On m’a toujours dit que j’étais susceptible. C’est vrai que pendant longtemps, je prenais la mouche à la moindre remarque. J’ai un caractère qui fait que j’ai tendance à facilement me vexer, mais j’ai changé. J’en avais assez de ne pas supporter les critiques, même celles qui étaient bienveillantes et pleines de bon sens. Si vous vous reconnaissez dans mes mots, peut-être que vous vous demandez pourquoi vous êtes comme ça ? Eh bien, comme j’ai travaillé dessus, je vais vous expliquer.
“Tu devrais faire comme ça ?”, “Je pense que tu peux mieux faire”, “Je n’aime pas trop ceci”... Des petites phrases anodines, mais qui peuvent faire mal et provoquer tout un tas d’émotions négatives. Tristesse, colère, rancune… Autant de choses qui provoquent un inconfort. Normal que l’on réagisse mal ! Néanmoins, face à la critique, tout le monde n'adopte pas la même posture 🤔.
J’ai compris que j’avais une confiance en moi terriblement basse et tendance à être perfectionniste. Selon le psychologue Albert Bondura, qui a travaillé sur la théorie de l’auto-efficacité, on a tous et toutes une croyance en notre capacité à réussir. Si elle est déjà faible et que l’on reçoit une critique, cela provoque beaucoup d’insécurité.
Clairement, je fais partie des personnes qui ont un gros syndrome de l’imposteur et j’ai longtemps eu la sensation que tout ce que je faisais était nul 🤕. Par conséquent, quand une personne venait rajouter son grain de sel et me faire une critique, je remettais tout en question.
C’est bien ça le problème ! Si on ne supporte pas la critique, c’est parce qu’on a la sensation que c’est une menace pour notre ego, comme l’expliquent les chercheurs en psychologie, Leary et Baumeister. Ça déclenche une réaction de défense, qui nous empêche de tirer les leçons précieuses de la critique…
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J’ai besoin de l’approbation des autres pour me sentir validé. Cela pourrait sembler être contradictoire avec ce que j’ai dit, sur le fait de ne pas supporter la critique, mais en réalité, ça ne fait que confirmer la problématique d’origine : le manque de confiance en soi 🙃. Si quelqu’un me critique, je n’ai plus de validation extérieure.
Je pense que vous voyez où je veux en venir, pour parvenir à supporter la critique, il ne faut pas s’en remettre aux autres, mais il faut croire en soi. Bien sûr, avoir de l’estime de soi ne s’acquiert pas en un jour, c’est un travail de longue haleine. Personnellement, ça fait des années que je suis dessus et c’est encore vacillant.
Cependant, il est possible de mettre en place tout un tas de technique, comme l’auto-compassion. C’est la chercheuse, Kristin Neff, qui la suggère, afin de se traiter avec empathie. Quand on fait face à critique, il faut se rappeler que tout le monde fait des erreurs et que cela ne fait pas de nous une mauvaise personne.
Une erreur ne doit pas remettre notre ego en question
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Marion Leroy, coach, est là pour vous !
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Selon le psychologue cognitif, Albert Ellis, beaucoup de notre stress vient de nos interprétations des événements, pas des événements eux-mêmes. On doit donc apprendre à voir la critique comme une opportunité d’apprendre et de grandir, plutôt que comme une attaque personnelle. Oui, je sais, ce n’est pas simple, mais il ne faut pas remettre en question toute sa personne, juste parce qu’on nous a fait UNE remarque sur UN truc que l’on a fait 😅.
De plus, on peut aussi développer une mentalité de croissance face à cela, comme l’explique la psychologue, Carol Sweck. Par exemple, si une personne me fait une critique au travail, je dois me demander : comment faire pour améliorer ce que j’ai fait ? C’est un moyen de changer les choses, de manière positive.
Enfin, je dirais que le dernier point qui compte, c’est d’apprendre à gérer ses émotions. On doit rester calme face à la critique et ne pas réagir impulsivement 😡. Pour cela, on a le droit de prendre quelques minutes pour observer nos pensées afin de choisir une réponse réfléchie et adaptée.
Bien sûr, vous devez appliquer ces conseils à condition que la critique soit constructive et bienveillante, pas humiliante et juste blessante. Il n’est pas question de se faire marcher sur les pieds et d’acquiescer en souriant. Non ! Il faut pouvoir aussi remettre les personnes à leur place en disant ce qu’on pense, après tout, ça fait partie du travail de confiance en soi 😉.
L'avis de la rédaction :Ne pas pouvoir encaisser une critique (constructive of course), se vexer, empêche de progresser et d'évoluer. Le problème derrière tout ça comme l'explique Camille, c'est une construction de soi fragile, une mauvaise estime personnelle ou encore une mauvaise interprétation. Si votre difficulté à accepter la critique a envenimé certaines relations ou vous a empêché de faire certaines choses, alors il est temps de prendre rendez-vous avec un psychologue. 🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! |
Mais aussi :
Sources : “S'aimer” de Kristin Neff // “Auto-efficacité. Le sentiment d’efficacité personnelle.” d’Albert Bondura
Article proposé par
Camille Bennett
⭐ Mon rêve de bonheur : Me sentir libre dans ce que je fais.
Je suis plutôt colérique. Cette colère vient souvent du fait que je me retiens, je rumine, je pense et je ne dis rien. Je regarde les autres avoir réponse à tout et moi je me tais. Je n'arrive pas à dire ce que je pense. Peur qu'on me tourne le dos, de ne pas être à la hauteur, de choquer, je garde tout en moi, jusqu'à ce que ça explose... sur le premier qui passe par là et qui n'avait rien demandé. Il faut que ça change !
“Elle te va bien cette robe, pour une fois que tu en mets une qui ne te grossit pas.” Et bim, mamie est en forme ! C’est ce qu’on pourrait appeler un “complimerde”, ça part d’une remarque sympa et ça finit en phrase méchante (ou déplacée). Qui n’a jamais entendu ce genre de saloperie ? Personnellement, j’en ai souvent entendu vis-à-vis de mon poids. Des petits “tu as un beau visage” qui sous-entendent qu’il n'y a bien que ça de beau chez moi, au moins il rattrape le reste… Oui, c'est bien de ce genre de compliments foireux dont on parle !
Au cours de notre vie, on peut très bien ne jamais se poser de question sur notre vulve et puis un jour on la regarde ou on la montre et ce qu'on voit ou donne à voir étonne, pose question ou pire encore. Résultat, notre vulve nous complexe, on est gênée à l'idée de la montrer et on pense même à la chirurgie esthétique. Et si à la honte ou au bistouri, on préférait l'amour ? Il existe différents types de vulves, elles sont toutes belles, il faut juste le savoir et apprendre à aimer la sienne.
Cette phrase, il m’arrive de la prononcer. Il y a des jours où je me sens bien et/ou belle, alors quand je me regarde dans le miroir je me dis “Je m’aime” et ça fait du bien. Pourtant, je manque cruellement de confiance en moi. Il y a des tas de choses qui font que ce sont les montagnes russes pour m’aimer, aujourd’hui j’ai décidé de vous parler de tout cela dans cet article très intime. Quand l’amour de soi est un long chemin…
Pendant longtemps, une pensée m’envahissait constamment : je ne suis pas assez. Dans le sens où je n’étais pas assez bien pour tel mec ou tel job. Parfois même, j'avais justement un gros sentiment d’insatisfaction, ce que je faisais n’était juste pas assez bien. Bref, je me dépréciais et je ne pouvais pas être heureuse en ressentant ça. Aujourd’hui, je me suis libérée de ce sentiment et comme j’ai à cœur d’aider les autres, je vous en parle.
Quand on pense à l'amour, on pense toujours à l'autre et au couple. La preuve avec la Saint-Valentin ! Cependant, j'ai envie que tout le monde apprenne à penser autrement. Amour et soi peuvent être compatibles et je pense même que c'est mieux de l'envisager ainsi ! Néanmoins, il n'est pas simple d'apprendre à s'aimer, surtout quand on a toujours eu l'habitude de se déprécier. Voici donc mes conseils pour faire de soi, sa propre priorité !
On connaît tous et toutes une personne qui a toujours tendance à se jeter des fleurs quand elle réussit un truc, mais à accuser la terre entière quand elle se plante. Moi, en tout cas, j’en ai une en tête ! Ce n’est pas un cas isolé, car beaucoup de gens ont la même chose, cela s’appelle le biais d’autocomplaisance. Qu’est-ce que ce phénomène psychologique qui nous pousse à dire “c’est pas moi, c’est les autres” ? Évidemment, c’est problématique, je vous explique tout.
Vous avez entendu ce cri ? Ça arrive de temps en temps. C'est la bad girl enfermée au fond de moi qui hurle qu'il est grand temps que je lui fasse prendre l'air. Oh oui, j'ai beau être très gentille, polie et attentionnée, il y a toujours un moment où je n'en peux plus de m'excuser. Il faut que ça tabasse ! Posez le sourire et sortez les griffes, on laisse s'exprimer la bad girl en nous.
Un monde peuplé de requins. Qui n’a jamais entendu cette phrase ? On nous dit souvent cela pour apprendre à nous protéger et à ne pas montrer nos faiblesses. Si on se montre vulnérable, on pourrait se faire bouffer par les autres. Sauf que… je ne suis pas d’accord. À mes yeux, il y a beaucoup d’avantages à montrer nos faiblesses, je dirais même que c’est une véritable force. Je vous explique pourquoi.
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