L'insupportable manie de couper la parole, arrêtons ça !

Mis à jour le par Camille Lenglet

S’il y a bien quelque chose que je n’aime pas, c’est me faire couper la parole. J’ai l’impression que ce que je dis n’a aucune importance pour la personne en face de moi. Alors certes, peut-être que notre interlocuteur a peur d’oublier le fil de sa pensée et précipite les mots hors de sa bouche, mais quand même. La cerise sur le gâteau ? C’est quand il n’y a pas d’excuses et que ça arrive tout le temps. Quelle manie insupportable que de couper la parole !

L'insupportable manie de couper la parole, arrêtons ça !

Pourquoi ça nous rend dingue ?

Lorsqu’on me coupe la parole, je me retrouve perdue dans mes pensées 😵. Eh oui, mon interlocuteur vient d’interrompre le déroulement de ma réflexion et de mes idées ! Le pire moment où on peut se faire couper, c’est quand on explique quelque chose. On perd une quantité d’informations qu'on voulait transmettre la plupart du temps. 

Cependant, comme l'explique le psychologue, Xavier Amador, l'interruption fait naître un gros sentiment de frustration. En effet, quand on nous coupe la parole, on a l'impression qu’on ne nous écoute pas. Difficile de calmer sa colère dans ce genre de moment 😬 ! Suivant la sensibilité de chacun, cette colère peut se transformer de deux manières différentes :

  • soit, on peut exploser et entrer en conflit ouvert avec la personne qui nous a coupé (ça m’arrive généralement avec ma famille ou mes proches),
  • soit, on retourne la colère contre soi et on entre dans une culpabilisation (ça m'arrive plus dans un contexte professionnel).

Dans le premier cas, cela entraîne une dégradation de la relation, peu importe le type de colère. Dans le second cas, il y a un impact sur la confiance en soi. On culpabilise de ne pas avoir parlé comme on le voulait, on remet en question ce qu’on disait. Bref, dans les deux cas, la qualité relationnelle est largement compromise 🤕.

Et si vous osiez enfin croire en vous ? 🌼

Le doute, la peur du regard des autres, l’impression de ne jamais être assez… Ça vous parle 🤐 ? Nos psy et coachs sont là pour vous aider à renforcer votre confiance et vous révéler pleinement. C'est le moment de croire en la meilleure personne : vous-même 🥰 : 

Céline Braun Debourges

Céline Braun Debourges

Coach de vie
⭐100% avis positifs

Me contacter
Lynda Maloufi

Lynda Maloufi

Psychologue
⭐95% d'avis positifs

Me contacter
Sandrine Bernard

Sandrine Bernard

Psychologue clinicienne
⭐100% d'avis positifs

Me contacter

Les caractéristiques de la personne qui coupe la parole

Il m’est arrivé aussi de couper la parole. Je râle, mais j’ai parfois (souvent ?) été aussi fautive 🤐. Pour ma part, je sais que mon souci se trouve dans la peur que mon fil de pensée m’échappe. Néanmoins, je me suis toujours excusée immédiatement et j’ai invité la personne à reprendre la parole. 

On peut rater des informations sur qui est notre interlocuteur, ce qu’il fait, comment il fonctionne et qu’est-ce qui l’anime. C’est pourquoi il est important de redonner la parole lorsqu’on s’aperçoit qu’on l’a coupé.

Quand on écoute d’une oreille…

De plus, l'interruption vient aussi d'un manque d'écoute active, comme l'explique le psychologue Julian Treasure. On écoute que d'une oreille, notamment parce qu'on est plongé dans notre monde intérieur🌎. Sauf qu'il faudrait que mon attention soit tournée vers ce que dit la personne en face de moi ! Heureusement, j'ai réussi à diminuer cette mauvaise habitude, notamment parce que je reste une personne empathique. La méditation m’aide également à calmer mon flot de pensées, ce qui me permet d’être plus attentive

🗨️ 

Si j’ai un doute sur ce qu'a dit mon interlocuteur ? Je reformule la phrase que je viens d’entendre pour montrer que j’ai été à l’écoute. 

Les raisons de couper la chique

Pour ma part, s'il m'arrive de couper la parole, c'est parce que j'ai peur d'oublier mes pensées. Je suis généralement trop excitée à l'idée de m'exprimer et je n'arrive pas à gérer mes émotions. Cependant, ce n'est pas la seule raison qui peut conduire une personne à nous couper la parole. Pour certaines, il y a un besoin de garder la parole et donc d'avoir le contrôle. Pour d'autres, cela peut être une passion exacerbée pour le sujet. Cela peut être aussi un manque de savoir sur l'art de la conversation... Bref, ce n’est pas parce qu’il nous arrive à nous aussi de couper la parole qu’on a un ego surdimensionné 😅.

👋 Cet article peut vous intéresser : Pourquoi j'ai toujours besoin de tout contrôler ?

Ces clients témoignent de l'aide que leur a apporté une consultation avec un psy ou un coach sur Wengo ⭐

Clémence

★★★★★

"Je cherchais du sens dans ma vie et cette consultation m’a vraiment aidée à y voir plus clair. Une belle révélation !"

Hugo

★★★★★

"J’ai appris des choses sur moi que je n’avais jamais réalisées avant. Ça m'a boosté, merci !"

Nathalie

★★★★★

"Des prises de conscience qui changent tout grâce à Mme Bernard. Un accompagnement précieux pour mieux se comprendre et évoluer."

Vanessa

★★★★★

"J’ai rarement ressenti un tel bien-être après une consultation. Ça fait vraiment du bien !"

Comment réagir quand on se fait couper la parole ?

Pour éviter que la colère prenne place en nous, il est important de communiquer et de faire remarquer le problème, que ce soit dans un cadre personnel, professionnel, ou même après une prise de parole en public. Pour cela, on peut adopter différentes réactions si on se fait couper la parole :

  • Demander à reprendre la parole : “puis-je reprendre ?”. Une manière polie de faire remarquer qu’on a été interrompu.
  • Utiliser l’humour : “dis donc, on va mettre 1€ dans une jarre à chaque fois que tu me coupes la parole, à la fin de l’année, je serais riche”. Une bonne façon de détendre l’atmosphère avec un proche.
  • Interrompre l’interrupteur : “je te coupe, mais comme tu viens de le faire”. Attention, cela peut être passif-agressif, c’est une phrase à utiliser uniquement quand cela fait plusieurs fois que ça se reproduit et si on voit qu’on nous manque de respect.
  • Défendre les autres interrompus : “excusez-moi, mais vous avez coupé la parole à cette personne”. Une bonne façon d’apporter son soutien, surtout en entreprise.

👉 Il y a différentes manières de réagir suivant la personne que l’on a en face de nous et suivant le contexte. Il faut pouvoir s’adapter en fonction ! Et surtout, se rappeler combien il est désagréable de se faire couper la parole pour ne pas le reproduire soi-même. L’écoute est la solution pour ne pas interrompre notre interlocuteur 😌.

L'avis de la rédaction : écouter attentivement, ça s'apprend !

Se faire couper la parole incessamment est très agaçant, mais vous l'avez vu, il existe des façons de réagir très efficaces. Si à la lecture de cet article, vous vous apercevez que c'est vous qui avez la fâcheuse manie de couper la parole, il n'est jamais trop tard pour en prendre conscience et travailler dessus ! Écouter attentivement l'autre s'apprend, n'hésitez pas à contacter un coach pour trouver ensemble des solutions.

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe

Contacter un coach bien-être

Mais aussi :

Sources : Livres "I'm right, you're wrong, now what ?" de Xavier Amador / "How to be Heard: Secrets for Powerful Speaking and Listening" de Julian Treasure

Article proposé par
Camille, Lenglet

"⭐ Mon rêve de bonheur : Me sentir libre dans ce que je fais."

Les commentaires

Même si je comprends parfaitement votre article, il s'agit d'un article Français et non francophone.... Je cautionne parfaitement tout selon votre culture mais vous devez savoir que par exemple, nous en Belgique francophone, c'est une chose assez répandue (non pour interrompre mais bien une suite d'enchainement de la conversation). Effectivement mon épouse Angevine de votre pays trouve cela déroutant et ma belle famille ne cherche pas à comprendre cet aspect culturel et se borne à sa propre culture Française. Je ne dis pas que couper la parole est bien, je dis juste que pour beaucoup de belge francophone cela est normal sans être grossier, juste interagir de manière égale dans une conversation. Désolé si mes propos peuvent interroger votre pays mais tout les francophones ne doivent pas forcément suivre vos idéaux nationalistes.

Viéville, il y a un an

Bonjour, je suis d'accord avec vous que les us et coutumes varient beaucoup d'une culture à l'autre, y compris au sein de la francophonie ! Il s'agit d'une vision française, mais il faut aussi prendre en compte qu'il s'agit de ma vision en tant que personne 😊 ! En tout cas, merci pour votre commentaire.

Camille Lenglet 

Plus d'articles sur la confiance en soi

“Je m’aime et ça fait du bien”… Parfois oui, parfois non !

Cette phrase, il m’arrive de la prononcer. Il y a des jours où je me sens bien et/ou belle, alors quand je me regarde dans le miroir je me dis “Je m’aime” et ça fait du bien. Pourtant, je manque cruellement de confiance en moi. Il y a des tas de choses qui font que ce sont les montagnes russes pour m’aimer, aujourd’hui j’ai décidé de vous parler de tout cela dans cet article très intime. Quand l’amour de soi est un long chemin…

“Jamais assez bien” : allez hop, on en finit avec ce sentiment !

Pendant longtemps, une pensée m’envahissait constamment : je ne suis pas assez. Dans le sens où je n’étais pas assez bien pour tel mec ou tel job. Parfois même, j'avais justement un gros sentiment d’insatisfaction, ce que je faisais n’était juste pas assez bien. Bref, je me dépréciais et je ne pouvais pas être heureuse en ressentant ça. Aujourd’hui, je me suis libérée de ce sentiment et comme j’ai à cœur d’aider les autres, je vous en parle.

Marion Thihy, coach, nous donne ses conseils sur l'amour de soi

Quand on pense à l'amour, on pense toujours à l'autre et au couple. La preuve avec la Saint-Valentin ! Cependant, j'ai envie que tout le monde apprenne à penser autrement. Amour et soi peuvent être compatibles et je pense même que c'est mieux de l'envisager ainsi ! Néanmoins, il n'est pas simple d'apprendre à s'aimer, surtout quand on a toujours eu l'habitude de se déprécier. Voici donc mes conseils pour faire de soi, sa propre priorité !

Le biais d'autocomplaisance ou comment gonfler un peu trop son ego

On connaît tous et toutes une personne qui a toujours tendance à se jeter des fleurs quand elle réussit un truc, mais à accuser la terre entière quand elle se plante. Moi, en tout cas, j’en ai une en tête ! Ce n’est pas un cas isolé, car beaucoup de gens ont la même chose, cela s’appelle le biais d’autocomplaisance. Qu’est-ce que ce phénomène psychologique qui nous pousse à dire “c’est pas moi, c’est les autres” ? Évidemment, c’est problématique, je vous explique tout.

Toutes les vulves sont belles

Au cours de notre vie, on peut très bien ne jamais se poser de question sur notre vulve et puis un jour on la regarde ou on la montre et ce qu'on voit ou donne à voir étonne, pose question ou pire encore. Résultat, notre vulve nous complexe, on est gênée à l'idée de la montrer et on pense même à la chirurgie esthétique. Et si à la honte ou au bistouri, on préférait l'amour ? Il existe différents types de vulves, elles sont toutes belles, il faut juste le savoir et apprendre à aimer la sienne.

Être une bad girl, ça fait du bien !

Vous avez entendu ce cri ? Ça arrive de temps en temps. C'est la bad girl enfermée au fond de moi qui hurle qu'il est grand temps que je lui fasse prendre l'air. Oh oui, j'ai beau être très gentille, polie et attentionnée, il y a toujours un moment où je n'en peux plus de m'excuser. Il faut que ça tabasse ! Posez le sourire et sortez les griffes, on laisse s'exprimer la bad girl en nous.

Les bienfaits de la vulnérabilité : Pourquoi montrer ses faiblesses est une force ?

Un monde peuplé de requins. Qui n’a jamais entendu cette phrase ? On nous dit souvent cela pour apprendre à nous protéger et à ne pas montrer nos faiblesses. Si on se montre vulnérable, on pourrait se faire bouffer par les autres. Sauf que… je ne suis pas d’accord. À mes yeux, il y a beaucoup d’avantages à montrer nos faiblesses, je dirais même que c’est une véritable force. Je vous explique pourquoi.

Comment dire non sans culpabiliser : Apprendre à poser ses limites

Devinez qui s’est retrouvée à garder les enfants de ses potes le week-end dernier ? C’est bibi ! C’est bien de rendre service aux copains, mais c’est mieux encore quand réciproque. J’ai donc eu envie de dire non, mais je n’ai pas pu à cause de ma culpabilité. Pourtant, il est tellement important d’apprendre à poser ses limites. Comment faire ? J’ai enquêté pour apprendre et vous apprendre.

L'art de s'accepter : Comment transformer ses imperfections en forces ?

J’ai des défauts. Pas des petits défauts hein, mais des choses qui prennent de la place et que l’on remarque de suite, comme le nez au milieu de la figure. Cependant, depuis quelques années, je fais un travail d’acceptation, pour être plus en paix avec moi-même. L’un des exercices que j’essaie d’appliquer, c’est de transformer mes imperfections, mes défauts, en forces. Comment est-ce que je m’y prends ? Je vous détaille ça dans cet article.

Comment oser aller vers les autres ? 7 conseils à suivre

La grosse introvertie que je suis, a longtemps eu du mal à aller vers les autres. C’est vrai qu’il n’est pas simple de faire un pas vers autrui, surtout quand on a des difficultés supplémentaires : introversion, manque de confiance en soi, anxiété sociale… Pour être un peu concernée par tout cela, mais ayant fait du progrès ces dernières années, j’ai quelques conseils à vous donner pour que vous aussi, vous puissiez sortir de votre coquille. C’est parti !

Nos conseils bien-être sans prise de tête, directement dans ta boîte mail ! 💌

Les podcasts Wengood

Les 5 blessures de l'enfance : le rejet par Jean Doridot Docteur en psychologie

12 février · Wengood

18:06