Comment vivre avec un·e hypersensible ? Voici nos conseils !

Mis à jour le par Camille Lenglet

Pleurer devant une publicité ? Fait ✅. Être dérangée par n’importe quel bruit ? Bien sûr ✅. Ne pas arriver à gérer ses émotions négatives ? Évidemment ✅. Toutes les personnes hypersensibles vivent ça au quotidien. Enfin du moins, c’est le cas pour moi. Eh oui, je suis dans la team des émotifs ! Ce n’est déjà pas facile pour moi, alors quand je suis en couple, je sais que mon partenaire est perdu. J’ai donc écrit un petit guide pour aider les personnes qui vivent au quotidien avec un·e hypersensible.

Comment vivre avec un·e hypersensible ? Voici nos conseils !

Se mettre à la place de l’hypersensible

"L'hypersensibilité n'est pas un défaut, c'est une différence." - Elaine N. Aron, Ph.D., psychologue et chercheuse.

L'hypersensibilité est une caractéristique qui concerne environ 15 à 20% de la population selon Elaine N. Aron. On ne parle pas de maladie ou de diagnostic, il faut davantage prendre cela comme un trait de caractère. Alors, comment on fait pour détecter l’hypersensibilité 🤔 ? C’est simple, on est concerné si on a l’impression de vivre les choses plus intensément que les autres et qu’on a des réactions émotionnelles fortes (genre le fait de pleurer devant une pub 😅). 

Ce n’est pas simple tous les jours et cela peut être d’autant plus compliqué pour la personne avec laquelle on vit. Cependant, si on vit avec un·e hypersensible, on doit faire preuve d’empathie. Il est nécessaire de se mettre à la place de l’autre, pour réaliser que son expérience au monde est différente

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Par exemple, je suis sensible aux bruits, même aux bruits de bouche, aux lumières vives et globalement à toutes les situations stressantes. Je perds les pédales et je ne sais plus gérer mes émotions négatives 🤯. Je suis donc très reconnaissante quand j’ai en face de moi une personne qui fait preuve de compréhension et de patience. 

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Mettre la communication au centre

Toutefois, pour que cette empathie se fasse, il est important de communiquer ouvertement et honnêtement. Des deux côtés bien sûr ! L’hypersensible doit décrire ce qu’il se passe en lui et la personne en face doit, elle aussi, délivrer ses ressentis pour qu’il y ait un équilibre. 

En plus, comme l’explique le psychologue, Rollo May, une bonne communication permet un accomplissement mutuel. Chacun se sent mieux de dire ouvertement ce qu’il se passe. Surtout qu’il faut garder en tête que les hypersensibles sont très intuitifs. On a un véritable radar pour détecter les non-dits ou les émotions refoulées. 

👩‍👦 C’est une chose d’autant plus importante à mettre en place si on a un enfant hypersensible. Ainsi, il apprendra à s’exprimer en toute transparence et les conflits seront davantage évités.

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Par exemple, sociabiliser me fatigue énormément, j’ai besoin de temps calme. Alors que je veux me retrouver seule, je l’annonce en expliquant pourquoi j’ai besoin de ce temps. De l’autre côté, la personne peut avoir envie de passer du temps avec l’individu hypersensible, il est important qu’elle l’exprime aussi. À partir de ça, il est possible de trouver un compromis. That’s all 😉 !

Créer un environnement rassurant

Il est également bénéfique de créer un environnement sûr et confortable quand on vit avec un·e hypersensible. Ça implique quoi du coup 🧐 ? Voici quelques suggestions selon mon expérience personnelle : 

  • 👉 Minimiser les stimuli sensoriels excessifs : Comme je l’ai dit, les bruits forts, les lumières vives ou encore les bains de foule sont extrêmement compliqués à vivre. Il faut donc éviter de mettre une personne hypersensible dans un environnement bruyant ou chaotique. Par exemple : mon père adore mettre la musique très fort, je lui ai expliqué que c’était trop compliqué pour moi de supporter cela, depuis, il fait attention ou il porte un casque.
  • 👉 Respecter les limites : Nous sommes de gros introvertis et on a besoin de temps seuls pour nous ressourcer. La pire chose, c’est de nous contraindre à des activités sociales, surtout si on ne connaît pas les personnes. Aussi, il est mieux pour nous de voir les gens en petits groupes de 2/3 personnes plutôt qu’en soirée à 25 personnes.
  • 👉 Créer une routine : Dans mon cas, c’est un peu ambigu, car à la fois, je déteste la routine, à la fois, je l’adore. Toutefois, de manière globale, les hypersensibles ont besoin d’une routine pour se sentir en sécurité. C’est d’ailleurs pour ça que je l’apprécie, même si j’aime la briser de temps à autre pour me changer les idées. 
  • 👉 Encourager les activités apaisantes : Lorsque je suis dans une période de stress et que je n’arrive pas à gérer mes émotions, je suis contente quand on me propose une marche en forêt ou un cours de yoga. Bien sûr, on peut y penser soi-même, mais parfois, on est tellement dépassé que ça fait du bien qu’une autre personne propose cela. Puis le faire ensemble, c’est si réconfortant, on se sent compris 🥺 ! 

Chaque personne est unique, il faut garder en tête qu’il est toujours bon d’échanger pour voir ce qui peut convenir. Néanmoins, je m’adresse aussi aux hypersensibles, ce n’est pas qu’aux autres de s’adapter ! Il faut aussi pouvoir se remettre en question et prendre un peu de recul. C’est le témoignage de Maurice Barthélémy dans notre vidéo sur l’hypersensibilité

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"Comprendre son hypersensibilité et apprendre à s'adapter aux autres, c'est une mise à jour de soi qui permet de vivre en équilibre avec soi-même et les autres."

L'avis de la rédaction : une histoire d'amour et d'empathie

Quand on vit avec un hypersensible, il est important de faire preuve d'empathie et de se mettre à place pour comprendre ce que la personne ressent et comment l'aider, ou du moins, ne pas la mettre en difficulté. Si vous peinez parfois à comprendre la personne qui partage votre vie et que cela vous met en difficulté, n'hésitez pas à prendre rendez-vous avec un psychologue. 

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe

Contacter un psychologue

Mais aussi : 

Sources : Livres "Hypersensibles mieux se comprendre" de Elaine N. Aron et "Fort comme un hypersensible" de Maurice Barthélemy et Charlotte Wils

Article proposé par Camille Lenglet

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15 avril · Wengood

8:57


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