Surinvestissement professionnel, origine et risques
Vouloir travailler toujours plus peut venir de plusieurs raisons. En effet, les workaholics ont tendance à utiliser le travail comme un moyen d'échapper aux problèmes émotionnels et relationnels, comme l'a expliqué la psychologue clinicienne, Barbara Killinger. Ils se plongent dans leur travail pour éviter de faire face à leurs difficultés personnelles. Ma soeur a fait ça pour échapper au fait que son couple était sur le point d'exploser... Cependant, ce ne sont pas les seules raisons :
- 👉 Un besoin de reconnaissance professionnelle. Nous ressentons la nécessité de montrer nos capacités, mais aussi de réussir socialement.
- 👉 Un besoin d’être aimé. Nous avons envie d’être utiles aux autres et serviables pour nous sentir aimés et appréciés.
- 👉 Un besoin de perfection. Nous avons toujours envie de repousser nos limites, d’être toujours plus performant et compétent.
- 👉 Un besoin de compensation. Si nous manquons d’estime et de confiance en nous, il est facile de compenser avec le travail. La reconnaissance de notre travail va directement impacter notre confiance en nous, nous allons nous aimer plus qu’avant.
Quels sont les risques d’un surinvestissement professionnel ?
Le surinvestissement au travail peut avoir de graves conséquences sur la santé mentale et physique, notamment l'épuisement professionnel, l'anxiété, la dépression et les problèmes cardiovasculaires comme l'a expliqué Mark Griffiths, professeur de psychologie comportementale à l'Université de Nottingham. C'est littéralement le tremplin du burn out 😥...
Du côté des entreprises, il est aussi bon de rappeler qu'un travailleur trop présent risque d’être moins efficace et moins productif, si ça peut les convaincre de ne pas mettre de pression sur les épaules de leurs salariés 😶. Épuisé par des horaires qui n’en finissent plus, la personne aura de plus en plus de mal à se concentrer et réalisera plus d’erreurs.
📌 Selon une étude de l'OMS sur le temps de travail excessif et la mortalité prématurée, environ 488 millions de personnes dans le monde travailleraient plus de 55 heures par semaine en 2016. 3,7 % des cardiopathies ischémiques et 6,9 % des AVC dans le monde seraient attribuables à un surtravail au-delà de 55 heures, soit 745 000 décès... |
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