Comment faire pour ne pas trop parler ?
Ne nous leurrons pas pour autant. Même si derrière ce comportement égocentré se cache une fragilité, si on parle trop, on ennuie, on agace, on énerve, point ! Personne n'a envie de passer son temps à écouter les “moi je...” sans fin d'une seule et même personne. Alors comment on fait pour ne pas se retrouver toute seule ?
1. Je redore mon blason
Les bavardages égoïstes ont tendance à faire fuir les autres et on les comprend. Si tout le monde tourne les talons quand vous approchez, vous met sur répondeur ou prétexte une urgence quand vous appelez, c'est qu'il faut améliorer votre réputation. Ça prendra sans doute du temps, mais peu à peu, en parlant un peu moins de nous, en racontant son week-end en 2 phrases et non en 10, on devrait finir par redevenir fréquentable !
2. Je me protège
Quand on en dit trop, on s'expose forcément aux moqueries, aux rumeurs, aux attaques et en plus, les autres n'en demandent pas tant. Apprenez à doser ce que vous dites à votre sujet. De toute façon, ce n'est pas la bonne façon de se faire aimer, bien au contraire. Avec cette attitude, on donne surtout à autrui beaucoup trop de pouvoir sur nous.
3. Je me mets à écouter
Écouter les autres, voilà une bonne façon de se faire apprécier et surtout de créer des échanges constructifs et égaux.
4. Je parle de moi, mais à l'écrit
Parler de soi est un réel plaisir. Un plaisir narcissique certes, mais il faut admettre que c'est tout à fait plaisant d'être le sujet de conversation, de raconter sa vie et surtout de donner son opinion. Ne boudons donc pas notre plaisir, mais au lieu de saouler tout le monde, pourquoi ne pas le faire par écrit. À l'écrit, pas besoin de pudeur, ni d'échanges constructifs, pas de crainte des silences gênants. Non, juste le plaisir de parler de soi, sans torturer un interlocuteur.
5. Je parle de moi, mais à un psy
Parler et parler et encore parler de soi, de tout et dans tous les sens, c'est aussi et surtout inutile, stérile et rarement authentique. S'il y a une souffrance cachée, ou trop dévoilée, derrière tout ce bavardage, un psy sera plus à même de nous aider à interpréter nos mots, à trouver la source de ce flot de mots interrompu et à soigner la souffrance qu'il génère ou qu'il y a en amont.
Je me reconnais beaucoup dans se que vous avez dit. Et sa devient un reele problème car c'est mon couple qui en souffre. Et si je ne change pas il va me quitter même si il m'aime. Merci pour votre partage sa me rassure de savoir que je ne suis pas toutes seule.
Jaworski, il y a 3 ans