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« La violence prétend être la solution d'un problème, alors que c'est elle le problème. » - Citation Célèbre |
9 astuces pour réagir efficacement face à un enfant violent
Découvrez comment le remettre dans le droit chemin.
1. Je réagis rapidement
Mon petit monstre doit rapidement canaliser cette violence, avant de se transformer en ado conflictuel, ou en adulte violent. Il a besoin de limites pour se développer, alors n’acceptons pas l’inacceptable. Si les résultats ne sont pas immédiats, et si ma réaction l’énerve davantage, je ne m’affole pas. La constance de mes interventions paiera à long terme.
2. J’exprime mon désaccord
Concrètement, après que le coup soit parti, je me place à la hauteur de mon enfant et le regarde droit dans les yeux. J’exprime fermement et calmement mon désaccord. Des courtes phrases comme « Dans notre famille, on ne frappe pas. », « Stop ! Ça fait mal. » ou « Tu as le droit d’être en colère, mais je ne vais pas te laisser me faire mal. » feront mouche. Plus je suis brève, mieux le message passera.
🚨 Vous êtes le premier modèle de votre enfant Si votre bout de chou frappe quelqu’un d’autre, ne le tapez pas en retour. En agissant ainsi, vous ne feriez que créer de la confusion dans son esprit. Si vous ne voulez pas qu’il tape, ne le faites pas. |
3. Je lui rappelle les règles
Mon intonation, mon regard et la gestuelle que j’emploie doivent être cohérents pour que mon petit boxeur comprenne bien qu’il ne s’agit ni d’un jeu, ni d’un souhait, mais d’un impératif. S’il n’a pas compris qu’il s’agit d’une règle, ou si je lui en parle trop tard, il peut se sentir puni injustement.
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4. Je ne perds pas la face
Aux yeux de mon enfant, je représente la sécurité physique et psychologique. Jamais je ne dois me montrer ébranlée face à ses agissements. En imposant des limites, en montrant un cadre solide, je le sécurise et le remets dans le droit chemin.
5. Je l'isole
Si ma petite terreur continue de me frapper, je lui dis calmement que lui et moi allons partir chacun dans une pièce. Vous l’isolez car vous n’acceptez pas d’être tapé et qu’il doit se calmer. Je lui précise ensuite que je serais heureuse de le retrouver, mais lorsqu’il sera calme et qu’il aura rangé ses mains.
6. Si c’est du contact qu’il veut, je lui en donne
Si malgré tout, il tente de me suivre, il est probable qu’il recherche le contact sans savoir l’exprimer. Le prendre tendrement et solidement dans mes bras pour lui faire un gros câlin peut être la solution. Même s’il résiste au début, je ne relâche pas mon étreinte. Cela lui permettra de s’apaiser.
Le saviez-vous ? Les câlins ont d’étonnants pouvoirs
7. Je l’aide à se calmer en associant la parole au geste
Partir de son côté après lui avoir dit « non, on ne tape pas » n’aurait aucun impact. Pour appuyer mes dires, je reste une minute avec mon enfant, me place à sa hauteur et prends ses mains. Le contenir est important : il n’est pas prisonnier mais maintenu pour que sa frustration et son agitation se calment.
8. Une fois le calme revenu, je lui propose de s’exprimer
Même si les tout-petits ne sont pas des professionnels du discours, dites-lui ce que vous avez ressenti et interrogez-le également. Proposez un autre modèle d’expression : « Je pense que tu étais fâché parce que…, mais je n’accepte pas que tu frappes. Tu peux me dire ce que tu veux avec des mots. »
9. Et s’il réussit à maîtriser ses émotions… je le félicite !
Et comme identifier ses émotions, ce n'est pas toujours simple, je peux lui montrer la roue des émotions, un excellent outil. Il existe aussi un très bon livre pour l'aider : La couleur des émotions.
Bravo champion(ne) !
L’avis de la rédaction : les parents ne doivent pas tout accepterC’est d’ailleurs dès le premier coup, même s'ils sont encore nouveau-nés, qu’il faut montrer son désaccord, au risque que la situation ne dégénère en grandissant. "Dès qu’il agresse notre corps - que ce soit en tirant les cheveux, en mordant le sein pendant l’allaitement ou en mettant une petite tape - il faut poser des limites", prévient le pédopsychiatre Michael Larrar. Un enfant qui tape éprouve une frustration, parfois anodine. Jalousie, demande d’attention... De façon générale, la violence est un fantasme de puissance qui s’active quand un individu a des angoisses ou se sent en difficulté. D’où l’importance de réduire le stress chez l’enfant avant qu’il ne devienne agressif pour se rassurer. Le rôle de parent demande de rester ferme sur des questions d’éducation, tout étant à l’écoute. Aidez votre enfant à mettre des mots sur ses émotions pour mieux les exprimer. Si le problème vient d’un besoin intense de se dépenser, une activité physique lui ferait du bien. Et si tous ces efforts ne paient pas, une ou deux consultations avec un spécialiste peuvent aider à débloquer la situation. 🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! #BornToBeMe |
*Source : parolesdemaman.com
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