“La rejection therapy” : se faire rejeter va nous faire du bien !

Mis à jour le par Camille Lenglet

Qui aime entendre un “non” ? Moi, ça ne me fait jamais plaisir, voire ça me déstabilise totalement. Un “non” vient réveiller plein de choses, dont la peur du rejet. C’est bien pour cela que la “rejection therapy”, la thérapie du rejet, a vu le jour et qu’elle cartonne en ce moment sur TikTok. Quel est son principe ? En quoi entendre un “non” ou même plusieurs, peut nous faire du bien ? Je vous explique tout !

“La rejection therapy” : se faire rejeter va nous faire du bien !

Faire une demande impossible

La rejection therapy est simple dans son principe : il faut faire des demandes impossibles, le plus souvent à des inconnus, pour entendre et être confronté à un “non” bien ferme 😬.

📌  Quelques exemples

Une femme qui va chez Marks&Spencer demander une robe gratuite à une vendeuse, un homme demande à la serveuse d’un café s’il peut appeler les commandes à sa place, une autre personne demande 100$ à un inconnu…

L’idée, c'est qu'en faisant ces demandes incongrues, on s’expose volontairement à des situations de rejet. Bien souvent, on voit le "non" comme quelque chose de très négatif, dévalorisant, on y met beaucoup de symboliques assez lourdes. En faisant donc des demandes impossibles, on apprend à s'habituer au "non" et au sentiment d’exclusion pour mieux les dompter 🧐.

Dompter la peur du rejet

Mais qui a eu cette idée folle 🤔 ? C'est Jason Comely, un Canadien qui souffrait d’une peur du rejet. Après une rupture douloureuse, il a réalisé que cette peur le paralysait dans tous les domaines de sa vie. Alors, il s'est lancé un défi : pendant 30 jours, il devait faire face au rejet quotidiennement. Jason a partagé son expérience sur son blog il y a 15 ans, en expliquant qu’il sortait grandi et libéré de cette expérience.

Dernièrement, des créateurs sur TikTok ont repris cela et ça cartonne. Pourquoi 🤔 ? Parce qu’on connaît tous et toute la peur du rejet, c’est l’une des 5 blessures émotionnelles que chaque être humain peut avoir.

Une femme triste suite à un rejet

Des chercheurs, Naomi Eisenberger et Matthew Lieberman ont montré que lorsqu'on se sent exclu socialement, les mêmes zones du cerveau s'activent que lorsqu'on ressent une douleur physique. Oui, vous avez bien lu, le rejet fait littéralement mal 😣 !

👋 Hey, nous aussi, on a le droit de dire non : Apprendre à dire non et enfin s’affirmer !

Un exercice pour se libérer

La peur du rejet est paralysante, voire elle nous fait adopter des comportements négatifs et même toxiques avec les autres. Elle nous empêche de vivre des relations saines, de réaliser nos rêves, de saisir des opportunités, bref d’être nous-même 😣…

En s’exposant volontairement et régulièrement au rejet via la rejection therapy, on apprend petit à petit à l'apprivoiser, à le voir comme une expérience certes désagréable, mais pas insurmontable. On entraîne notre cerveau à ne plus réagir aussi violemment, à ne plus interpréter le rejet comme une menace pour notre survie, car un “non” n’a jamais tué personne après tout 🤷‍♀️.

Bien sûr, il faut garder en tête que cette approche n’est pas reconnue comme thérapie, mais j’avais envie d’en parler car je trouve ça important de dédramatiser le rejet et d’oser davantage. C’est inspirant, en tout cas, moi, ça me donne envie de sortir de ma zone de confort ! Pas vous 🤗 ?

L'avis de la rédaction : le rejet n'est pas une fin en soi

La "rejection therapy" nous rappelle que le rejet n'est pas une fin en soi, mais une étape vers la résilience et la confiance en soi. En osant sortir de notre zone de confort, nous nous offrons la possibilité de grandir et de nous épanouir. N'oublions pas que prendre soin de notre santé mentale est essentiel. Si la peur du rejet vous paralyse ou si vous ressentez le besoin d'un accompagnement, n'hésitez pas à contacter un psychologue. 

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe

Contacter un psychologue

Mais aussi : 

Source : Want to stop feeling hurt when someone says no? Take the rejection therapy challenge - The Guardian 

Article proposé par Camille Lenglet

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