sourire et sortez les griffes, on laisse s'exprimer la bad girl en nous.

Les bienfaits de la vulnérabilité : Pourquoi montrer ses faiblesses est une force ?

Un monde peuplé de requins. Qui n’a jamais entendu cette phrase ? On nous dit souvent cela pour apprendre à nous protéger et à ne pas montrer nos faiblesses. Si on se montre vulnérable, on pourrait se faire bouffer par les autres. Sauf que… je ne suis pas d’accord. À mes yeux, il y a beaucoup d’avantages à montrer nos faiblesses, je dirais même que c’est une véritable force. Je vous explique pourquoi.

L'art de s'accepter : Comment transformer ses imperfections en forces ?

J’ai des défauts. Pas des petits défauts hein, mais des choses qui prennent de la place et que l’on remarque de suite, comme le nez au milieu de la figure. Cependant, depuis quelques années, je fais un travail d’acceptation, pour être plus en paix avec moi-même. L’un des exercices que j’essaie d’appliquer, c’est de transformer mes imperfections, mes défauts, en forces. Comment est-ce que je m’y prends ? Je vous détaille ça dans cet article.

Comment oser aller vers les autres ? 7 conseils à suivre

La grosse introvertie que je suis, a longtemps eu du mal à aller vers les autres. C’est vrai qu’il n’est pas simple de faire un pas vers autrui, surtout quand on a des difficultés supplémentaires : introversion, manque de confiance en soi, anxiété sociale… Pour être un peu concernée par tout cela, mais ayant fait du progrès ces dernières années, j’ai quelques conseils à vous donner pour que vous aussi, vous puissiez sortir de votre coquille. C’est parti !

Les podcasts Wengood

Les 5 blessures de l'enfance : le rejet par Jean Doridot Docteur en psychologie

12 février · Wengood

18:06