L’hypothalamus, sa fonction et son rôle dans le cerveau

Mis à jour le par Camille Lenglet

Nos hormones régulent beaucoup de choses dans notre corps et elles ont un impact sur notre bien-être. Seulement, derrière le système hormonal, il y a un grand chef nommé l’hypothalamus. C’est lui qui est responsable des glandes hormonales ! S’il ne fonctionne pas correctement, il en résulte des problèmes organiques qui provoqueront à leur tour, des troubles impactant notre sommeil et notre stress, entre autres. Voici comment tout connaître de l’hypothalamus, son rôle et sa fonction.

L’hypothalamus, sa fonction et son rôle dans le cerveau

Quelle est la fonction de l'hypothalamus ?

L’hypothalamus est surtout connu pour ses fonctions endocrines. En effet, il a un rôle sur les sécrétions hormonales puisqu’il régule l’hypophyse, une glande située juste à côté de l’hypothalamus. Cependant, c’est la partie immergée de l’iceberg, car il a un rôle plus grand sur notre corps. 👉 L’hypothalamus va gérer aussi la régulation de la faim, de la soif, du sommeil, de la température corporelle, mais également le comportement sexuel et les émotions.

Rééquilibrer le corps, son but principal

L'hypothalamus dans le cerveau

L'hypothalamus dans le cerveau

Eh oui, cette petite région située au cœur du cerveau est impliquée dans la bonne gestion de nos émotions. En fait, le corps va chercher constamment un état d’équilibre à tout niveau et c’est le travail de l’hypothalamus qui va y contribuer 🧠. En fonction des messages envoyés par le corps, l’hypothalamus va libérer des hormones adéquates pour rééquilibrer le corps, les hormones, etc.

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L’anatomie hormonale contrôlée par l’hypothalamus

On comprend donc mieux l’importance de l’hypothalamus, mais ce n’est pas tout 🤔. Il est aussi lié à glande pituitaire qui produit d’autres hormones essentielles. Ils travaillent ensemble pour contrôler tout notre système endocrinien. Les hormones ont un grand impact sur notre corps, sans elles, il ne pourrait pas fonctionner. Le corps serait, en effet, incapable d’assurer des fonctions de croissance, de forme physique, de réaction au stress, à une maladie, à une opération chirurgicale, etc.

👉 Pour mieux comprendre le rôle des hormones que régule l’hypothalamus via l’hypophyse, voici un tableau :

Hormone
Organe ciblé / Action
Ocytocine
Stimule la contraction de l’utérus pendant l’accouchement
Régule aussi le sommeil de la mère
Antidiurétique
Favorise la réabsorption d’eau par les reins
Corticotrophine
Régule le métabolisme et la réponse immunitaire
Croissance
Stimule la croissance des os et des muscles
Prolactine
Régule la production de lait
Thyréotrophine
Active la thyroïde et libère les hormones s’occupant du métabolisme
Folliculo-stimulante
Stimule la production d’ovules et spermatozoïdes
Lutéinisante
Stimule l’ovulation et la testostérone

➜ Autre chose, l’hypothalamus a aussi un autre rôle nerveux “végétatif”. Il assure des fonctions du corps non volontaires comme la respiration et le rythme cardiaque. Par exemple, on peut être en mort cérébrale, mais l’hypothalamus continue d’assurer son rôle dans le système nerveux, ce qui nous maintient artificiellement en vie.

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Les dysfonctionnements de l’hypothalamus

On l’a compris, l’hypothalamus régule beaucoup de choses en nous. Par conséquent, si on rencontre un problème de stress ou si on n'arrive pas à contrôler nos émotions, cela peut être lié à un problème de l’hypothalamus 😮. Ce genre de trouble est lié aux “maladies hypothalamiques” et on les trouve en grand nombre.

Cependant, il peut être aussi difficile de savoir quelle glande précisément du système endocrinien ne fonctionne pas bien. Les médecins appellent généralement cela comme "troubles hypothalamo-hypophysaires" (pour englober l’hypothalamus et l’hypophyse). Il peut y avoir néanmoins des causes qui permettent d’y voir plus clair pour identifier la glande responsable du trouble 👀.

Les causes des troubles hypothalamiques

La cause la plus grave, et responsable du mauvais fonctionnement de l’hypothalamus seul, est des lésions ou une tumeur 😱. Les symptômes liés sont des maux de tête, des troubles du champ visuel et neurologique. Il peut y avoir en plus un déficit hormonal avec de la fatigue accumulée, de la pâleur ou une absence de règles.

Toutefois, la tumeur fait partie des cas les plus graves, un dérèglement hormonal peut avoir d'autres causes 🥴. En effet, les autres symptômes qui traduisent un dérèglement des glandes que gère l’hypothalamus peuvent être :  

  • Des troubles alimentaires (boulimie, hyperphagie, anorexie),
  • Une accumulation excessive de fer dans le corps (liée souvent à un trouble génétique),
  • Des inflammations ou des infections régulières,
  • Des saignements excessifs (coupures, règles, etc.).

Prévenir les troubles liés à l’hypothalamus

Dans le cas d’une tumeur, il faut bien sûr prévoir une opération avec un chirurgien. Cependant, avec un "simple" déséquilibre hormonal, on peut avoir un traitement pour contrebalancer le dysfonctionnement de l’hypothalamus (et/ou de l’hypophyse). De plus, il est possible d’entretenir la bonne forme de son hypothalamus en faisant attention aux aliments que l’on consomme 🧐. Il faut éviter une alimentation haute en graisses saturées qui perturbent la régulation de la faim notamment (viandes grasses, beurre, produits laitiers entiers, etc.).

Ce n’est pas évident de déceler un tel problème, il faut être énormément à l’écoute de soi et avoir un suivi médical régulier. On ne soupçonne pas le rôle des différentes zones du cerveau sur notre bien-être et nos ressentis. C'est pourquoi, il est bon d'en avoir conscience 😊 ! 

L'avis de la rédaction : un peu de science ne fait jamais de mal !

Voilà, c'était la minute scientifique, vous en savez désormais davantage sur l'hypothalamus, qui régit beaucoup de choses dans notre organisme et peut avoir un sérieux impact sur notre bien-être. Si vous vous sentez triste, mal dans votre peau et bien d'autres choses encore, n'hésitez pas à contacter l'un de nos psychologues afin de faire le point ensemble.

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Sources : nospensees.fr /passeportsante.net / neurochirurgie-lariboisiere.com

Article proposé par Camille Lenglet

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