Ces femmes qui n'osent pas réussir : des préjugés qui ont la peau dure

Mis à jour le par Justine Guilhem

Dans une société où la plupart aspirent à la réussite et au succès, la gent féminine semble, elle, être plus frileuse et mise à l’écart des responsabilités économiques. Une crainte de réussir, née du poids des stéréotypes, semble aujourd’hui les freiner dans leur réussite. Pourquoi certaines femmes n’osent-elles pas réussir ? Autosabotage ? Comment réussir malgré tout ?

Ces femmes qui n'osent pas réussir : des préjugés qui ont la peau dure
Sommaire :

Le nombre de femmes d’affaires et de femmes cadres progresse, pourtant, elles continuent d’être écartées de la prise de décision économique à haut niveau. À peine 30% des dirigeantes de PME sont des femmes. Être une femme et s’imposer dans le monde du travail en tant que dirigeante, relève encore de l’atypisme, voire parfois du parcours du combattant (et en politique... des hommes comme les autres ?)... Freinées par la culpabilité et nos croyances, nous sommes souvent les reines de l'autosabotage 🙄. 

Pour réussir au féminin, stop à l'autocensure

Surdiplômées, déjà plusieurs années d’études derrière elles, les femmes finissent malheureusement souvent par céder, nombreuses sont-elles, à renoncer à leurs carrières pour favoriser celle de leur mari ou se consacrer davantage à leur famille. Ce refus de se mettre en avant est également un phénomène appelé l’autocensure

👉 En effet, contrairement aux hommes qui ont moins de complexes, les femmes osent peu souvent réclamer des postes qui leur font envie et qu’elles méritent. D'autant plus qu'elles sont nombreuses à souffrir du syndrome de l'imposteur de ou du syndrome de la bonne élève

Ce constat, malheureux, fait référence au phénomène que le sociologue Pierre Bourdieu nomme “la soumission enchantée”, submergées par la pression sociale et le culte du chef de famille, elles auraient tendance à intérioriser les rôles sociaux traditionnels. « Élisabeth, pourquoi es-tu ici ? Pourquoi n’es-tu pas à la maison à élever des enfants ? » : Tant de stéréotypes sur le rôle social de la femme, qui viennent finalement étouffer l'ambition féminine. Elles doivent souvent choisir entre être patronne ou bonne mère... Certaines se limitent même par la peur ou du moins la crainte, inconsciente, de dépasser la carrière de leur mari ou de toucher plus.

💪 Chez Wengood, notre boss est une Wonder Woman, si vous voulez faire sa rencontre : Rencontre avec Anne-Fleur Saraux, fondatrice de Wengood. 

Rencontre avec une Wonder maman : Anne Fleur Saraux, Directrice Générale, télétravaille avec 2 enfants en bas âge

avril 2021 · Wengood

31:48

Comment parvenir à asseoir sa crédibilité malgré la persistance de ces clichés ?

Leurs diplômes sont certes leurs meilleurs atouts, toutefois une véritable lutte est à mener afin de se libérer de cette conscience collective, de ces croyances limitantes au profit d’une conscience personnelle. Cette lutte s'appuie sur de nombreux objectifs, à savoir, valoriser les compétences des femmes, ainsi que leur image dans le milieu professionnel, soutenir l’entrepreneuriat féminin, encourager leur candidature, et surtout remédier aux stéréotypes.

Il s’agit tout d’abord de défendre la condition des femmes qui ont autant de mérite à contribuer à l’activité économique en s’engageant dynamiquement dans une vie professionnelle, au même niveau que les hommes. Des études montrent que les femmes proposent leur candidature si elles pensent correspondre à 100% aux critères mentionnés, alors que les hommes, eux, se portent candidats quand ils pensent correspondre à 60% du profil.

📌 Le saviez-vous ? 

Les femmes font partie des employés qui ont le plus de risques de souffrir de troubles psychiques au travail.

Quelques témoignages qui redonnent espoir 

💬 « Pour moi, il n'était pas question de négliger ma vie de famille, assure-t-elle. J'ai donc construit ma vie d'entrepreneuse en fonction des impératifs de mes proches. Ne travailler que de 9h à 16h30 pour être présente à la sortie de l'école est un choix personnel. » (Aliette Trocheris fondatrice de Coach and Co, société d'accompagnement professionnel. Maman de cinq enfants, elle dirige huit personnes et est à la tête d'un réseau de cinq franchises).

💬 « Une femme dirigeante ne peut s'affirmer qu'à travers ses compétences. Si j'ai réussi à me faire respecter au sein de mon entreprise, il faut encore que je compte sur les préjugés de mes intervenants, comme les architectes. » (Annick Berrier est à la tête de Soflacobat, une PME spécialisée dans le bâtiment et le gros œuvre. Un univers, donc, 100 % masculin. Diplômée en génie civil, Annick Berrier a créé cette entreprise en 1981.)

L'avis de la rédaction : sentez-vous libre de décider !

Entre la pression sociale et les injonctions de tout bord, on peut se sentir perdue, déboussolée et ne plus vouloir grimper les échelons ou lancer son projet de peur d'être une "mauvaise mère", une "mauvaise épouse". A-t-on déjà demandé à un homme s'il parvenait à gérer sa carrière et sa famille ? Non, puisque visiblement la société ne se pose pas cette question... C'est votre vie, vos envies, votre famille, vos aspirations, c'est à vous de décider comment gérer tout cela mais ne vous freinez pas à cause de croyances enfouies profondément en vous. Si vous ressentez un certain mal-être actuellement, que vous êtes perdue dans votre carrière et vos aspirations, n'hésitez pas à contacter un psychologue afin d'en discuter.

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe

Contacter un psychologue

beaboss 

Vous aimerez aussi : 

Article proposé par Justine Guilhem

Mon rêve de bonheur : faire de ma vie un grand terrain de jeux

Nos derniers articles

Les 8 bienfaits insoupçonnés du soleil sur l’organisme

Oui, l'été est enfin là ! On va pouvoir profiter pleinement des beaux jours. Après de longs mois de grisaille, les premiers rayons du soleil sont une véritable bénédiction. Les terrasses sont prises d’assaut et chacun·e profite de ce doux réconfort, après des mois pas toujours faciles. On se sent bien, joyeux·se et heureux·se. Tout cela, grâce au soleil ! Eh oui, car le soleil a des bienfaits insoupçonnés sur notre organisme. Surprises garanties !

Le délicat sujet de l’aliénation parentale, controversée mais réelle ?

Il y a rarement des sujets que je trouve délicats à aborder, sauf ceux qui sont remis en cause, comme l’aliénation parentale. En effet, c’est un sujet à prendre avec des pincettes, tant il est encore débattu à l’heure actuelle. Cependant, c’est un sujet qui me tient à cœur, car il a été au centre d’un conflit au sein de ma famille. Voici donc pourquoi j’ai eu envie d’aborder ce sujet qui n’est vraiment pas simple. Explication.

"Tout va mal, je vous dis !" : attention au biais de négativité !

Je parie que vous connaissez l’expression “voir le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide” qui nous encourage à voir les choses du bon côté. Sauf que certaines personnes ne peuvent pas s’empêcher de voir le verre toujours à moitié vide. C’est ce qui s’appelle le biais de négativité ! J’avoue qu’il était un peu fort chez moi, mais depuis que j’ai commencé la thérapie, j’ai retrouvé un regard plus équilibré sur la vie. Je vous explique.

“Je crois ce que je veux” : ouh quel vilain biais de confirmation

Personne n’aime avoir tort, moi la première. Cependant, je reconnais faire des erreurs, ce que d’autres personnes ne sont pas en capacité de faire. Du moins, elles ne veulent pas écouter ce qui ne va pas dans leur sens, et ça, ça s’appelle le biais de confirmation. Je vais vous expliquer en quoi c’est problématique et pourquoi on doit faire preuve d’ouverture d’esprit. Il est important de prendre conscience du biais de confirmation pour être une meilleure personne. Oui, oui, à ce point !

Dyscalculie : les chiffres + moi = une mauvaise équation

Il faut savoir une chose sur moi, j’adore jouer aux jeux de société, en particulier Sky-jo. Cependant, la première fois, en voyant tous les chiffres sur les cartes, j’ai un peu paniqué. Ça a été encore pire quand mon amie m’a demandé de compter les points que j’avais faits. J’ai senti un gros sentiment de honte m’envahir, car j’avais peur de ne pas arriver à faire de simples calculs. Bien plus tard, j’ai compris que je souffrais de dyscalculie.

Pourquoi des ambitions hautes nous rendent malheureux⸱se ?

Il y a quelques années, j’ai fait un constat : je n’étais pas heureuse. Je me comparais sans cesse aux gens et à l’époque, j’en suis venue à déduire que : ma vie est nulle. Sauf qu’avec la thérapie et le recul, j’ai compris que c'étaient mes ambitions qui étaient un peu trop hautes. On nous pousse toujours à avoir des objectifs démesurés, mais ça peut nous conduire au mal-être. Je vous explique pourquoi.

Les podcasts Wengood

Des podcasts avec du bonheur dedans parce qu'il est temps de penser à soi ! Retrouvez nos podcasts en intégralité ici.

🌿 Méditation Dauto Compassion 7min [ Par Mélissa Parain, Naturopathe Et Professeure De Yoga ]

30 juin · Wengood

7:32


Retrouvez-nous sur Youtube

Yoga, coaching, cuisine, rencontres etc... Bonnes vibrations en libre-service ! Allez hop, on s'abonne !

Retrouvez-nous sur Youtube