Je suis toujours en colère, pourquoi ? Qu’est-ce que ça cache ?

Mis à jour le par Camille Lenglet

Monter en pression rapidement et puis soudainement, envoyer tout valser. La colère nous envahit comme une vague, un raz de marée incontrôlable. Même si cela paraît impressionnant, il est normal de ressentir de la colère. Tout le monde l’expérimente. En revanche, là où cela devient problématique, c’est lorsqu’elle est perpétuelle et violente. Pourquoi peut-on se sentir toujours en colère ? Qu’est-ce que cela cache ? Quand tout nous tape sur le système, il faut remonter aux racines de sa colère pour s’en débarrasser et vivre plus sereinement.

Je suis toujours en colère, pourquoi ? Qu’est-ce que ça cache ?
Sommaire : 

Le danger d’une trop grosse colère

Un acte ou une parole de travers et boom, ça part 😡. La colère arrive au galop, comme un cheval enragé. On devient quelqu’un d’autre, tel Hulk qui se transforme et on se met à être agressive, y compris avec les personnes que l’on aime. On ne contrôle plus rien, on devient insolent·e, on a des paroles blessantes, voire dans le pire des cas, on en vient à avoir envie de frapper dans quelque chose… ou quelqu’un.

Hulk qui est en colère

Tel Hulk qui se transforme, notre colère échappe à notre contrôle 💥 !

On a le droit d’être en colère, c’est même plutôt sain. Néanmoins, lorsque la colère devient incontrôlable et récurrente, c'est un véritable fléau 🤬. On incarne la personne toxique, voire la personne violente, pour les autres tant cela est problématique. De plus, elle peut prendre une autre forme et être plus sourde. La colère peut être invisible et elle peut se diriger vers soi. On peut en venir à se faire du mal pour libérer cette émotion qui nous ronge…

👉 La colère ne doit pas prendre des proportions démesurées et pour éviter d’en arriver jusque-là, il faut comprendre ce qui se cache derrière ce ressentiment.

Cet article peut vous intéresser >>> Comment ne pas transformer sa colère en violence ?

Parlez de vos difficultés, ils vous attendent 🫂 !

Si vous rencontrez une difficulté ou que vous êtes en souffrance, il est important d’en parler 💬. Avec plusieurs centaines de consultations à leur actif, ces thérapeutes font l’unanimité, presque 100% de consultants satisfaits. N’attendez plus pour prendre soin de vous 🥺 :

Cedric Mathon

Cedric Mathon

Psychologue
⭐100% avis positifs

Me contacter
Lynda Maloufi

Lynda Maloufi

Psychologue
⭐95% d'avis positifs

Me contacter
Sandrine Bernard

Sandrine Bernard

Psychologue clinicienne
⭐100% d'avis positifs

Me contacter

Une mauvaise gestion des émotions

La colère est une émotion puissante, tellement puissante, qu’elle occupe toute la place dans notre tête et notre corps. Néanmoins, il y a souvent d’autres émotions qui sont à la base de cette colère, sauf qu’on ne les perçoit pas (ou plus). Être en colère tout le temps signifie que l’on a une mauvaise gestion de nos émotions, puisqu’on n’arrive pas à savoir ce qui est à l’origine de notre colère 😥. De la tristesse ? De la peur ? De la jalousie ? De la rancœur ? Autant d’émotions qui sont tapies dans l’ombre et qui peuvent nous affecter et provoquer de la colère.

Il n’est jamais évident de se débrouiller avec nos émotions négatives, mais il est important de les détecter et de pleinement les accueillir pour pouvoir s’en libérer. Ainsi, on peut parvenir à éviter la colère, on la désamorce en allant directement voir du côté de ses racines 🌳.

📌 Mon témoignage

À titre personnel, lorsque je me mets en colère, je sais souvent que c’est une contrariété qui se cache derrière. Oui, j’ai une petite intolérance à la frustration et je pense que l’on est nombreux. ses dans ce cas ! C’est vrai, il n’est jamais évident de voir que les choses ne vont pas dans notre sens, en particulier quand ça nous tient à cœur. Néanmoins, depuis que j’ai identifié cette problématique, j’arrive à mieux comprendre d’où vient ma colère. Elle peut jaillir, mais lorsque c’est le cas, je m’isole et je tente de comprendre. Pourquoi je ressens ça ? Et une fois que j’ai décrypté ce bouquet de sentiments et l’origine de ma frustration, ça va beaucoup mieux.

Ces clients témoignent de l'aide que leur a apporté la consultation avec un psychologue

Elise

★★★★★

"Je consulte de temps en temps en urgence, à côté de mon suivi régulier, M. Mathon est souvent disponible. À l'écoute évidemment, comme beaucoup de psychologues. De bons conseils et analyses souvent pertinentes."

Pascale

★★★★★

"J'ai été apaisée dès les premières minutes de consultation. La psychologue m'a mis rapidement à l'aise et surtout, elle a mis le doigt sur l'essentiel du problème. Je vous contacterai à nouveau, c'est sûr !"

Marcus

★★★★★

"Merci Mme Bernard pour cet échange, qui me renvoie à mes propres contradictions et pour vos conseils qui me permettront de me sentir mieux. Je vous recommande absolument."

Jeanne

★★★★★

"J’ai déjà consulté plusieurs fois et à chaque fois, le thérapeute a su me donner les clés pour comprendre et réagir face à la situation qui me posait problème. Il est très investi dans la consultation et comprend bien les enjeux.

Un mal-être non identifié

Au-delà d’une mauvaise gestion de sa frustration, il peut y avoir une irritabilité constante. Rien ne nous convient et la moindre chose nous agace. Cette sensation peut être le signe d’un mal-être que l’on ne reconnaît pas (ou qu’on n’a pas envie de reconnaître). Sauf que cette souffrance doit sortir tout de même et elle se matérialise sous la forme d’une colère constante. À l’origine de ce mal, il peut y avoir une maladie psychique comme la dépression 🌪️. Eh oui, la colère et l’irritabilité font partie des symptômes dépressifs ! Beaucoup de psychiatres s’accordent à dire d’ailleurs que ce sont les premiers signes de cette maladie psychique dont au moins 300 millions de personnes sont atteintes dans le monde.

Un autre trouble peut aussi être à l’origine de la colère, il s’agit de l’anxiété 😰. Lorsqu’on angoisse pour tout et que tout devient une montagne infranchissable, notre cerveau n’arrive plus à gérer. C’est là qu’on “pète un câble” et que notre colère surgit ! Cette anxiété généralisée ne nous permet plus de faire la part des choses et de prendre suffisamment de recul pour ne pas se laisser envahir.

Calmer sa colère

Comme je l’ai dit, lorsqu’on voit l’arrivée de la colère, on peut appliquer une solution immédiate en s’isolant. On peut ainsi pratiquer des exercices de respiration, se poser des questions du type : quels sont les faits ? Quelles sont mes pensées à propos de cela ? Quelle solution face à ces faits ? Cela permet de calmer sa colère intérieure rapidement, mais lorsqu’elle est constante, il faut la verbaliser.

“La parole apaise la colère.” - Eschyle

Cette citation du poète tragique grec est toujours d’actualité, même 2500 ans plus tard. Exprimer sa colère et en parler permet d’identifier les émotions ou le mal-être qui se cache derrière. Bien sûr, le mieux est d’en parler à un thérapeute, qui pourra nous accompagner et nous guider dans ce processus de compréhension. Le plus souvent, la thérapie cognitive et comportementale est proposée pour pouvoir changer profondément notre façon de percevoir les choses et ainsi apprendre à mieux contrôler notre colère.

L'avis de la rédaction : L'écoute de soi, c'est la clé !

La colère est une émotion qu’on a l’impression de ne pas pouvoir maîtriser, or c’est faux. En comprenant d’où elle vient, on finit par s’apaiser. La meilleure solution est donc d'être à l’écoute de soi et de développer son intelligence émotionnelle pour sortir de cet état. Cependant, c’est un exercice qui n’est pas facile à faire seule, d'autant plus lorsqu'on a jamais appris à identifier ses émotions. N’hésitez donc pas à en parler à l'un de nos thérapeutes, si vous avez la sensation d'être toujours en colère ou irritable.

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe

Contacter un psychologue

Mais aussi :

Article proposé par
Camille, Lenglet

"⭐ Mon rêve de bonheur : Me sentir libre dans ce que je fais."

Les commentaires

Plus d'articles psycho

Les 10 phrases préférées de manipulateurs à repérer pour fuir !

Ahhh les manipulateurs ! Malheureusement, j’en connais un rayon sur eux. À force d’être tombée sur ces personnes toxiques, je sais maintenant comment les repérer. D’ailleurs, l’une de leurs armes favorites pour nous retourner la tête, c’est la manipulation par les mots. Certaines phrases ne trompent pas et il est important de les connaître pour que ça nous mette la puce à l’oreille. Hors de question de se laisser encore embobiner, alors voici les 10 phrases préférées des manipulateurs.

"Personne ne m'aime" : Pourquoi peut-on en venir à penser ça ?

Jamais invitée aux soirées, jamais écoutée ou sollicitée… On a l’impression d’être une personne banale, qui est mise de côté et qui n’a aucune valeur. On en vient à la triste conclusion : “personne ne m’aime !”. Pourquoi pense-t-on ça ? Cette pensée ne reflète pas la réalité, cela cache des problématiques plus profondes sur lesquelles il faut travailler pour se détacher de ce sentiment lourd à porter. Tout le monde mérite d’être aimé, y compris nous !

Je suis trop autoritaire : test, comprendre pourquoi et changer !

“Fais ci, ne va pas là, ce soir on mange ça…”. Qui n’a jamais été un peu autoritaire, surtout en couple ? Pour ma part, il m’arrive de me dire que j’ordonne un peu trop, mais jamais au point de me dire que je suis trop autoritaire. Surtout, mon entourage et mon conjoint ne se plaignent pas de cette caractéristique (j’ai d’autres défauts bien plus importants) ! Cependant, ce n’est pas le cas de tout le monde, il y a des personnes qui sont bel et bien décrites comme trop autoritaires. Si vous avez remarqué que ce discours revient souvent, il est bon de s’interroger sur votre comportement et sur le “pourquoi”.

Mâle alpha : plus personne ne veut de ces mascu’ toxiques !

Je parie que je ne suis pas la seule à avoir déjà vu sur internet des “cours de séduction pour mâle alpha”. Comme si nous, les femmes, nous étions des êtres qui n’attendent qu’une chose : être dominée par un homme viril. En tant que féministe, ça me donne envie de vomir et ça me désespère. Ça ne fait que perpétuer les clichés sexistes et la masculinité toxique des hommes qui se pensent “alpha”. De toute manière, je crois bien qu’aujourd’hui, plus personne n'en veut du mâle alpha. Explications.

L'amour après un deuil : Refaire sa vie sans oublier

Je n’imagine pas ce que ça doit faire de vivre le décès de la personne avec qui on partage sa vie. Pourtant, je connais une personne qui l’a vécu, mon père. Comme il l’a dit au moment de la mort de ma mère, il a perdu “l’amour de sa vie”... Je me suis demandée alors s’il referait sa vie, s’il arriverait à aimer une autre personne sans avoir la sensation de trahir ma mère. C’est un processus complexe qui demande beaucoup de compassion et d’espoir…

Blessure narcissique : aux origines du mal

Le narcissisme est un sujet captivant, parce qu'il parle de l'amour que l'on se porte. L'amour de soi est très semblable à l'amour que l'on porte aux autres, mais il est souvent la cause de terribles souffrances. Si je suis narcissique, que je m'aime sans commune mesure, j'ai sûrement une peur terrible de l'échec et si au contraire, je porte en moi une profonde blessure narcissique, alors je suis incapable de m'apprécier à ma juste valeur. L'équilibre est comme toujours au milieu, mais alors comment s'aimer mieux ? En essayant de faire cicatriser cette blessure narcissique, quelle qu'elle soit !

Comment parler de dépression à votre médecin ? Par où commencer ?

Vous n’avez plus d’énergie, des troubles du sommeil, de l’appétit et un sentiment d'apathie ? Alors vous faites peut-être une dépression... Face à cette détresse, vous ne pouvez pas rester seul·e. Il faut en parler, et comme souvent le médecin généraliste est en première ligne, il pourra poser un diagnostic et proposer un traitement. Oui, mais comment en parler à son médecin ? Comment mettre les mots justes sur le mal qui vous ronge ?

Phobie des chiffres, quand l’arithmophobie traduit un traumatisme

Je garde un souvenir cuisant de ma prof de maths de 5e, elle m’a tellement traumatisée que j’ai développé une aversion pour cette matière et je me suis toujours considérée comme “nulle” avec les chiffres. Même si je n’en ai pas peur, je continue toujours à les éviter, en étant persuadée que, de toute manière, je ne suis pas une “matheuse”. Si j’ai réussi à ne pas développer une peur pour les chiffres, ce n’est pas le cas de tout le monde. D’ailleurs beaucoup de gens en sont atteints et ne s’en rendent pas compte. Pour cause, on n'en parle pas, pourtant, il faudrait !

Je me sens rejetée, d'où vient ce sentiment d'exclusion ?

"Depuis que je suis enfant, je me sens rejetée et j’ai de grosses difficultés à m’intégrer. Je me sens exclue, à part, même maintenant que je suis adulte. J’ai l’impression qu’il y a quelque chose chez moi qui génère une antipathie et fait fuir les autres. Pourtant, je suis respectueuse, curieuse et j’ai vraiment envie de faire des rencontres et de nouer des amitiés solides." Si vous vous êtes reconnue dans ces quelques mots, cela veut dire que vous vous demandez pourquoi vous avez ce sentiment d’exclusion. Voyons ensemble d’où vient cette sensation d’être rejetée pour mieux avancer.

Lunatique et bipolaire, quelle différence entre les deux ?

Un coup joyeuse, un coup pensive, un coup contrariée… Je suis de celles qui sont lunatiques. Je change souvent d’humeur, parfois de façon soudaine et sans raison apparente. Cependant, est-ce que cela fait de moi une personne bipolaire ? Je sais que la réponse est non pour moi, mais il n’est pas évident de faire la différence entre le fait d’être lunatique et d’être bipolaire. Comment savoir si on est atteinte de ce trouble psychiatrique reconnu ou si c'est notre personnalité ? Explications.

Nos conseils bien-être sans prise de tête, directement dans ta boîte mail ! 💌

Les podcasts Wengood

Les 5 blessures de l'enfance : le rejet par Jean Doridot Docteur en psychologie

12 février · Wengood

18:06