Je suis une personne extrêmement anxieuse. Un petit rien peut vite devenir un gros tout, en particulier dans mon travail. Cependant, un jour, une collègue m’a dit “on ne sauve pas des vies Camille, ce n’est PAS grave, donc relaxe”. Et ce jour-là, j’ai pris une claque. Je la remercie d’avoir dit ça, car depuis j’y pense tout le temps. C’est donc pour ça que j’ai eu envie de vous faire un article sur les phrases qui peuvent nous aider à remettre notre job à sa juste place.
Le stress au travail, je l’ai connu très souvent. J’ai toujours eu peur de ne pas être à la hauteur, de mal faire les choses, de décevoir les gens… Pendant des années, j’ai même souffert d’ergophobie, j’avais peur du monde du travail 😅. J’avais l’impression qu’en rentrant dans ce monde, je n’allais pas y trouver ma place.
Les choses ont fini par s’arranger, mais j’ai toujours eu la sensation de travailler avec une épée de Damoclès au-dessus du crâne. Jusqu’à ce jour, que j’ai cité en introduction, où une collègue m’a rappelé qu’on ne sauvait pas des vies. Cela m’a ramené à la réalité d’un coup et j’ai réalisé que, ce que je faisais, n’avait pas tant d’importance que ça et que je n’allais pas finir au bout d’une corde si j’avais mal exécuté quelque chose (oui, c'est violent 💀).
Le surinvestissement professionnel prend des formes auxquelles on ne pense pas forcément. Il ne s’agit pas seulement de faire des heures en plus, mais d’être complètement dépassé par la situation, surtout avec la pression des objectifs. Cela peut prendre d'énormes proportions, tant notre anxiété prend de la place. C’est pourquoi, il est plus que jamais nécessaire de remettre le travail à sa place, car il n’est pas question d’y laisser la santé 😐.
Stress, épuisement, conflits... Le travail peut parfois peser lourd sur vos épaules 😮💨. Et si vous faisiez un pas vers plus de sérénité ? Prenez rendez-vous avec un psy ou un coach, nos experts sont là pour vous accompagner :
Encore une fois, je sais que cela peut sonner ridicule, toutefois, je pense qu’il est important de garder en tête quelques phrases pour se rappeler que ce n’est pas important. Moi, en tout cas, je les garde précieusement en tête, le jour où je sens que je suis à deux doigts de péter un plomb au bureau à cause de la pression 🤯.
👉 “On ne sauve pas les dauphins (ni l’humanité !).”
👉 “On travaille pour vivre, on ne vit pas pour travailler.”
👉 “Est-ce que ça aura une importance dans 6 mois ? 4 ans ? 20 ans ?"
👉 “L’erreur est humaine.”
👉 “Rome ne s’est pas fait en un jour.”
👉 “Il n’y a pas de problème, que des solutions.”
👉 “On va pas inventer la pénicilline non plus !”
👉 “Mon travail ne me définit pas.”
👉 “Rien ne sert de sprinter, il faut tenir sur la longueur pour faire un marathon.”
👉 “Au pire, quoi ?”
👉 “Notre boss n’est pas un monstre avide de chaire humaine, il/elle ne va pas nous bouffer !”
👉 “On fait ce qu’on peut, avec ce qu’on a.”
👉 “Ça serait bête de se noyer dans un verre d’eau.”
👉 “Le travail comme on le connaît est une invention qui a moins de 100 ans.”
👉 “La semaine prochaine, on en rigolera bien !”
👉 “Le travail, c’est la santé. Ne rien faire, c’est la conserver !”
👉 “Marx disait que le fléau de l’humanité, c’était le travail. Et le capitalisme. Mais retenons le travail surtout”.
👉 “On est mieux ici qu’à la mine / en prison.”
👉 “Demain sera un autre jour.”
👉 “Ça va, on gère pas non plus Tchernobyl.”
👉 “Qu’est-ce qui aura de l’importance sur mon lit de mort ? Certainement pas ça.”
👋 Cet article peut vous intéresser : “Mon travail est ma raison d'être” : gare au déséquilibre !
La souffrance au travail peut entraîner des troubles graves comme un burn-out, de l'anxiété chronique ou une dépression, qui affectent non seulement la santé mentale, mais aussi le corps (insomnies, douleurs, fatigue extrême...). Consulter un psychologue permet de prévenir ces conséquences et de retrouver un équilibre avant que la situation ne s'aggrave !
Je sais que j’ai beaucoup mis en avant à travers cet article, qu’il n’était pas question de vie ou de mort. Je sais aussi qu’il y a des personnes qui travaillent dans le domaine médical (ou en centrale nucléaire 😳). Cependant, je pense que la plupart de ces personnes, qui ont réellement de grosses responsabilités, gèrent mieux en prenant deux fois plus de précautions, car ils ont conscience du poids de leur décision.
C’est souvent lorsqu’on fait des choses assez insignifiantes, au final, qu’on se met la rate au court-bouillon et qu’on a le syndrome de “cover your ass”. Parce que justement, on oublie que l’on brasse de l’air, contrairement à d’autres qui ont des responsabilités qui nous dépassent totalement. Et même dans leur situation, ils savent que l’erreur est humaine 🤐.
L'avis de la rédaction : chouchoutez-vous autant que vos dossiersSi, malgré ces mantras, le stress du travail vous semble toujours aussi écrasant, peut-être est-il temps de considérer un rendez-vous avec un psychologue. Un psychologue peut vous aider à naviguer à travers les tempêtes internes, à remettre les choses en perspective, et surtout, à trouver des stratégies pour gérer le stress et l'anxiété qui semblent parfois prendre le dessus. Rappelez-vous, le travail, c’est une partie de votre vie, pas toute votre vie. Prenez soin de vous avec autant de sérieux que vous prenez soin de vos dossiers. 🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! |
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Article proposé par
Camille Bennett
⭐ Mon rêve de bonheur : Me sentir libre dans ce que je fais.
La peur du travail véritable, je la connais. J’en ai souffert pendant longtemps, mais je suis heureuse de dire qu’aujourd’hui, je suis guérie. C’est un mal qui peut faire sourire les autres, on peut facilement passer pour une fainéant·e. Néanmoins, ce n’est pas le cas pour les personnes qui souffrent d’ergophobie, la peur du travail. D’où vient cette peur ? Comment la soigner ? Explications.
L'infantilisation au travail est l'une des raisons qui pousse les employés à quitter une entreprise. Le phénomène d'infantilisation est d'autant plus important avec la généralisation du télétravail, avec à la clé, mal-être des salariés, baisse de performance, démotivation et doutes sur les compétences managériales… Et si on se parlait enfin comme des adultes ?
Mal connu dans le monde de l’entreprise, le psychologue du travail est souvent assimilé à un conseiller ou un coordinateur. Même si son travail est bien d’écouter et de conseiller, son champ d’action est beaucoup plus vaste que ce qu'on pense, et surtout, il ne se limite pas aux salariés ! Dirigeants comme managers peuvent également faire appel à ses services. Mais alors en quoi consiste la psychologie du travail ? Explications.
Ressentir une fatigue permanente, ne plus avoir envie de s’investir dans les différents projets professionnels, souffrir d'insomnies… Autant de choses qui sont des symptômes du burn-out. Il est important de détecter rapidement l’épuisement professionnel pour ne pas plonger dans la dépression et pour pouvoir redonner du sens à sa vie. Il existe un test pour pouvoir le faire, celui des psychologues Christina Maslach et Susan Jackson. Découvrez-le et calculer les 3 scores pour savoir si vous souffrez d'un burn-out.
Sur le papier, c'était un job de rêve. Quelques semaines plus tard, je pars chaque matin avec la boule au ventre, je ne trouve toujours pas ma place et je rentre tous les soirs avec le goût amer de l'insatisfaction en bouche. Le constat est simple, mon travail ne me plaît plus. C'est bien beau d'en prendre conscience, mais je fais quoi maintenant ?
Et puis un jour, c'est la goutte d'eau. Celle qu'on pressentait, mais qu'on n'avait pas totalement vu venir. Un ordinateur qui plante, une ultime erreur, une frustration managériale. Et bam ! On pète les plombs sur son lieu de travail. Paroles déplacées, dégradation de matériel, crise de larmes, cris ou gestes malheureux, une fois la tempête passée, comment ça se passe le lendemain ? Comment revenir et retrouver sa place au travail quand on a pété les plombs ?
J'ai connu des matins où je me levais, mais je ne me sentais plus capable de travailler. J’avais l’impression d’être épuisée dès le réveil et de ne plus avoir aucune force. Le fait de m’asseoir à mon bureau, de me connecter au réseau d’entreprise et d’ouvrir mes mails, rien que ça me fatiguait. C’est malheureusement l’un des signes de l’épuisement professionnel et il faut y prêter attention, sinon le point de rupture arrive. À partir de là, ça sera trop tard, le burn-out sera installé.
Démotivé, épuisé, plus envie de bosser… Ça vous parle ? Moi, oui et je ne suis pas la seule ! De plus en plus de gens deviennent apathiques au travail, en étant complètement démotivé et désinvesti. Les économistes appellent ça la "grande morosité", qui fait suite à la période de “grande démission”. Mais pourquoi on en arrive à cet état, au point d’être absolument déconnecté ? Quelles sont les solutions qui s’offrent à nous pour aller mieux ? Je tente de répondre à ces interrogations cruciales.
Partir du travail à la seconde près, ne plus s’investir dans de nouveaux projets, montrer une certaine lassitude… Je pense qu’on a toutes vu un jour, une personne de notre entourage ou un⸱e collègue se comporter comme ça au travail. Peut-être même que cette personne, c'est nous et qu'on n'est plus vraiment dans notre travail. Cela s’appelle le “quiet quitting” et c’est un phénomène exponentiel. Qu’est-ce que c’est exactement ? Pourquoi ça touche de plus en plus de gens ? Explications.
Mettre son manager en copie, demander qui fait le compte rendu de réu ou demander des confirmations écrites pour chaque projet… Je pense que tout le monde l’a un jour fait, moi la première ! Je n’ai jamais conscientisé cela, mais j’ai récemment découvert que cela portrait un nom : le syndrome du “Cover Your Ass”, autrement dit en français le syndrome “couvre tes fesses”. Quelle réalité cela montre-t-il de la vie en entreprise ? En quoi c’est problématique ? Je vous explique.
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