Comment savoir si j’ai trouvé le bon psy ? Celui fait pour moi ?

Mis à jour le par Justine Guilhem

Il existe plus 400 méthodes thérapeutiques différentes en France. Et selon les statistiques, on compte plus de 66.500 spécialistes. Autant vous dire que j’ai le choix… Mais avant de me lancer il faut trouver le bon psy, celui qui me correspond. Avoir un psy “sympa” ne suffit pas. Une attitude bienveillante, une absence de jugement sont des critères à ne pas négliger. Alors, comment savoir si j’ai trouvé le bon psy ?

Comment savoir si j’ai trouvé le bon psy ? Celui fait pour moi ?

Sommaire :

« Tout comme on doit choisir la terre avant de semer les grains, on doit choisir la personne avant de se confier. » - Proverbe algérien

Comment savoir si j’ai trouvé le bon psy ?

Quand on souhaite prendre rendez-vous avec un psychologue, c'est la panique. Qui choisir ? Comment le choisir ? Faire confiance au bouche-à-oreille ? Prendre le psy le plus près de chez moi ? Et puis un psy homme ou femme ? 🤔 Une chose est sûre, il est primordial de trouver le bon psy, celui qui saura vous accompagner et avec qui le courant passe. Rassurez-vous, c’est juste une question de professionnalisme et de compatibilité… Ces 7 signaux vous indiqueront que vous avez trouvé le bon psy, celui qu vous fera avancer ! 

1. Je me sens rassurée et comprise

L’attitude de mon psy est bonne si elle est sécurisante. Quel que soit le sujet qu’on évoque ensemble, il me donne des signes d’écoute et d’intérêt que je perçois clairement. Plus il accorde de l’importance à mes propos, plus je sens que mes émotions sont considérées. De quoi développer rapidement ma confiance.

2. Il est transparent sur sa façon de travailler

Les méthodes qu’il utilise, leurs objectifs, les bénéfices potentiels : tout doit être clair dans mon esprit. Un bon thérapeute pose également les bases dès la première rencontre concernant son cadre de travail. Je suis au courant de la durée des séances, de la gestion des rendez-vous ratés et des tarifs. Pas de mauvaises surprises !

psy conseils

Aussi, un bon psy est honnête et reconnaît ses limites. S’il pense ne pas être apte à m’aider, il prendra soin de m’orienter vers un confrère de confiance.

3. Il ne doit pas me juger ou me coller d’étiquette

Ce qui sort de la bouche d’un bon thérapeute n’est que bienveillance 🙏. Par exemple, si je lui parle de ma peur des relations amoureuses, il ne me dira jamais que j’ai un cœur de pierre ou qu’il est temps de grandir. Jamais il n’émet de jugement de valeur et me parle comme à un adulte.

4. C’est moi qui choisis de retourner le voir

Il peut sentir que je traverse une mauvaise passe et me conseiller, mais jamais il ne me fait un « devis » du nombre de séances qu’il estime nécessaires pour régler ma problématique. Si j’ai l’impression d’être en face d’un artisan qui estime la durée des travaux de reconstruction, je fuis ! Un psychologue qui se respecte ne maintient pas ses patients dans la dépendance.

5. Je ne dois pas craindre ses réactions

Le bon psy se reconnaît à sa façon d’accueillir mes éventuelles critiques, remarques. Il maîtrise ses réactions émotionnelles et ne s’énerve pas contre moi.

6. Il doit rester à sa place

S’il voit que je n’avance pas dans ma thérapie, il ne doit pas m’attribuer la responsabilité de l’échec de sa supposée prise en charge. Et de façon générale, même si je lui confie quelque chose dont je ne suis pas fière, il ne doit pas me faire culpabiliser. Il ne prendra pas de décision à ma place et respectera mes choix.

7. Après chaque rendez-vous il doit s’être passé quelque chose d’important

A minima, je me sens globalement mieux, rassurée ou soulagée d’une tension interne. Je peux aussi ressentir une amélioration immédiate par rapport au problème visé, comme si j’avais ouvert les yeux et compris quelque chose d’important ! Enfin, je peux carrément avoir retrouvé de l’espoir et avoir l’intuition que quelque chose peut changer avec cette démarche. Même si je ne sais pas encore l’expliquer.

L’un des trois points énoncés suffit amplement pour commencer, parfois il faut du temps pour avoir le déclic. Cependant, si les séances se suivent et se ressemblent, que vous ne ressentez aucune évolution, cela indique que quelque chose ne fonctionne pas. Soyez attentive à ce point.

L’avis de la rédaction : tout se joue au premier rendez-vous

La question "Est-ce que tu connais un bon psy ?" est en réalité une fausse bonne question. Un ami peut vous dire que son psy est efficace, mais il oublie de préciser qu'il l’est pour lui, pas forcément pour vous. La qualité de la relation entre le patient et le psy dépend forcément du profil et du caractère de chaque individu. Nous sommes tous des êtres uniques et nous méritons du sur-mesure. Prenez le temps de vous renseigner sur la spécialité et l'approche que privilégie votre potentiel futur spécialiste. 👉 Quoi qu’il en soit, ne vous mettez pas la pression. Vous avez le droit de vous tromper et de recommencer. D’après les psychologues, tout se joue dès la première séance. N’hésitez donc pas à demander une séance inaugurale, au cours de laquelle vous exposez vos motivations, vos attentes, et voyez comment le spécialiste vous rassure. Vous pouvez aussi vous lancer et discuter au téléphone.

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe

Contacter un psy

*Source : rtl.fr

Une thérapie est un réel investissement personnel.. mais pas seulement. Découvrez si l'on peut consulter un psy gratuitement.

Nous vous conseillons ces articles :

Article proposé par Justine Guilhem

Mon rêve de bonheur : faire de ma vie un grand terrain de jeux

Nos derniers articles

Les 8 bienfaits insoupçonnés du soleil sur l’organisme

Oui, l'été est enfin là ! On va pouvoir profiter pleinement des beaux jours. Après de longs mois de grisaille, les premiers rayons du soleil sont une véritable bénédiction. Les terrasses sont prises d’assaut et chacun·e profite de ce doux réconfort, après des mois pas toujours faciles. On se sent bien, joyeux·se et heureux·se. Tout cela, grâce au soleil ! Eh oui, car le soleil a des bienfaits insoupçonnés sur notre organisme. Surprises garanties !

Le délicat sujet de l’aliénation parentale, controversée mais réelle ?

Il y a rarement des sujets que je trouve délicats à aborder, sauf ceux qui sont remis en cause, comme l’aliénation parentale. En effet, c’est un sujet à prendre avec des pincettes, tant il est encore débattu à l’heure actuelle. Cependant, c’est un sujet qui me tient à cœur, car il a été au centre d’un conflit au sein de ma famille. Voici donc pourquoi j’ai eu envie d’aborder ce sujet qui n’est vraiment pas simple. Explication.

"Tout va mal, je vous dis !" : attention au biais de négativité !

Je parie que vous connaissez l’expression “voir le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide” qui nous encourage à voir les choses du bon côté. Sauf que certaines personnes ne peuvent pas s’empêcher de voir le verre toujours à moitié vide. C’est ce qui s’appelle le biais de négativité ! J’avoue qu’il était un peu fort chez moi, mais depuis que j’ai commencé la thérapie, j’ai retrouvé un regard plus équilibré sur la vie. Je vous explique.

“Je crois ce que je veux” : ouh quel vilain biais de confirmation

Personne n’aime avoir tort, moi la première. Cependant, je reconnais faire des erreurs, ce que d’autres personnes ne sont pas en capacité de faire. Du moins, elles ne veulent pas écouter ce qui ne va pas dans leur sens, et ça, ça s’appelle le biais de confirmation. Je vais vous expliquer en quoi c’est problématique et pourquoi on doit faire preuve d’ouverture d’esprit. Il est important de prendre conscience du biais de confirmation pour être une meilleure personne. Oui, oui, à ce point !

Dyscalculie : les chiffres + moi = une mauvaise équation

Il faut savoir une chose sur moi, j’adore jouer aux jeux de société, en particulier Sky-jo. Cependant, la première fois, en voyant tous les chiffres sur les cartes, j’ai un peu paniqué. Ça a été encore pire quand mon amie m’a demandé de compter les points que j’avais faits. J’ai senti un gros sentiment de honte m’envahir, car j’avais peur de ne pas arriver à faire de simples calculs. Bien plus tard, j’ai compris que je souffrais de dyscalculie.

Pourquoi des ambitions hautes nous rendent malheureux⸱se ?

Il y a quelques années, j’ai fait un constat : je n’étais pas heureuse. Je me comparais sans cesse aux gens et à l’époque, j’en suis venue à déduire que : ma vie est nulle. Sauf qu’avec la thérapie et le recul, j’ai compris que c'étaient mes ambitions qui étaient un peu trop hautes. On nous pousse toujours à avoir des objectifs démesurés, mais ça peut nous conduire au mal-être. Je vous explique pourquoi.

Les podcasts Wengood

Des podcasts avec du bonheur dedans parce qu'il est temps de penser à soi ! Retrouvez nos podcasts en intégralité ici.

🌿 Méditation Dauto Compassion 7min [ Par Mélissa Parain, Naturopathe Et Professeure De Yoga ]

30 juin · Wengood

7:32


Retrouvez-nous sur Youtube

Yoga, coaching, cuisine, rencontres etc... Bonnes vibrations en libre-service ! Allez hop, on s'abonne !

Retrouvez-nous sur Youtube