Famille nombreuse : pourquoi fait-on beaucoup d’enfants ?

Mis à jour le par Camille Lenglet

Je suis de celles qui ne souhaitent pas avoir une famille nombreuse, un, voire deux enfants, ça m’irait très bien ! Et encore, si je me dis que j’en veux un jour. Autrefois valorisé, ce modèle représente seulement 21,5 % des familles désormais (avec au minimum, trois enfants). Avec les progrès de la médecine, la contraception et l’avortement, on fait des enfants par choix. Mais pourquoi alors fait-on encore une famille nombreuse ? Éléments de réponse.

Famille nombreuse : pourquoi fait-on beaucoup d’enfants ?
Sommaire : 

Moins de moyens pour les familles nombreuses

S’il y a bien une raison pour laquelle il est judicieux de se demander pourquoi on veut ou non une famille nombreuse, c’est notamment une question financière. En effet, dans les familles réduites, les enfants ont plus de chance de devenir cadre. Tandis que dans les familles nombreuses, cette prévalence tombe à 14 %.  📚Cela s’explique par le fait que les parents sont moins en mesure de soutenir financièrement leurs enfants. Le manque de suivi scolaire à cause de la multiplication des devoirs par les enfants est aussi une autre raison.

Des problèmes comportementaux

Le Washington Post a mis en avant une étude de 3 économistes qui explique que les enfants issus de familles nombreuses ont moins de chance de bien se développer. Dans le cadre de l’enquête, des tests ont été réalisés sur des enfants après chaque naissance dans la famille. Ils ont montré qu’il y avait une perte des scores cognitifs de 2,8 points à l’arrivée de chaque petite sœur ou petit frère. Cela se symbolise par une augmentation des problèmes de comportement comme des enfants qui tapent ou qui ont des difficultés de concentration.

L’augmentation de l'insatisfaction

Trois autres chercheurs (Kohler, Behrman, Skytthe) de l'université de Pennsylvanie et de Southern Denmark ont tiré cette conclusion : plus on a d’enfants, plus on est insatisfaits. En effet, plus on a d’enfants, plus on a de “problèmes” (financiers, d’éducation, matériel, etc.). Il est en plus compliqué de trouver du temps pour soi en tant que parent. Par conséquent, un nouvel enfant n’est pas synonyme de bonheur. ⚠️ Néanmoins attention, il ne s’agit pas de dire qu’on aime moins ses enfants lorsqu’on en a plusieurs ! 

Les facteurs qui influencent les familles nombreuses

Quand on a conscience de toutes ces difficultés et problématiques, on se demande pourquoi fait-on une famille nombreuse ? Il y a 50 ans, il n’était pas possible de choisir. Il s’agissait souvent d’un accident lié à la sexualité. De plus, il y avait une obligation sociale à faire des enfants, désormais, on a véritablement le choix. 

➜ Il n’y a pas forcément de raisons concrètes, ce sont plutôt des facteurs qui influencent le modèle familial.

👨‍👩‍👧‍👦Reproduire un modèle

Lorsqu’on a connu une grande famille et qu’on a réussi à trouver sa place dans la fratrie, on a tendance à vouloir reproduire le même schéma. C’est un phénomène qualifié par les sociologues de "reproduction intergénérationnelle des comportements". Il y a des aspects positifs à avoir une grande famille que certaines personnes ont appréciée pendant leur enfance. On reproduit donc le schéma que l’on a connu enfant.

😔 Combler un manque

Au contraire du premier point, il se peut que les personnes qui veulent une famille nombreuse le fassent pour combler un manque. Notamment, à cause d’une enfance où elles ont été seules. Pas de jalousie de sa sœur ou de dispute avec son frère, car ces personnes ont été enfants uniques. Ceci combiné à une absence des parents, ces personnes ne veulent surtout pas reproduire ce qu’elles ont vécu et procurer un sentiment de solitude à leurs enfants.

🏠 Le milieu social

Il y a aussi des raisons socio-économiques qui entrent en jeu. Suivant notre milieu social, on aura plus ou moins tendance à faire une famille nombreuse. Globalement, les familles avec beaucoup de membres sont plus souvent touchées par la pauvreté. 

➜ Selon les chiffres de l’Insee, 35 % des couples avec quatre enfants ou plus vivent sous le seuil de pauvreté. Les aides de l’Etat ne peuvent pas compenser ce manque de moyens, on est loin du cliché de faire des enfants pour les allocations familiales !

👨‍👦‍👦+👩‍👧La recomposition des familles

La structure des familles est modifiée par l’explosion des divorces. Certes, 21 % des familles ont plus de trois enfants, mais c’est le cas lorsque les parents ne sont pas séparés. Le chiffre monte à 37 % lorsque les familles sont recomposées. Cette situation s’explique simplement par le fait que les parents divorcés se remettent en couple chacun de leur côté. Ils réunissent donc des enfants de différentes unions. 

De plus, ces nouveaux couples ont souvent le désir d’un nouvel enfant, ce qui impacte forcément la composition familiale.

👋 Cet article peut vous intéresser : Les 10 causes de divorce les plus fréquentes

✝️Le poids de la religion

Il est important de prendre en compte la religion. Plus la croyance est élevée dans le couple, moins les parents se sentent malheureux avec une famille nombreuse. Les parents croyants ont des valeurs plus conventionnelles, avec une valorisation de la famille. De plus, ces couples ont moins conscience de la charge mentale, surtout les femmes, puisque c’est un modèle traditionnel qu’il faut respecter. Tout comme le fait de ne pas s’empêcher de faire des enfants, ce qui explique les familles plus nombreuses chez les couples croyants.

👦👧 Le désir d’avoir des enfants des deux sexes

Il n’est pas simple de gérer la déception après l’annonce du sexe du bébé. Certains parents désirent plus que tout avoir un petit garçon ou une petite fille. Alors quand on enchaîne le même sexe pendant plusieurs bébés, on a espoir. Un premier garçon, puis un deuxième et encore un troisième garçon ! C’est un phénomène normal de vouloir une fille dans ce cas-là (ou inversement un garçon). 

🍼 Cela pousse les parents à faire une nouvelle tentative pour pouvoir avoir la fille ou le garçon tant désiré.

Faire une famille nombreuse, chacun son choix

Ceux et celles qui vivent dans une famille nombreuse, ou même les parents, ne sont pas forcément conscients de tous ces facteurs. Il transparaît un bonheur et une vitalité dans beaucoup de grandes familles ❤️ ! Les enfants sont plus responsables et autonomes, ils vivent plus dans l’être que l’avoir ou le paraître. Dans certains foyers avec beaucoup d’enfants, il y a une véritable unité familiale, c’est pourquoi il y a des gens qui ont envie d’avoir une famille avec quatre ou cinq enfants, voire plus !

Pas de rationalité à faire des enfants en nombre

Entre le désir de combler notre vie, la pression sociale, et même l’instinct animal, différentes choses nous poussent à avoir une grande famille. Certaines personnes ne veulent pas d'enfants, d’autres si et beaucoup ! Chacun peut faire le choix qu’il veut. 

👉 Il n’y a pas forcément de raisons précises à faire des enfants, mais il peut y avoir des facteurs déterminants suivant nos désirs personnels, nos histoires de familles, nos origines, nos croyances… 

Aujourd’hui, faire des enfants relève du choix, mais il n’est pas forcément plus rationnel puisqu’on n’a pas toujours conscience de nos motivations profondes.

L'avis de la rédaction : qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse !

Famille nombreuse ou pas, tout ce qui compte, c'est de trouver votre bonheur, votre schéma familial. Si votre rapport à la parentalité est compliqué, que vous vous posez de nombreuses questions et que cela vous empêche de faire certaines choses, alors il ne faut pas hésiter à prendre rendez-vous avec un psychologue afin de faire le point. 

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! 

#BornToBeMe

Contacter un psychologue

Mais aussi :

Sources : slate.fr / futura-sciences.com

Article proposé par Camille Lenglet

⭐ Mon rêve de bonheur : Me sentir libre dans ce que je fais.

Nos derniers articles

Les 8 bienfaits insoupçonnés du soleil sur l’organisme

Oui, l'été est enfin là ! On va pouvoir profiter pleinement des beaux jours. Après de longs mois de grisaille, les premiers rayons du soleil sont une véritable bénédiction. Les terrasses sont prises d’assaut et chacun·e profite de ce doux réconfort, après des mois pas toujours faciles. On se sent bien, joyeux·se et heureux·se. Tout cela, grâce au soleil ! Eh oui, car le soleil a des bienfaits insoupçonnés sur notre organisme. Surprises garanties !

Le délicat sujet de l’aliénation parentale, controversée mais réelle ?

Il y a rarement des sujets que je trouve délicats à aborder, sauf ceux qui sont remis en cause, comme l’aliénation parentale. En effet, c’est un sujet à prendre avec des pincettes, tant il est encore débattu à l’heure actuelle. Cependant, c’est un sujet qui me tient à cœur, car il a été au centre d’un conflit au sein de ma famille. Voici donc pourquoi j’ai eu envie d’aborder ce sujet qui n’est vraiment pas simple. Explication.

"Tout va mal, je vous dis !" : attention au biais de négativité !

Je parie que vous connaissez l’expression “voir le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide” qui nous encourage à voir les choses du bon côté. Sauf que certaines personnes ne peuvent pas s’empêcher de voir le verre toujours à moitié vide. C’est ce qui s’appelle le biais de négativité ! J’avoue qu’il était un peu fort chez moi, mais depuis que j’ai commencé la thérapie, j’ai retrouvé un regard plus équilibré sur la vie. Je vous explique.

“Je crois ce que je veux” : ouh quel vilain biais de confirmation

Personne n’aime avoir tort, moi la première. Cependant, je reconnais faire des erreurs, ce que d’autres personnes ne sont pas en capacité de faire. Du moins, elles ne veulent pas écouter ce qui ne va pas dans leur sens, et ça, ça s’appelle le biais de confirmation. Je vais vous expliquer en quoi c’est problématique et pourquoi on doit faire preuve d’ouverture d’esprit. Il est important de prendre conscience du biais de confirmation pour être une meilleure personne. Oui, oui, à ce point !

Dyscalculie : les chiffres + moi = une mauvaise équation

Il faut savoir une chose sur moi, j’adore jouer aux jeux de société, en particulier Sky-jo. Cependant, la première fois, en voyant tous les chiffres sur les cartes, j’ai un peu paniqué. Ça a été encore pire quand mon amie m’a demandé de compter les points que j’avais faits. J’ai senti un gros sentiment de honte m’envahir, car j’avais peur de ne pas arriver à faire de simples calculs. Bien plus tard, j’ai compris que je souffrais de dyscalculie.

Pourquoi des ambitions hautes nous rendent malheureux⸱se ?

Il y a quelques années, j’ai fait un constat : je n’étais pas heureuse. Je me comparais sans cesse aux gens et à l’époque, j’en suis venue à déduire que : ma vie est nulle. Sauf qu’avec la thérapie et le recul, j’ai compris que c'étaient mes ambitions qui étaient un peu trop hautes. On nous pousse toujours à avoir des objectifs démesurés, mais ça peut nous conduire au mal-être. Je vous explique pourquoi.

Les podcasts Wengood

Des podcasts avec du bonheur dedans parce qu'il est temps de penser à soi ! Retrouvez nos podcasts en intégralité ici.

🌿 Méditation Dauto Compassion 7min [ Par Mélissa Parain, Naturopathe Et Professeure De Yoga ]

30 juin · Wengood

7:32


Retrouvez-nous sur Youtube

Yoga, coaching, cuisine, rencontres etc... Bonnes vibrations en libre-service ! Allez hop, on s'abonne !

Retrouvez-nous sur Youtube