Faire de l'autodérision : attention à la malveillance !

Mis à jour le par Lauriane Romami

L'autre jour, on faisait des comptes avec des amis. Entre traumatisme et blocage, il se trouve que j'ai un véritable souci avec le calcul (mental) et ce qui devait arriver, arriva, j'ai fait une énorme erreur sur un calcul simple (pour les autres). Très gênée face aux regards, mi amusés, mi moqueurs de mes amis, je me suis défendue sur un ton léger, avec un injuste "ce qui est sûr, c'est que vous ne m'avez pas choisi pour mon QI !" Aïe ! J'ai visiblement dépassé les limites de l'autodérision. Rire de soi, OK, mais jusqu'où ?

Faire de l'autodérision : attention à la malveillance !

Une échappatoire à la gêne

Si le ridicule ne tue pas pour moi, il n'en reste pas moins mortel. C'est sûr, je ne vais pas mourir parce que je trébuche sur le trottoir et que les passants se moquent de moi. Néanmoins, le sentiment de honte va me mettre terriblement mal. Bref, je ne le vis pas bien et à l'intérieur de moi, c'est mon estime de moi qui meurs à petit feu

C'est pour cela que j'aime bien pratiquer l'autodérision, ça me permet de m'échapper de ma gêne. Une petite pirouette et hop, on a le sentiment de mieux gérer ses émotions négatives ! D'ailleurs la psychologie l'a bien compris, puisque bon nombre de psy, dont Albert Ellis, disent que c'est un moyen efficace de gérer le stress et l'anxiété.

De plus, c'est un moyen de rire de ses erreurs et de ses défauts, comme le dit aussi le psychologue, Carl Rogers. Donc il y a des avantages, mais l'autodérision est difficile à maitriser 🤧. 

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Le signe d'un manque de confiance en soi

En effet, pour bien pratiquer l'autodérision, il faut connaître ses forces et ses faiblesses. Bon, visiblement, mes faiblesses, je les connais. Je sais que je ne suis pas douée pour les maths. Je suis lucide sur ce sujet. Cependant, de là, à dire que je suis idiote avec mon QI riquiqui, ça va trop loin. Le psychothérapeute américain, Nathaniel Branden, explique qu'en effet, c'est une utilisation de l'autodérision destructive. C'est un signe d'un gros manque de confiance en soi et on bascule dans l'auto dénigrement.

Avec mon exemple, ça montre que je me rabaisse. Je suis méchante envers moi-même et en plus, je mets tout le monde mal à l'aise et pire encore, j'invite les autres à dépasser les limites et à me manquer de respect. 

Un manque de respect 

Eh oui, si moi-même, je ne me respecte pas, comment attendre des autres qu'ils ne soient pas blessants ? Ma peur des chiffres est un sujet qui me touche parce qu'il me rappelle ces minutes d'angoisses interminables quand en 6ème, Mme Rigaud m'humiliait devant la classe entière, attendant que je donne la réponse, en un claquement de doigts, à ce foutu 56 x 9, alors que mon cerveau était complètement bloqué et que mon corps s'enfonçait désespérément sous la table. 

👉 Si je me moque de moi-même sur ce sujet, mon entourage pourra penser que ça va, ils peuvent me vanner là-dessus, sauf que non, ce n'est pas le cas, ça me vexe et ça me blesse. En fait, il est important de comprendre que rire de soi ne doit pas être un mécanisme de défense pour empêcher les attaques. Rire de ses bourrelets parce qu'on a peur que quelqu'un d'autre le fasse, c'est être malveillant envers soi-même 🤕. 

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Rire avec soi, pas de soi 

En fait, avec l'autodérision, il y a des règles à respecter, on rit de bon cœur et en évitant de blesser son ego ou de fragiliser notre relation avec les autres, on ne rit pas de sujets sensibles, qui nous tiennent à cœur et on ne rit pas lorsqu'on est en désavantage.

Tout comme il faut éviter de rire des autres, on évitera de rire de soi, mais plutôt avec soi. L'autodérision n'est pas simple, mais c'est un formidable outil de sociabilisation qui permet de briser la glace, d'apaiser des tensions et de susciter l'empathie. C'est pourquoi il est intéressant de bien la pratiquer. Et pour ce faire, il faut bien se connaître. Savoir identifier ses forces et ses faiblesses, discerner ses limites. 

Prendre confiance en soi

La condition sine qua non pour apprendre à rire de soi sans se moquer de soi, c'est de se regarder avec bienveillance. Nous sommes souvent très dures avec nous-même, laissons-nous vraiment tranquilles et acceptons d'être incomplètes, imparfaites, faillibles. C'est en acceptant d'avoir des faiblesses que l'on pourra passer de la susceptibilité au rire. 

Au lieu d'avoir toujours en nous, cette petite voix qui nous répète à quel point on est nulle, à quel point on pourrait mieux faire, ayons une petite voix qui nous soutient, une petite voix complice et amicale

L'avis de la rédaction : rire de soi pour prendre confiance en soi

 Rire de ses erreurs et de ses maladresses montre au monde que vous savez qui vous êtes, que vous vous assumez et ça, c'est de la confiance en soi ! Cependant, si le regard des autres vous fait souffrir, que vous avez honte, que vous vous sentez mal ou que vous pensez vous maltraiter verbalement avec une autodérision trop forte, il est nécessaire de faire le point. N'hésitez donc pas à prendre rendez-vous avec un psychologue afin d'en parler. Au fil des séances, vous apprendrez à mettre en place de nouvelles habitudes qui vous permettront de vous épanouir.

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Et aussi :

Sources : Livres "The Six Pillars of Self-Esteem" par Nathaniel Branden / "Imparfaits, libres et heureux : Pratiques de l'estime de soi" par Christophe André

Article proposé par
Lauriane Romami

Mon rêve de bonheur : redécouvrir le monde avec des yeux d'enfants

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