9 points communs des gens forts psychologiquement

Mis à jour le par Camille Lenglet

Je ne suis pas forte psychologiquement, mais j’essaie de le devenir. Du moins, il y a des points sur lesquels je dois encore travailler, car oui, j’ai conscience des aspects qui font qu’une personne a une grande force mentale et qu’elle peut se relever de tout. J’ai identifié 9 points communs des gens forts psychologiquement à travers différentes lectures et mon expérience. Alors si vous avez envie d’être plus heureux·se et fort·e, voici sur quoi il faut travailler !

9 points communs des gens forts psychologiquement

1. La résilience

"La résilience, c'est l'art de naviguer dans les torrents." Boris Cyrulnik, neuropsychiatre. 

La résilience, c'est cette capacité que l'on a à rebondir face aux épreuves de la vie, à se reconstruire après avoir traversé des moments difficiles. C'est une force intérieure qui nous permet de nous adapter, de surmonter les traumatismes et les obstacles que l'on rencontre sur notre chemin.

J’ai fait preuve de résilience après le décès de ma mère, puisque je me suis relevée et j’ai continué à vivre malgré le chagrin et le traumatisme de sa perte. Ça a été très dur et ça ne veut pas dire que je n’ai pas souffert, mais j’ai eu la capacité de demander de l’aide pour me faire accompagner dans cette épreuve afin de me relever 💔.

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2. La confiance en soi

Avoir confiance en soi, c'est croire en ses propres capacités à surmonter les obstacles et à atteindre ses objectifs. J’avoue que j’ai encore du mal à croire en moi et à agir avec assurance 🤐. Je sais que c’est important à développer, car on ne se laisse pas décourager. On est capable de reconnaître nos qualités sans tomber dans l'arrogance et puis… On n'a pas besoin de rabaisser les autres pour se sentir valorisé.

Le psychologue Albert Bandura a souligné l'importance de l'auto-efficacité, qui est liée à la confiance en soi. Pour l’augmenter, on peut : 

  • 👉 Se fixer des objectifs réalistes, 
  • 👉 S'encourager plutôt qu'à se critiquer, 
  • 👉 Sortir régulièrement de sa zone de confort. 

Ainsi, on se donne les moyens de devenir l'acteur de sa propre vie et de s'épanouir pleinement.

3. L’optimisme réaliste

Ah, voir le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide 🥃 ! C’est un superpouvoir des personnes fortes psychologiquement. Quand on est un optimiste réaliste, on choisit de se concentrer sur les aspects positifs d'une situation, sans pour autant nier les difficultés ou les obstacles qui se présentent. 

C’est important de garder ce dernier point en tête, car il ne s’agit pas non plus de faire de la positivité toxique. Personnellement, j’ai du mal à mettre cela en place, notamment parce que je suis atteinte d’un trouble anxieux 😔. Quand on a une maladie psychique qui nous tourmente, c’est normal d’avoir des difficultés à faire preuve d’optimisme. 

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4. La maîtrise de soi

Gérer ses émotions, c'est une compétence clé pour faire face aux défis du quotidien avec sérénité et efficacité. On ne se laisse pas emporter par ses réactions impulsives, mais on choisit de répondre de manière adaptée à la situation. Cela ne signifie pas que l'on cherche à supprimer ou à nier ses émotions, mais plutôt que l'on apprend à les accueillir et à les canaliser de manière constructive

Comme le souligne Christophe André, la maîtrise de soi n'est pas une contrainte, mais une liberté. J’ai longtemps été esclave de mes émotions, mais grâce à la thérapie, j’ai appris à les accueillir et à les écouter, ce qui m’a apaisée. La maîtrise de soi apporte un véritable épanouissement personnel 😊 ! On se donne les moyens d'affronter les tempêtes émotionnelles avec davantage de sérénité et de sagesse.

5. L’autonomie 

Quand on est autonome, je veux dire par là (et quand on n’est pas dans une dépendance affective), on ne compte pas sur les autres pour se sentir mieux. On sait régler nos problèmes et on peut prendre des décisions par nous-mêmes, sans se faire avaler par nos peurs. Bien sûr, on a le droit de demander de l’aide ou des conseils, mais on sait rester maître de nos décisions et fixer nos propres limites 🤗. 

Selon Carl Rogers, l'un des fondateurs de l'approche humaniste en psychologie, quand on développe son autonomie, on apprend à se connaître et à s'accepter tel que l'on est, avec ses forces et ses faiblesses. On devient plus authentique, plus fidèle à soi-même. On cesse de vivre pour satisfaire les attentes des autres ou pour se conformer à des normes extérieures. 

6. Des valeurs claires

Avoir des valeurs claires, c'est savoir ce qui compte vraiment pour soi, ce qui donne du sens à notre vie. Quand on a identifié ses valeurs profondes, on dispose d'une boussole intérieure qui nous guide dans nos choix et nos actions. Que ce soit l'honnêteté, la bienveillance, la créativité, l'engagement... nos valeurs sont le reflet de ce que nous sommes et de ce que nous voulons apporter au monde. 

👉 Elles donnent une direction à notre vie et nous aident à rester fidèles à nous-mêmes, même dans les moments difficiles. Quand on agit en accord avec ses valeurs, on ressent une profonde satisfaction, un sentiment d'alignement et de plénitude.

7. L’acceptation

Jon Kabat-Zinn, le créateur du programme de réduction du stress basée sur la pleine conscience (MBSR), utilise souvent la métaphore du surf pour illustrer l'importance de l'acceptation. Il explique que "vous ne pouvez pas arrêter les vagues, mais vous pouvez apprendre à surfer" 🏄‍♀️. Autrement dit, dans la vie, il y aura toujours des défis, des contrariétés, des tempêtes émotionnelles.

L'acceptation, c’est ça. C’est reconnaître qu'il y a des choses dans la vie que l'on ne peut pas changer, comme le passé, les actions des autres, ou certaines circonstances extérieures. Plutôt que de résister ou de se révolter contre cette réalité, on choisit de l'accueillir avec ouverture et sérénité. 

8. La flexibilité

Aaron Beck, le père de la thérapie cognitive, explique que "la flexibilité psychologique est la capacité à s'adapter aux circonstances changeantes et à penser différemment dans des situations nouvelles". 

Autrement dit, être flexible, c'est savoir sortir de ses schémas de pensée habituels pour envisager les choses sous un angle différent. C'est être capable de remettre en question ses croyances et ses interprétations, d'intégrer de nouvelles informations, de changer de perspective. On peut la mettre en lien avec l’ouverture d’esprit, on s’adapte et on met de côté son jugement 

9. L’apprentissage permanent

Quand on adopte l’apprentissage permanent, on ne considère jamais que l'on a fini d'apprendre, que l'on sait déjà tout ce qu'il y a à savoir. Au contraire, on reconnaît que l'on a toujours quelque chose à découvrir, à approfondir, à améliorer. On ne se repose pas sur ses acquis, mais on cherche constamment à élargir ses connaissances, à développer de nouvelles compétences. 

La psychologue, Carol Dwerck, qui a parlé de “mentalité de croissance”, explique que cela permet de ne pas se laisser décourager par les difficultés ou les échecs. Quand on a cette faculté-là, rien est figé et tout peut changer 💪 !

L'avis de la rédaction : ce n'est pas inné ! 

Si vous n’avez l’impression de n’avoir aucun de ces points forts, pas de panique. La force mentale n'est pas innée, elle se travaille au quotidien, à travers les choix que vous faites et l'attitude que vous adoptez. Si vous ressentez de la souffrance et que vous avez envie de vous améliorer pour être plus en paix avec vous-même, vous pouvez faire le choix de consulter un de nos thérapeutes. Grâce au suivi, il est possible de chercher dans ses ressources intérieures pour se construire (ou se reconstruire !). 

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !

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Article proposé par Camille Lenglet

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