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Le danger d’une trop grosse colère
Un acte ou une parole de travers et boom, ça part 😡. La colère arrive au galop, comme un cheval enragé. On devient quelqu’un d’autre, tel Hulk qui se transforme et on se met à être agressive, y compris avec les personnes que l’on aime. On ne contrôle plus rien, on devient insolent·e, on a des paroles blessantes, voire dans le pire des cas, on en vient à avoir envie de frapper dans quelque chose… ou quelqu’un.
Tel Hulk qui se transforme, notre colère échappe à notre contrôle 💥 !
On a le droit d’être en colère, c’est même plutôt sain. Néanmoins, lorsque la colère devient incontrôlable et récurrente, c'est un véritable fléau 🤬. On incarne la personne toxique, voire la personne violente, pour les autres tant cela est problématique. De plus, elle peut prendre une autre forme et être plus sourde. La colère peut être invisible et elle peut se diriger vers soi. On peut en venir à se faire du mal pour libérer cette émotion qui nous ronge…
👉 La colère ne doit pas prendre des proportions démesurées et pour éviter d’en arriver jusque-là, il faut comprendre ce qui se cache derrière ce ressentiment.
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Une mauvaise gestion des émotions
La colère est une émotion puissante, tellement puissante, qu’elle occupe toute la place dans notre tête et notre corps. Néanmoins, il y a souvent d’autres émotions qui sont à la base de cette colère, sauf qu’on ne les perçoit pas (ou plus). Être en colère tout le temps signifie que l’on a une mauvaise gestion de nos émotions, puisqu’on n’arrive pas à savoir ce qui est à l’origine de notre colère 😥. De la tristesse ? De la peur ? De la jalousie ? De la rancœur ? Autant d’émotions qui sont tapies dans l’ombre et qui peuvent nous affecter et provoquer de la colère.
Il n’est jamais évident de se débrouiller avec nos émotions négatives, mais il est important de les détecter et de pleinement les accueillir pour pouvoir s’en libérer. Ainsi, on peut parvenir à éviter la colère, on la désamorce en allant directement voir du côté de ses racines 🌳.
📌 Mon témoignage À titre personnel, lorsque je me mets en colère, je sais souvent que c’est une contrariété qui se cache derrière. Oui, j’ai une petite intolérance à la frustration et je pense que l’on est nombreux. ses dans ce cas ! C’est vrai, il n’est jamais évident de voir que les choses ne vont pas dans notre sens, en particulier quand ça nous tient à cœur. Néanmoins, depuis que j’ai identifié cette problématique, j’arrive à mieux comprendre d’où vient ma colère. Elle peut jaillir, mais lorsque c’est le cas, je m’isole et je tente de comprendre. Pourquoi je ressens ça ? Et une fois que j’ai décrypté ce bouquet de sentiments et l’origine de ma frustration, ça va beaucoup mieux. |
Un mal-être non identifié
Au-delà d’une mauvaise gestion de sa frustration, il peut y avoir une irritabilité constante. Rien ne nous convient et la moindre chose nous agace. Cette sensation peut être le signe d’un mal-être que l’on ne reconnaît pas (ou qu’on n’a pas envie de reconnaître). Sauf que cette souffrance doit sortir tout de même et elle se matérialise sous la forme d’une colère constante. À l’origine de ce mal, il peut y avoir une maladie psychique comme la dépression 🌪️. Eh oui, la colère et l’irritabilité font partie des symptômes dépressifs ! Beaucoup de psychiatres s’accordent à dire d’ailleurs que ce sont les premiers signes de cette maladie psychique dont au moins 300 millions de personnes sont atteintes dans le monde.
Un autre trouble peut aussi être à l’origine de la colère, il s’agit de l’anxiété 😰. Lorsqu’on angoisse pour tout et que tout devient une montagne infranchissable, notre cerveau n’arrive plus à gérer. C’est là qu’on “pète un câble” et que notre colère surgit ! Cette anxiété généralisée ne nous permet plus de faire la part des choses et de prendre suffisamment de recul pour ne pas se laisser envahir.
Calmer sa colère
Comme je l’ai dit, lorsqu’on voit l’arrivée de la colère, on peut appliquer une solution immédiate en s’isolant. On peut ainsi pratiquer des exercices de respiration, se poser des questions du type : quels sont les faits ? Quelles sont mes pensées à propos de cela ? Quelle solution face à ces faits ? Cela permet de calmer sa colère intérieure rapidement, mais lorsqu’elle est constante, il faut la verbaliser.
“La parole apaise la colère.” - Eschyle
Cette citation du poète tragique grec est toujours d’actualité, même 2500 ans plus tard. Exprimer sa colère et en parler permet d’identifier les émotions ou le mal-être qui se cache derrière. Bien sûr, le mieux est d’en parler à un thérapeute, qui pourra nous accompagner et nous guider dans ce processus de compréhension. Le plus souvent, la thérapie cognitive et comportementale est proposée pour pouvoir changer profondément notre façon de percevoir les choses et ainsi apprendre à mieux contrôler notre colère.
L'avis de la rédaction : L'écoute de soi, c'est la clé !La colère est une émotion qu’on a l’impression de ne pas pouvoir maîtriser, or c’est faux. En comprenant d’où elle vient, on finit par s’apaiser. La meilleure solution est donc d'être à l’écoute de soi et de développer son intelligence émotionnelle pour sortir de cet état. Cependant, c’est un exercice qui n’est pas facile à faire seule, d'autant plus lorsqu'on a jamais appris à identifier ses émotions. N’hésitez donc pas à en parler à l'un de nos thérapeutes, si vous avez la sensation d'être toujours en colère ou irritable. 🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! |
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